la croisade de Superdupont, dans Fluide Glacial n° 17 (oeuvre achevée par Gotlib à la mort du dessinateur) |
Le Transperceneige, dont Alexis avait dessiné 17 planches quand la mort lui sourit, et qui fut reprise par Rochette. |
la croisade de Superdupont, dans Fluide Glacial n° 17 (oeuvre achevée par Gotlib à la mort du dessinateur) |
Le Transperceneige, dont Alexis avait dessiné 17 planches quand la mort lui sourit, et qui fut reprise par Rochette. |
une saison en forme de la n'épluchure de la pomme de terre, mais qui manque de frite. |
Il n'y a plus ici qu'une énumération de péripéties - inhabituellement fades, qui plus est. L'histoire a déserté, et les personnages ont été vidés de leur substance. L'âme de la série est écrasée sous le poids d'un cahier des charges narratif devenu tyrannique. Pas le temps pour les émotions, l'exploration de l'univers, ou de tisser la toile de fond. Non, il faut conclure, et vite, trop vite. (...) Comment expliquer autrement ce choix absolument suicidaire de conclure en six épisodes seulement et donc d'assumer, par là même, de laisser complètement en jachère de nombreux arcs narratifs ? C'est plus de moitié moins de temps que les légendaires saisons 2 et 3 - que nous consacrons d'ailleurs officiellement et donc définitivement comme les meilleures de la série - et les dommages sont aussi inévitables que colossaux. La protomolécule, l'avancée du rêve de Mars, les aliens... tout ce qui n'est pas de l'ordre de la politique de l'espace sera laissé à la discrétion du spectateur et de son imaginaire. La série n'en fait tout simplement pas son affaire, se débarrasse de tout ce qui ne l'aide pas à se débarrasser du cadavre et se tirer au Mexique.
https://www.ecranlarge.com/saisons/critique/1413103-the-expanse-saison-6-critique-achevee-par-amazon
Comme un grand bruit de casse-noisettes, mais version horreur cosmique (lunettes 3D non incluses) |
édition Gros conlector's en vynile expansé, avec des photos suggestives de Roberta Draper dans le livret tiré à part et à compte d'auteur sur du vélin de protomolécule (330 g/m2) |
https://download-soundtracks.com/television-soundtracks/the-expanse-the-collectors-sounndtrack/
Commençons par la fin :
le 7 septembre 1977, peu avant son trente et unième anniversaire, alors qu'il allait entamer la dix-septième planche du Transperceneige et qu'il s'attaquait aux dernières cases de La croisade de Superdupont, Alexis meurt d'une rupture d'anévrisme. L'histoire de Lob est reprise par Jean-Marc Rochette, tandis qu'un Gotlib ému achève l'histoire de Superdupont, publiée dans le dix-septième numéro de Fluide Glacial. En sa mémoire, et afin que son nom reste associé au journal, Gotlib et Jacques Diament créent pour lui la fonction de « Directeur de conscience », qui est mentionnée dans l’ours de la revue ; cette fonction est illimitée dans sa durée. (wiki)
Le talent d'Alexis était fulgurant, surtout vers la fin. S'il suffisait de mourir jeune pour qu'on cryogénie, les librairies seraient remplies de chefs d'oeuvres posthumes. Il n'en est rien. Dans les deux recueils d'histoires courtes proposés ici, et publiés de son vivant pour le premier et post mortem pour l'autre, il y a du bon et du moins bon, des vieilleries de jeunesse et des perles intemporelles.
Comme par exemple ce petit film de teensploitation, d'une crudité indicible et rarement atteinte dans la figuration narrative de l'époque, même dans Cannibal Holocaust III, et d'une virtuosité sans nom, parce que indicible, je l'ai déjà casé dans la phrase.
Il est difficile de trouver un dessinateur plus talentueux qu'Alexis. La facilité. La grâce. Le mec sait toujours où mettre les noirs et les gris pour obtenir la plus grande force. La précision aussi, la respiration de la planche et la sensualité de ses femmes (on est assez loin des demi-guenons d'un Hermann par exemple).
Tout est bon et ce type force l'admiration. Son dessin est littéralement éblouissant. Il se balade au ciel du dessin de BD avec Chaland, Franquin, Gir et quelques autres...Il est d'autant plus dommage que son immense talent ait été mis au service de la seule dérision ou de l'absurde stéréotypé un peu con-con de la contestation bien-pensante.
Voici le musée moderne (visité dans le Bibendum Céleste de Nicolas de Crécy) dans lequel on ne peut pas voir les oeuvres d'Alexis, pasque elles ne sont pas assez nouvelles. C'est une honte. |
https://www.mediafire.com/file/wtq2rdz4pzkfxlt/A-C_C.(2008).zip/file
https://jesuisunetombe.blogspot.com/2021/08/arno-covers-cocktail-2-unreleased-2021.html
Et je recopierai cent fois "Etre en rémission ne me rend pas immortel" sans faire usage du copier-coller.
« Le voyage dans le temps n’est pas moins riche d’avenir que de passé. »Jacques Goimard, Histoires de Voyages dans le temps.
Quand notre turfu devient leur passé, il est bien trop tard pour que nos arrière-petits enfants nous reprochent quoi que ce soit. Surtout quand on sera mourus depuis 30.000 ans. |
Sans parler des mille et une façons de tuer Hitler avant qu'il accède au pouvoir, toujours très stimulantes pour les révisionnistes de tout poil, et même sans poil du tout.
https://www.tor.com/2011/08/31/wikihistory/
Je mettrai en relief l'aspect historiquement précieux de la saga, là où d'autres ont perçu une étude en morbidité, à l'aide d'observations pertinentes sur le caractère souterrainement lugubre de la série (la machine temporelle est installée à la cave, mais on est quand même loin des tunnels de l'usine Azovstal de Marioupol)
https://www.labandedu9.fr/article-timoleon-de-fred-et-alexis-par-morel-1411.html
J'insisterai sur le dessin progressivement délié d'Alexis
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alexis_(auteur)
Evolution de la machine à voyager dans le temps à travers les âges : 1969 |
Evolution de la machine à voyager dans le temps à travers les âges : 1973 |
Je conclurai en rappellant que l'esprit ne se gêne pas pour cavaler dans le passé ou s'évader dans le futur, ou dans n'importe quel continuum qui lui évite de réaliser qu'il ne vit jamais que dans l'ici et maintenant, que la peau est la membrane élastique qui enveloppe l'ensemble du corps, et qui nous permet de nous déplacer dans le temps sans transporter avec nous nos organes et fluides vitaux dans une bassine, à la vitesse sidérante de vingt-quatre heures par jour. Que la lecture de cet ouvrage est donc totalement superflue bien qu'il soit délicieusement suranné. Je n'ajouterai pas que ça la rend totalement indispensable, parce que y'a pas marqué télérama.
https://www.comixtrip.fr/bibliotheque/time-is-money/
Mais cette semaine, j'ai vraiment pas le temps. Même pour de l'argent.
Ce monsieur Soulcié n'est remonté que jusqu'aux présidentielles 2002 sur sa pétrolette temporelle, c'est pour ça qu'il est un peu pas bien. |
"Payer 135 euros parce que
mon tarin dépasse du masque
ou rentrer coupable et merdeux
20 minutes après le couvre-feu
Areva s'appelle Orano
le nucléaire a changé de peau
l'EDF qui s'appelle Engie
me propose un compteur Linky
ben j'en veux pas (...)
Voir la police du roi taper
sur des ados, sur des mémés
la bombe lacrymo, c'est pas bon
ni pour l'acné, ni pour la tension
obligé d'partir en courant
Avant 'voir débouler les agents
c'est le karting de la matraque
et me faire courser par la BAC
je ne veux pas
ça je n'veux pas"
" oui mais
je cours tout nu la teub à l'air
chercher une guitare, un revolver
ceinturé par les infirmiers
qui m'attachent devant BFM TV
une soupe de légumes une compote
sur mon carrelage, moi qui grelotte
mourir tout seul pyjama crade
abandonné dans un EHPAD
je ne veux pas
ça j'en veux pas"
l'image de Sanseverino qui va bien, quelle que soit l'issue du scrutin. L'enterrement de la démocratie ? N'ayez pas de chagrin, elle n'a pas souffert. |
Gomez et Dubois était un groupe humoristique éphémère de hip-hop français. Formé en 2003 et parodiant l'univers policier, le groupe se compose des rappeurs Faf Larage et Eben. Ils publient l'album Flics et hors la loi en 2003, qui se classe à la 24e place des classements français.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Gomez_et_Dubois
j'ai fait une belle PLV sur Photoshop. (Publicité sur le Lieu de Vente) |
La seule véritable vraie pochette de l'album authentique dévoilant la Vérité de Guy Béart (attestée sur discogs devant huissier) |
ceci est soi-disant la pochette de Les années Béart, Volume 5 : 1967-1968 (1987) |
Dans cette nouvelle compilation de vieilles chansons du troubadour imbu, je découvre "Tant de sueur humaine", une chanson qui n'était pas sur "La Vérité" d'origine :
Tant de sueur humainetant de sang gâtétant de mains uséestant de chaînestant de dents briséestant de hainestant d'yeux éberluéstant de faridondainestant de turlutaines
tant de curéstant de guerres et tant de paix
François de Closets ne se prenait pas pour Guy Béart,
et n'avait de cesse d'alerter contre les inflations de l'egotant de diplomates et tant de capitainestant de rois et tant de reinestant d'as et tant de valetstant de pleurs tant de regretstant de malheurs et tant de peinestant de vies à perdre haleinetant de roues et tant de gibetstant de supplices délectéstant de roues et tant de gibets
Guy Béart se lamentant de n'avoir pas osé bâtir de chanson sur des énumérations sauf dans "A Amsterdam" |
Pas mal de journées sont passées
Depuis que l’on s’est quittés
Pas mal de journaux sont parus
Depuis que l’on s’est pas vus
Pas mal de chambres d’hôtel ont vu le jour
Pas mal de bombes et pas mal de discours
Et les hommes chantaient :(Jonasz)
"On a mangé des tonnes de viande,
Picolé des tonnes de tonneaux.
Combien d'orgasmes, on se l'demande, a-t-on atteint ?
Liz Taylor is rich on veut l'être aussi.
On f'ra tout c'qui faut pour ça ici.
Combien de guerres brûlantes en tout a-t-on éteint ?"
les chansons de SF délicieusement vintage (et financées en sous-main par les Russes et le PCF) de Guy Béart, entendues dans la saison 5 de The Expanse |
les chansons de SF outrageusement kitsch (et sous influence du lobby de la NASA) de Guy Béart, entendues dans les space-operas post-apo d'Adrian Tchaikovski |
https://www.mediafire.com/file/k0134ce8f6okjze/1966+-+1968.zip/file
Sa nomenclature en écoute gratuite :