Et voilà, j'étais au volant de ma clé USB en écoutant le moteur de ma voiture, et j'ai encore flashé sur une des chansons de Beck Hansen, (à ne pas confondre avec sa demi-soeur Beck Bunzen, prix Nobel de chimie 1968) sur son dernier album virtuel.
Quatre versions de cette rengaine inspirée se disputent mes faveurs.
et la meilleure, réalisée par des professionnels de la profession :
Ca faisait longtemps que je n'avais entendu un bon Beck, disons depuis son album Mutation, qui remonte quand même à 1998.
Et puis là il a fait quelque chose d'assez original, il a écrit plein de chansons sans les enregistrer, en publiant juste les partitions pour que tout le monde ait sa chance d'en faire quelque chose de chouette.
Surprise, les morceaux sont de facture assez classique, sur des trames musicales plus qu'éprouvées, avec des paroles plutôt bien envoyées
Ma préférée, c'est celle-là.
Aaah, les contre-chants féminins !
mais il y en a plein d'autres !
Sur un blog concurrent et néanmoins ami, j'ai vu passer une compilation des publicités réalisées par Richard Gotainer, et j'ai fait semblant de me scandaliser du fait qu'il ait pu chercher à nous vendre les réclames chantées que nous payons déjà en achetant les produits.
Hé oui, le consommateur est toujours en bas de la chaine alimentaire.
C'est pas si grave, ça dénote d'une innocente malignité, et n'oublions pas que les vrais problèmes sont au Mali.
Par contre ça m'a rappelé que Claude Villers nous avait diffusé ce premier album de Gotainer, dans son émission Pas de Panique, et que c'était sympa et sans prétention.
C'était en un autre temps.
J'ai failli le racheter sur Itunes pour le partager, et puis comme j'avais acheté le vynile, j'ai préféré l'emprunter ailleurs.
Voilà.
Je pouvais difficilement passer à côté.
La pochette est repoussante, mais la musique est bonne.
Enfin, pour ceux qui apprécient les quintettes de néo-hippies violoneux du Colorado.