mardi 8 janvier 2019

dimanche 6 janvier 2019

Aleš Kot, Clayton Cowles - The New World (2018)

Dès le début j'ai beaucoup misé sur Aleš Kot, émigré tchèque sans provisions au pays des comics US.
Pourtant il n'avait rien pour plaire :
"Change" était abscons.
"Zero" était une hybridation moitié géniale, moitié foirée, et pas qu'à moitié, entre James Bond et les fictions les plus contaminées de William "Festin nu" Burroughs.
Les années passaient, et je voyais Aleš s'engager dans des projets improbables, où j'avais peine à le suivre.
Material. Illisible.
Wolf. The Surface. Pas compris l'intérêt.
Des trucs de super-héros dont j'ai instinctivement oublié le nom.
Et puis l'an dernier, tiens, Generation Gone.
un truc que je comprends. Enfin.
Idée complètement repompée sur le film Chronicle, assortie d'un commentaire social assez lourd, mais pourquoi pas ?
Et puis en 2018, paf, The New World, fiction exotico-ludique totalement maitrisée. Après une guerre nucléaire et une guerre civile qui ont dispersé les Etats-Unis façon puzzle, en Nouvelle Californie émerge un totalitarisme soft à la Marshall Mac Luhan, sous lequel se nouent les brins d'une love story impossible entre une fliquette qui a le droit d'achever ses proies en direct à la téléréalité, et un activiste vegan qu'elle a pris en chasse.
Une oeuvre à la fois terriblement pop, jouissive dans sa forme, et qui remplit en même temps le cahier des charges d'une SF exigeante en tant que discipline prospective, au fond ce qu'on n'a jamais cessé de demander à la SF mais qu'elle avait cessé de fournir depuis la mort naturelle de Métal Hurlant quand le futur était devenu le présent.

https://aux.avclub.com/the-new-world-creates-a-technicolor-future-where-realit-1827959114





how to get it :


Le flasque et l'enclume :
https://www.goodreads.com/review/show/2640707884?book_show_action=true&from_review_page=1

lundi 31 décembre 2018

Be loved, or die trying ! volume 2 (2018)





"Soyez aimés, ou mourez en essayant" :


Après l'extase ("Soyez aimés", injonction paradoxalement assez flippante) le volume 2 se concentre sur la seconde partie de la proposition "ou mourez en essayant", sans doute plus ludique, en tout cas au moins autant que l'épisode interactif de Black Mirror de Noël, franchement pas terrible.





https://www.mediafire.com/file/xhd8fu5coxqaxva/Or_die_trying_vol_2.7z/file


samedi 29 décembre 2018

The Endless - (2017)

J'ai enfin fini la traduction de The Endless, le nouveau film de Benson et Moorhead, les cinéastes indépendants qui nous avaient offert Resolution il y a 6 ans. Je suis parti des 1235 sous-titres américains, j'ai regardé le film une fois, et j'en ai démoulé plus de la moitié en une semaine, après j'ai eu un coup de mou d'un mois, je m'y suis remis difficultueusement, et j'ai fini ce matin. 
Je me suis senti obligé de le traduire parce que c'est vraiment la suite directe de Resolution, dont il étend et renouvelle les problématiques, que j'avais déjà traduit pour le profit d'une communauté de geeks hyper-secrète. C'est un peu trop riche à mon goût car qui trop embrase mal éteint, y'a pas que les pompiers pyromanes pour savoir ça, et le film part un peu dans tous les sens, même s'il reste très sympa. 
Vos chances de le voir un jour sont faibles, sauf si vous êtes déjà dans ma secte apocalyptique sur les OVNI (UFO death cult), auquel cas vous ne lisez pas ce blog, qui en est juste l'organe officiel à destination du grand public.







413
00:32:37,330 --> 00:32:40,880
Ça me semble une bonne chose
que tu ne le voies plus.

414
00:32:40,876 --> 00:32:42,549
Oh, on ne sortait pas ensemble

415
00:32:43,128 --> 00:32:45,426
C'était juste un mec qui m'obsédait

416
00:32:45,422 --> 00:32:49,052
quand j'étais sous lithium,
thorazine, et PCP.

https://en.wikipedia.org/wiki/The_Endless_(film)

[Edit] :

Les sous-titres sont là :
https://www.mediafire.com/file/579fg044g686jzg/the.endless.2017.1080p.bluray.x264-cinefile.srt.zip/file
et ils sont compatibles avec cette release :
The.Endless.2017.1080p.BluRay.x264-CiNEFiLE.
Pas de SAV (même sur présentation du ticket de caisse) (la meilleure seule appli que je connaisse pour resync des sous-titres sur mac, c'est Jubler)

vendredi 28 décembre 2018

The Cinematic Orchestra - To Believe (2016)

The Cinematic Orchestra : en voilà des qui, à l'instar de nos égéries disparues, n'ont jamais fini de nous décevoir par leur absence persistante.
En même temps leur silence est des plus classieux; en effet, le silence qui suit The Cinematic Orchestra c'est toujours du Cinematic Orchestra.
Leur dernier album remonte à 17 ans.
Le prochain, on ne sait pas, le monde retient son souffle.

http://pingpong.fr/2016/10/21/the-cinematic-orchestra-to-believe-single-ninja-tune/

mercredi 26 décembre 2018

Alain Bashung - Bijou, bijou (1979)

Entre esthètes bien nourris, et vivant du bon côté de la planète, on peut ergoter longtemps sur la meilleure version de Bijou, bijou :
moi j'aime beaucoup la version studio originale dans sa resplendissante nudité, à l'époque de sa sortie je l'ai apprise d'oreille à la guitare et j'ai vite récolté un joli succès d'estime auprès de la gent masculine que je fréquentais à l'époque, c'était mieux que rien et il n'y avait pas de bouton like à l'époque.




Le chef d'édition préfère quant à lui la version live de la tournée "Confessions publiques"
(à 1h32'30'')



plutôt revisitée par rapport à celle de la tournée de 1985



sans parler de toutes celles qui circulent sous le manteau.
Ni du tutoriel pour guitaristes qui tue l'amour et la magie en expliquant toutes les positions d'accord.

mardi 25 décembre 2018

Eddy Mitchell - La Derniere seance (1977)

Pour vous éviter ça :


je suis passé très tôt cette nuit
pour être sûr de ne pas être surpris
et  je vous ai enfilé ça
dans vos petits souliers :




où l'on s'aperçoit en scrutant la rondelle
que Claude Moine écrivait chacune de ses chansons, 
même quand ça semblait mal recopié d'un standard américain.
Si j'ai dit une bêtise, je m'en excuse auprès des spécialistes, 
je débute en Claude Moine, alors qu'il n'est même pas mort.


https://www.mediafire.com/file/f5xrm3xb550benb/1977_-_EM_LDS.zip/file

lundi 24 décembre 2018

Flavien Berger - Contre-Temps (2018)

Tu vas tomber de ta chaise, mon petit lapin.
Comme l'avoue sans ambages
le chroniqueur des oreilles curieuses,
"Je vous le dis honnêtement : j’ai jamais vraiment accroché à Flavien Berger en 2015. Et pourtant, je me suis forcé à plusieurs reprises mais rien n’y fait, j’ai trouvé son album Léviathan trop perché et c’est pour ça que je ne l’ai pas chroniqué. Au final, je me suis laissé une seconde chance trois ans plus tard avec son second album intitulé Contre-Temps et cette fois-ci, c’est la bonne."
Comme j'avais eu la chance de l'entendre à la radio dans l'émission d'Eva Bester (la Madone du Spliff Spleen "un remède à la mélancolie", je comprendais bien que Flavien Berger était un être humain qui comme nous tous cherchait la lumière, j'avais bien flashé sur sa reprise de "Je pleure tout le temps" de la chanteuse des Honeymoon Killers, mais pour le reste, Levi attend, j'avais du mal aussi. Là, ça va carrément mieux, et je vais pas vous faire l'exégèse de Contre-Temps juste histoire de repartir en live, certains titres de l'album me touchent plus que d'autres, je veux simplement vous rappeler que la Presse catholique de gauche outrée par les exactions des Gilets Jaunes est unanime :

https://www.lesinrocks.com/2018/09/04/musique/rencontre-avec-flavien-berger-qui-contre-temps-un-impressionnant-disque-aventure-111121346/

https://www.telerama.fr/musiques/contre-temps,n5842237.php

https://www.lemonde.fr/m-actu/article/2018/09/21/flavien-berger-chanteur-a-fleur-d-emotions_5358310_4497186.html

dimanche 23 décembre 2018

Massive Attack, Young Fathers - Voodoo In My Blood (2016)

Rosamund Pike a perdu la boule de Noël.
Sauras-tu l'aider à la retrouver ?



Par ailleurs, John Warsen s'est fait enlever une boule (surnuméraire) à Noël.
Déplores-tu l'absence de photos post-opératoires ?

jeudi 20 décembre 2018