vendredi 28 décembre 2018

The Cinematic Orchestra - To Believe (2016)

The Cinematic Orchestra : en voilà des qui, à l'instar de nos égéries disparues, n'ont jamais fini de nous décevoir par leur absence persistante.
En même temps leur silence est des plus classieux; en effet, le silence qui suit The Cinematic Orchestra c'est toujours du Cinematic Orchestra.
Leur dernier album remonte à 17 ans.
Le prochain, on ne sait pas, le monde retient son souffle.

http://pingpong.fr/2016/10/21/the-cinematic-orchestra-to-believe-single-ninja-tune/

mercredi 26 décembre 2018

Alain Bashung - Bijou, bijou (1979)

Entre esthètes bien nourris, et vivant du bon côté de la planète, on peut ergoter longtemps sur la meilleure version de Bijou, bijou :
moi j'aime beaucoup la version studio originale dans sa resplendissante nudité, à l'époque de sa sortie je l'ai apprise d'oreille à la guitare et j'ai vite récolté un joli succès d'estime auprès de la gent masculine que je fréquentais à l'époque, c'était mieux que rien et il n'y avait pas de bouton like à l'époque.




Le chef d'édition préfère quant à lui la version live de la tournée "Confessions publiques"
(à 1h32'30'')



plutôt revisitée par rapport à celle de la tournée de 1985



sans parler de toutes celles qui circulent sous le manteau.
Ni du tutoriel pour guitaristes qui tue l'amour et la magie en expliquant toutes les positions d'accord.

mardi 25 décembre 2018

Eddy Mitchell - La Derniere seance (1977)

Pour vous éviter ça :


je suis passé très tôt cette nuit
pour être sûr de ne pas être surpris
et  je vous ai enfilé ça
dans vos petits souliers :




où l'on s'aperçoit en scrutant la rondelle
que Claude Moine écrivait chacune de ses chansons, 
même quand ça semblait mal recopié d'un standard américain.
Si j'ai dit une bêtise, je m'en excuse auprès des spécialistes, 
je débute en Claude Moine, alors qu'il n'est même pas mort.


https://www.mediafire.com/file/f5xrm3xb550benb/1977_-_EM_LDS.zip/file

lundi 24 décembre 2018

Flavien Berger - Contre-Temps (2018)

Tu vas tomber de ta chaise, mon petit lapin.
Comme l'avoue sans ambages
le chroniqueur des oreilles curieuses,
"Je vous le dis honnêtement : j’ai jamais vraiment accroché à Flavien Berger en 2015. Et pourtant, je me suis forcé à plusieurs reprises mais rien n’y fait, j’ai trouvé son album Léviathan trop perché et c’est pour ça que je ne l’ai pas chroniqué. Au final, je me suis laissé une seconde chance trois ans plus tard avec son second album intitulé Contre-Temps et cette fois-ci, c’est la bonne."
Comme j'avais eu la chance de l'entendre à la radio dans l'émission d'Eva Bester (la Madone du Spliff Spleen "un remède à la mélancolie", je comprendais bien que Flavien Berger était un être humain qui comme nous tous cherchait la lumière, j'avais bien flashé sur sa reprise de "Je pleure tout le temps" de la chanteuse des Honeymoon Killers, mais pour le reste, Levi attend, j'avais du mal aussi. Là, ça va carrément mieux, et je vais pas vous faire l'exégèse de Contre-Temps juste histoire de repartir en live, certains titres de l'album me touchent plus que d'autres, je veux simplement vous rappeler que la Presse catholique de gauche outrée par les exactions des Gilets Jaunes est unanime :

https://www.lesinrocks.com/2018/09/04/musique/rencontre-avec-flavien-berger-qui-contre-temps-un-impressionnant-disque-aventure-111121346/

https://www.telerama.fr/musiques/contre-temps,n5842237.php

https://www.lemonde.fr/m-actu/article/2018/09/21/flavien-berger-chanteur-a-fleur-d-emotions_5358310_4497186.html

dimanche 23 décembre 2018

Massive Attack, Young Fathers - Voodoo In My Blood (2016)

Rosamund Pike a perdu la boule de Noël.
Sauras-tu l'aider à la retrouver ?



Par ailleurs, John Warsen s'est fait enlever une boule (surnuméraire) à Noël.
Déplores-tu l'absence de photos post-opératoires ?

jeudi 20 décembre 2018

mercredi 19 décembre 2018

Charlélie Couture ‎- Quoi Faire ? (1982)

Quoi faire ?
c'était la question de Lénine, il me semble.
Il est venu à Pornic en 1906, mais on ignore s'il a fait du Trotski nautique.
Charlélie, lui, a toujours su quoi faire, c'était enregistrer des albums et encore des albums, bien après avoir sorti son chef d'oeuvre Poèmes rock, il a persisté, s'est entêté, nous a baratinés, s'est compromis dans des concerts de piètre facture, et puis il est sorti de nos radars, on était saoulés.
Et que fait-il aujourd'hui Charlélie, mmh ? avouez que la question vous laisse froids.
Quoi faire ? fait aujourd'hui partie avec Crocodile Point des disques les plus déprimants du chanteur mâchouillant, on aurait tort de s'en priver.

https://www.mediafire.com/file/8651x85h9cs34t2/CC_QF.zip/file

lundi 17 décembre 2018

Dan Romer - Maniac Soundtrack (2018)

J'ai bien aimé la minisérie "Maniac", avec Jonah Hill et Emma Stone, que je ne connaissais pas. Elle est très délirante par certains côtés, et très sage par d'autres, disant des choses assez simples sur la souffrance et sur le deuil, sous des dehors farfelus et/ou confus et/ou sophistiqués.
Quand son personnage fait des bouffées délirantes schizophréniques, Jonah Hill imite Rami Malek dans Mister Robot de façon très convaincante.
Et la musique est pas mal.

http://download-soundtracks.com/television-soundtracks/maniac-soundtrack-by-dan-romer/

dimanche 16 décembre 2018

Soulsavers - Broken (2009)

Après It's Not How Far You Fall, It's The Way You Land avec Mark Lanegan, le duo d'electronica anglais adjoint à l'équipe Dave Gahan, qui éclipsera progressivement Lanegan en prenant tout le lit chez les Soulsavers comme Di Caprio éclipse De Niro chez Scorcese, ou comme la lune éclipse le soleil chez Hergé, surtout dans Tintin et la Secte du Temple Solaire de la Lune.

http://decouvronsungroupe.blogspot.com/2016/03/episode-64-soulsavers.html

https://jesuisunetombe.blogspot.com/2018/06/soulsavers-its-not-how-far-you-fall-its.html


https://www.mediafire.com/file/rl7tytr6snt8j5i/S_B.zip/file


samedi 15 décembre 2018

Steven Wilson - To the Bone (2018)

Je suis en train d'écouter la playlist de Tom Waits "le meilleur de moi-même" sur Spotify tout en téléchargeant un vieux Dire Straits et en préparant une session sur iTunes avec tous les derniers albums que j'ai chopés sur exystence dans le même temps où je lis des chroniques délétères à propos du dernier disque de Steven Wilson.
Est-ce que ça me rend plus heureux ?
Les couleurs de son album me rappellent un vieux Richard Corben, dont le proverbial sens des nuances chromatiques n'est plus à prouver, alors que Wilson s'est érigé au cours des siècles en gardien de phare du rock progressif millésimé mid-70's. Ce coup-ci, il dit avoir été inspiré par des disques de pop progressive qu'il a aimés dans sa jeunesse : Peter Gabriel’s So, Kate Bush’s Hounds of Love, Talk Talk’s Colour of Spring and Tears for Fears’ Seeds of Love. C'est sans doute pour ça que je n'accroche pas.

Steven s'en est encore pris une grosse.
Heureusement, son chien bipolaire veille.

Un commentateur avisé me dit que ce dernier alboum, il n'est pas terrible
un autre me dit qu'il est quand même pas mal
je suis bien embêté
heureusement un troisième est plus nuancé
c'est vrai qu'entre tous ses sides-projects, les remixes de Yes et Crimson, son groupe Blackfield, je suis un peu paumé.

La dernière fois que j'ai entendu parler de lui, c'était par un couple d'anglais en ex-Yougoslavie, qui arboraient un T-shirt "Lark's Tongues in Aspic" du plus bel effet dans la forêt slovène qui m'avait irrésistiblement attiré vers eux.
Tout ça ne me dit pas si j'irai le voir en Janvier, bien qu'ils me l'aient fortement suggéré.
Et au fait, l'album, il est comment ?
http://stevenwilsonhq.com/sw/recordings/to-the-bone/