Sur l'infini territoire de chasse de nos ancêtres qu'est Internet, j'aime bien traquer les films un peu atypiques des Fils de Craô, dans l'espoir d'être surpris et diverti. "La raison du plus fou" est un film écrit par Raymond Devos et tourné par François Reichenbach en 1973. C'est une sorte de road movie à la française, tourné à la campagne par un cinéaste beaucoup plus à l'aise dans le documentaire que dans la fiction.
Ca se veut sans doute un dynamitage des rêgles du jeu social par la subversion poétique, en réalité c'est très très mou du genou, mais c'est l'occasion de voir Raymond Devos jeune, bien que son personnage soit aussi insupportable que dans ses one-man-shows vieux, enfin il n'a pas encore le ton geignard dont l'âge l'affligera, de revoir aussi Jean Carmet, Alice Sapritch, Paul Préboist, tous ces seconds couteaux sympathiques des années 70, ici en roue libre, ou disons menés par un scénario très très lâche. Monsieur Devos a mieux écrit son rôle que celui des autres. Il n'y peut rien, il est comme ça, on l'invite et il prend tout le lit. Sa corpulence existentielle est irréductible.
Si on veut savoir quoi en penser dans le monde d'après, il existe une critique correcte, à l'occasion de la sortie du BluRay.
Il y a une scène du film, avec Jean Carmet et Alice Sapritch, qui est immense. C'est cette scène que nous diffusons aujourd'hui dans la séquence du spectateur.
Antar, ça ne nous rajeunit pas. Et qu’est-ce qu’il a dans ses cheveux ?
RépondreSupprimerCarmet avec des cheveux.
RépondreSupprimerDans Dupont Lajoie, tourné l'année d'après, il n'en a plus.
Il s'était peut-être coiffé au Pétrole Hahn.
C’est vrai. Tu es sûr que ce n’est pas une perruque ?
SupprimerIl faudrait interroger sa veuve, si elle est encore parmi nous. Mais les veuves avouent rarement. Regarde la veuve Mao.
RépondreSupprimerIl y a une contrepèterie cachée ?
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