Je n'éprouve plus le besoin de me faire mousser auprès d'inconnus en mettant à disposition de la foule anonyme des coureurs de blogs les fruits de mes cyber-rapines.
Je tiens néanmoins à signaler à l'honorable assemblée de malfaiteurs sans but lucratif que le dernier album de Babx m'a fortement impressionné.
Et pourtant, Dieu sait, entre autres choses, que je ne suis pas très branché francon chançaise.
Mais justement, le p'tit gars, y fait claquer les mots comme si c'était une autre langue, et ça ne nuit en rien à la comprenette.
Mais justement, le p'tit gars, y fait claquer les mots comme si c'était une autre langue, et ça ne nuit en rien à la comprenette.
Les influences qui planent au dessus de sa tête sans en faire un sous-produit embarassant pour ses parents sont Tom Waits, Bashung, Jim Morrison, comme y disent dans Télérama.
J'ajouterais un peu du lyrisme scorbuté de Brel et de Leonard Cohen, surtout que le premier titre de l'album, "Suzanne aux yeux noirs" est une adaptation flagrante de l'autre, malgré l'absence de référence explicite dans les notes de pochette, j'ai l'impression d'être dans un univers parallèle où personne ne s'en rend compte et où je tente de convaincre un monde incrédule que le cauchemar a déjà commencé.
Après l'écoute, si vous aimez cet album, faites comme moi, procurez vous cette oeuvre légalement !!