Affichage des articles dont le libellé est variétés verdâtres. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est variétés verdâtres. Afficher tous les articles

samedi 25 septembre 2021

Gérard Manset - Royaume de Siam (1979)

Je n'aime pas du tout ce disque, hormis le titre qui ouvre l'album. Complaisance, prétention, facilités d'écriture et médiocrité des arrangements s'y donnent gaiement la main. Mais il y a quarante ans, je ne disais pas ça. Et sans celui-ci, il n'y aurait peut-être pas eu celui d'après, "l'atelier du crabe". Et j'ai mis quelques semaines à trouver des versions correctes des fichiers (il circule partout une version 160 kbps trop aiguë.) Et Gérard l'a mis au pilon, toutes les versions postérieures à 1983 sont tronquées, avec des titres empruntés à d'autres albums. Donc il doit quand même y avoir quelque chose de bon dedans.


https://www.mediafire.com/file/26tfphereqn43np/GM_1979_RdS.zip/file

dimanche 23 mai 2021

Henri Salvador - Intégrale 1951-1962, vol. 1 (2018)

Et pourquoi le volume 1 après le volume 2 ?
Et pourquoi pas ?

Il est plus jazzy.
Il faut dire qu'Henri avait été accompagnateur de Django Reinhardt dans les années 30.
Nous sommes maintenant au début des années 50, les arrangements orchestraux évoquent irrésistiblement le jazz hot, les chansons de Boris Vian, les films avec Martine Carol, les téléphones en bakélite, Les cars de poulice Citroën H1 "le Panier à Salade" . La voix est langoureuse, les thèmes des chansons de Henri sont l'amour toujours, et sinon aussi l'amour toujours, parce qu'on ne s'en lasse pas, elles se veulent légères et inconséquentes. Il évoque aussi les paradis de l'enfance, et ses racines créoles. Un grand nombre d'entre elles m'étaient inconnues, et ce qu'il y a d'incroyable, c'est le côté "Docteur Jerry et Mister Love" de Salvador : il peut passer du french lover au nigaud dégénéré dans le même couplet; et ça, commercialement, je ne sais pas comment ça pouvait passer. 
Fox-trot, mambo, cha-cha : on va salement se déboiter les fémurs à l'Ehpad.

Henri Salvador adorait faire l'andouille en photo (ici au studio Harcourt, 1946)

samedi 22 mai 2021

Henri Salvador - Intégrale 1951-1962, vol. 2 (2018)

La mystérieuse pochette moche designée par chaipaqui.
Cette semaine, j'ai croisé un copain imaginaire, dans une discothèque de prêt à très très long terme, et il m'a montré sa collection de 63 disques de Henri Salvador ! Il en a une presque aussi grosse longue importante que ma collection de Steve Roach ! J'ignorais l'existence d'une telle intégrale Henri Salvador 1951-1962. 
Plus ça va, plus je découvre l'emplacement exact des bornes de mon ignorance, tellement qu'elles étaient enterrées profond. 
D'ailleurs cette intégrale est inconnue chez discogs, mais reconnue chez Amazon.
Et je désespérais de réentendre un jour "Dracula cha-cha-cha" (1959-1961) ou "Gondolier" (1958) que je n'avais plus que sur de vieilles cassettes ferrochrome sans dolby. J'ignorais aussi que "Gondolier" c'était une parodie de Dalida, quand c'est paru j'étais pas né, comme le poisson, mais c'était déjà drôle comme ça, tout seul. C'est rare, une chanson parodique qui reste drôle quand son sujet d'hilarité est sorti des mémoires. Faut qu'elle ait un potentiel intrinsèque. Mais peut-être que d'autres vieillards maniaques se rappellent de la version de "Gondolier" de Dalida comme je me rappelle de celle de Salvador.
https://www.youtube.com/watch?v=12L_HekmkMU
En fait, il y a déjà eu le début d'une intégrale de cette période, publiée chez Frémeaux et Associés, mais qui pour l'instant part de 1942 et s'arrête en 1958 depuis plusieurs années. J'y butine au passage le texte des livrets de ces doubles CD, c'est la première fois que je vois un biographe démonter la gueule de son héros, et ça semble mérité.
On apprend tout sur son frêre maudit et occulté comme dans un roman de Christopher Priest, et sur son révisionnisme autobiographique.
Apparemment d'énormes projets de réédition digitale sont en cours. (Le support physique semble avoir vécu, même chez les bloggueurs nécrophages)
Ma femme me dit qu'elle en a ras le bol d'entendre toujours les mêmes rengaines, que Salvador c'est le comble de la grossièreté et du j'm'enfoutisme. Mais elle dit ça aussi de Steve Roach, et nos amis un peu inquiets se demandent ce qu'on fait ensemble depuis plus de trente ans, avec des goûts si différents. Quand je pense qu'il y a beaucoup d'autres gens qu'elle qui se fichent autant de l'intégrale d'Henri Salvador que de celle de Steve Roach, ça me donne envie de pleurer de joie, quand je m'aperçois de toute cette connaissance que j'apporte à leurs âmes déshéritées. 
En tout cas, là, la science avance. Un grand coup.
J'ai encodé ça en vbr avec XLD, mon fidèle grognard qui détermine lui-même la compression mp3 en fonction de la dynamique des plages musicales. De façon à ce que ça soit un peu dégradé par rapport à l'original, et qu'on vienne pas me dire que mes chansons tombées du camion, c'est du vol. A ce propos, Tchouang-tseu avait coutume de dire : "si ton meilleur ami te baise downgrade en vbr, ne bouge pas : il pourrait jouir".
Bon courage pour trouver un disquaire ouvert qui l'ait en rayon, par contre.
Voici la liste des titres.




Je mets le CD 1, après on verra.


On verra le CD 2


Ou alors c'était le 3


L'important c'est qu'ils y soient tous


En tout y'en a 5.


Pour la connaissance intégrale d'époque avec les pochettes originales mais sans les musiques, on se reportera à l'épatant site :

vendredi 21 mai 2021

Henri Salvador - Homme Studio -1970​/​1975 (2021)

/////////////// Chronique de Francois Branchon sur l'excellent blog musical Sefronia :
Henri Salvador n'est connu du très grand public que pour deux périodes bien identifiées : celle rigolarde des années 60, quand il fait le con avec des chansons rigolotes ("Zorro est arrivé", "Le travail c'est la santé"...), profitant à fond des débuts de la télé, de la vague yéyé et de l'invention du Scopitone (juke-boxe à vidéos qui trônait dans les bars) qui lui permet des festivals de grimaces, et puis celle en 2000 de sa renaissance en crooner impeccable sous l'égide de la chanteuse Keren Ann ("Chambre avec vue"), une dernière vie en guide de révérence-référence.
Mais Salvador était beaucoup plus que cela, avec une vie musicale avant et pendant. Auteur-compositeur et bon guitariste dès les années cinquante (standards de la classe de "Syracuse", "Count Basie"...) et aussi - ce que révèle avec bonheur cette réédition-compilation du label Born Bad - tout au long des 70's, quand, en complet autodidacte (il était déjà son propre producteur dès les 60's, avec son label Rigolo), il s'installe un studio à domicile, empli de guitares, synthétiseurs, boîtes à rythmes, chambres d'écho, qu'il va utiliser seul. Une sorte de précurseur, qui produira là pendant une douzaine d'années en marge des morceaux destinés à Disney avec qui il est sous contrat, des chansons personnelles, bidouillées, expérimentales, publiées sur des singles-bides commerciaux dans un total anonymat. Des chansons qui sonnent aujourd'hui étonnamment modernes(...)

Pour une pochette faite à la main,
c'est une pochette faite à la main.
////////////////////// extrait du rédactionnel comme toujours incroyablement précis, intelligent et érudit sans être chiant, c'est pas comme moi, de chez Born bad Records, accompagnant la sortie de l'album //////////////////////
«Ma femme m'a tellement bien compris qu'à présent elle peut penser pour moi. Quand elle a une idée, pour ainsi dire, c'est une idée de moi!» 
(Télé Magazine, 1972)
Jacqueline va le façonner et l'émanciper. Quand il l'épouse en 1950, c'est une jeune femme discrète et érudite qui prendra peu à peu en main sa carrière. Elle imposera ses vues et son tempo frénétique. Témoin du showbiz, Jacqueline constate que les artistes, écartés des discussions professionnelles, sont souvent spoliés. Henri brise tour à tour les chaînes qui l'unissent à Philips, Vogue, Barclay, son éditeur, son manager, son impresario, et devient autonome. Les Salvador se familiarisent avec les ficelles de la production, de l'édition, du pressage, de la distribution et de la promotion. Il y aura toujours chez eux de quoi enregistrer une maquette. L'appartement est truffé de magnétos. Un au pied de son lit pour la guitare. Un autre dans son bureau pour le Steinway. Sur tous les fronts il collectionne les hits, invente, parodie, adapte, produit."
(..) Avec sa console et ses bobines, Henri multiplie sa voix et harmonise à l'infini. Tout est fait à l'arrache mais non sans application. Il s'amuse avec les sons décalés des synthés, s'éclate avec les boîtes à rythmes. Il utilise tous les beats préenregistrés, teste les 'fill' en boucle pour générer des beats alternatifs, joue avec les vitesses, programme ses propres rythmiques parfois loufoques. Musicalement, ce virage artistique change le groove. Salvador s'est inventé un jazz mécanique qui prend son swing dans les guitares et son tonus dans les vocals. Peu doué à la basse, il se débrouille avec ses cordes et son clavier Moog. Pour habituer les auditeurs à ce nouveau style, la PAM produit d'abord quelques face B de 45tours – On n'est plus chez nous, ou l'histoire de deux scat-men interrompus par un passant qui cherche la place de l'Opéra. Puis une face A: Ah ce qu'on est bien quand on est dans son bain enregistrée dans la salle de bain, le hit de Noël 1970. Et enfin le premier album autoproduit : Les Aristochats, distingué par l'Académie Charles Cros en 1971. Jacqueline tient les rênes, la calculette et… les clés du studio où elle enferme parfois Henri pour qu'il compose. Il ne sort que pour travailler ses shows télé.



/////////// Pensées ultimes de John Warsen, tome XVI, p.396 et suivantes : 

On n'est plus ici dans la veine du crooner jazzy, ni dans les délires franchouillards du label Rigolo, mais on n'en est jamais très loin non plus; il y a une prise de risque, un fourbi, des trouvailles, des trucs ratés, aussi, parce que ça s'entend qu'il est tout seul, un mec qui n'a peur de rien expérimenter, à plus de cinquante ans; bien sûr, il y a la disneyification rampante sur quelques titres, et les blagues populo, pas toujours très recherchées... Fallait bien bouffer... "La vie, c'est comme jouer du piano, c'est dégueulasse si tu joues faux" (in "Le bilan")
...du coup je trouve un bon article sur cet aspect peu reluisant de sa carrière
bien que ça soit sans doute moins pire que son soutien à Sarkozy en 2007... mais bon, qui me fera encore politiquement bander quand j'aurai 90 ans ? difficile de le savoir à l'avance. Surtout si d'ici là, les élections sont abrogées par décret.

vendredi 20 novembre 2020

Dalida By Ibrahim Maalouf (2017)

Je vous avoue sans fausse honte que je n'ai jamais été un grand fan de Dalida (darladirladada), même quand elle sortait avec Arnaud Desjardins, l'Emmanuel Carrère de sa génération, tant au niveau de l'auto-fiction littéraire (sous prétexte de développement personnel au rayon spiritualité vivante de la Fnac, fermée pour ne pas faire concurrence à ma bibliothèque encore démontée dans le garage), que celui sans doute bien plus important de l'ouverture des chakras, car la culture, ce n'est ni l'intelligence, et encore moins un gage de sensibilité, et c'est pas en lisant "Tu Es Cela, À la Recherche du Soi IV" que tu vas alléger ton égo, et puis c'est pas non plus ton Desjardins qui va tailler la haie, Desjardins dont je biberonnais pourtant avidement entre deux portos les ouvrages, ou plutôt les recueils de causeries vantant les vertus de la prière et de la méditation tandis que lui-même contait fleurette à Dalida (darladirladada).
Je veux bien croire que Dalida (darladirladada) a eu une vie très triste, presque autant que ma mère, riche en rencontres mais pauvre en lithium et relativement dénuée d'ascenseurs au fond des précipices, alors elles chantaient tout le temps pour donner le change mais rarement d'une seule voix, car ma mère n'aimait pas Dalida, parce que mon père lui avait bourré le crâne et qu'elle ne voulait rien en connaitre alors que ça la défrisait pas d'entonner des ritournelles sentimentales à tue-tête, à toute heure et en tous lieux genre Ramona, quand j'essayais péniblement de déchiffrer dans ma chambre sur ma guitare en bois les tablatures pour basse et clavecin du premier Motörhead pieusement retranscrites par Marcel Dadi.
Si je me réfère aux écrits gnostiques de Sainte Ghibellini, dits aussi manuscrits de ma mère Morte, également appelés manuscrits de Qumran, un ensemble de parchemins et de fragments de papyrus principalement en hébreu, mais aussi en araméen et en grec, mis au jour principalement entre 1947 et 1956 à proximité du site de Q du site de Qumrân, en Palestine mandataire, le parcours existentiel de l'Egyptienne me fait vraiment songer a ce passage des versets apocryphes mais ça pourrait tout aussi bien s'appliquer à ma mère :
Si on regarde bien, on voit bien que tout le jeu social consiste à faire croire à l’autre qu’on est plus heureux que lui, et qu’en réalité tout le monde est très malheureux. 
D'aussi loin que je m'en souvienne, l'initiation spirituelle parentale basée sur le mépris de la chanson dite "de variété" pour en masquer la fadeur, le mensonge et la monotonie avait poussé sur un terreau fertile, et le bonheur de Dalida me semblait factice, plaqué. Plastique. Simulé. Commercial. Et pendant longtemps, la version d'Henri Salvador du Gondolier de Dalida (darladirladada) m'a fait me gondoler sans même me rendre compte qu'en réalité j'étais très malheureux. Comme ma mère, et comme Dalida. Salvador me suggérait de soigner cette fragilité par une sorte de nihilisme punkoïde, mais les punks n'avaient pas encore été inventés, et je n'étais pas encore prêt à envoyer valdinguer mon éducation bourgeoise.

Merci Henri.
Ta version de "Come Prima" est moins irrévérencieuse, mais elle est moins drôle.
Mais n'empêche même que en fait, pendant ce temps, Dalida elle a chanté (darladirladada), et puis soudain elle est tombée sur le passage des versets apocryphes sur mon vieux blog, et puis glarg ! et couic. 
Whisky et barbituriques, le cocktail "Bonsoir tout le monde" des winners.
Alors que ma mère, dont nous commémorons le 10ème anniversaire du décès en ce jour, elle l'a joué rock'n'roll, mais pas pareil.
Et puis, il faut savoir privilégier la commémoration choisie à la commémoration subie. Il est certain que le 20 novembre, mon coeur joue un peu de la Trompette des Maures, comme Ibrahim Maalouf.

Et je contribue ce jour à la couronne de fleurs de LJ*, qui vient de perdre sa maman.
Qu’est-ce que je lui dis ? que perdre une maman, c’est une porte qui s’ouvre sur le vide, parce qu’on en a qu’une ? la mienne, je l’ai aimée, mais assez mal, finalement, et j’aurais aussi beaucoup de remarques peu constructives à faire sur mon développement extra-utérin. Il est un peu tard pour en débattre avec qui de droit, et puis ce n’est pas trop l’esprit de la commémo, et attention : comme dit le wiki,
la tradition politique des commémorations et des fêtes joyeuses tend à être supplantée par celle du devoir de mémoire qui porte sur des événements malheureux. On assiste récemment à une multiplication des commémorations, notamment les commémorations communautaires, qui, d'après André Kaspi, diminuent l'effet de chacune d'entre elles.
Je le connais pas, moi André Kaspié, mais je vois très bien de quoi il veut parler à mots couverts.
et à la fin, quand comme moi Dalida elle ne sort plus, elle fume de façon compulsive et multiplie les insomnies... il faudrait être une machine pour ne pas avoir la larme à l'oeil. Enfin, je ne fume plus, j'ai perdu cette liberté, mais je ne m'en vante pas, car c'était une prison.
Et son karma, dirladada ! tous ses amis qui se suicident. 
Affreux, affreux. 
Je te demande humblement pardon, Dalida (darladirladada). Où que tu sois. J'étais jeune, beau et con à la fois, et je ne savais pas, dirladada. Excuse-moi pour le tutoiement, c'est parce que je suis intimidé. Ou alors, peut être avais-tu vu Rust Cole dans True detective, complètement imbibé au Cioran-19 ?
"Je pense que la chose honorable à faire pour les espèces est de nier la façon dont on est programmé, de cesser de se reproduire, et de marcher main dans la main vers l’extinction, une dernière fois frères et soeurs, en choisissant de renoncer à un marché de dupes."
http://jesuisunetombe.blogspot.com/2014/03/trou-detectives-2014.html

Surprise : sous la houlette d'Ibrahim Maalouf, ce que Dalida a a laissé derrière elle en claquant la porte de la vie dans le sens de la sortie, ces chansons (a)variétoches (darladirladada) prennent une patine chêne clair, alors qu'au départ ça me semblait du formica® (marque déposée de bois stratifié, utilisé dans l'ameublement de cuisine des années 60). 
Les arrangements sont inventifs et somptueux, les interprètes convaincus, c'est réjouissant et pas du tout compassé, plutôt habité, comme commémoration. Chapeau les artistes.

https://www.deezer.com/fr/album/48937592

Comme pour beaucoup d'entre nous, les premières méditations de Dalida
lui permirent surtout de rationaliser son échec. 


dimanche 22 décembre 2019

Pierre Vassiliu ‎- Voyage (1975)

Acheté d'occasion dans les années 80, ce disque n'a pas été trop usé, l'ère hippie était déjà finie, même à Montpellier où je vivotais d'amours étudiantes, haschichines et dépressives (se reporter à mon blog de slips sales lavés dans le secret de l'écriture invisible pour plus de détails).  En rippant le vinyle je l'ai réécouté, pour voir. J'y entends surtout les échos de la tribu Vassiliu, zéro limite à l'époque, si je disais que ça a mal vieilli on me prendrait pour un jaloux frustré, et on n'aurait pas entièrement tort, j'observerai donc ces réjouissances passées d'une oreille compassionnelle, ça sent un peu le disque de bouteilles vides et de cendriers pleins, heureusement pleins de choeurs féminins aussi, et masculins, les choeurs c'est la vie.
J'ai lu dans Télérama qu'il y avait une controverse autour de la chanson "Pierre, Bats Ta Femme" qui ouvre l'album; franchement, si c'est pas des conneries de journaliste, c'est triste.
Et que dire, que penser du selfie cochonnou de "Déshabille-Toi" (je veux voir tes fesses) ?
Les Nouvelles Connasses vont-elles brûler Vassiliu ?

https://www.mediafire.com/file/wyb0y1idld1sel1/PV.oyage.zip/file


Tracklist
Pierre, Bats Ta Femme 7:07
Messieurs, J'Vous Sers Quoi ? 4:01
Deshabille-Toi 4:24
Seul 5:05
La Ronde 2:00
Souvenirs De Bal 3:59
Enfant Roi 3:54
Le Vent Souffle Ou Il Veut Et Quand Il Veut 8:49"

(les Inrocks)

jeudi 11 octobre 2018

Les Charlots ‎- Caf'Conc'Charlots (1968)

Mon blog est fermé, je sais, c'est pourquoi j'antidate cet article.
Quand je vois les affreuses compiles des tubes réorchestrés des Charlots qui sortent sur amazon, je ne peux pas rester de glace.







lundi 5 mars 2012

Les Charlots - Paulette (1967)

N'importe quel album des Bidasses en folie Charlots fera l'affaire, et il est étonnant que je n'en aie posté aucun quand j'étais plus jeune et plus tombal.
Oubli mémorable, oxymore à Venise, et derechef réparé, sauf qu'il faudrait que j'aille remettre le nez dans les morceaux tchourés sur Y m'ule, y'avait d'autres pépites, mais la mine d'or est un peu effondrée. 
J'écoutais ça un peu effaré chez mon cousin, vous savez le fils de mon oncle, et même mon père en avait acheté un vynile à la Coopérative du CNET de Lannion alors qu'il semblait tenir en haute mésestime la gaudriole populaire, mais des fois il aimait bien rigoler un coup quand même, comme quoi il ne faut pas généralliser deux gols avec deux ailes.




au vu de leur impayable fin de carrière
aux Ass's et Dicks du pestacle, 
je dirais qu'il faut savoir se retirer à temps, 
comme disait mon grand-père à ma grand-mère 
avant l'invention de la pilule, 
sinon gare aux conséquences ! 
Et maintenant que je suis là, 
moi je fais quoi ?


Les hasards de la programmation (mes posts sur ce blog sont souvent rédigés plusieurs semaines à l'avance, suite à l'affaire Seroplex) font que Gérard Rinaldi rejoint in extremis le club des membres de plein droits de "je suis une tombe".
Repose en paix, Gégé, t'as bien bossé.
Si tu vois une grande lumière dans les bardos, barre-toi en courant !

à signaler un irréductible gaulois qui propose une quasi-intégrale, dont les vinyles sont malheuseument bien usés :

https://mfp666.blogspot.com/search/label/Les%20Charlots