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samedi 23 juin 2018

Maurice Benin - Je vis (1974)

Grand prix du Disque Pénible de contestation gauchiste qui empêche de réviser pendant les épreuves du Baccalauréat 1979 au lycée Félix le Dantec à Lannion (22)

Un avis éclairé

Le rip du CD (plus réussi que mes rips vinyles, un peu usés)

- l'extrait des paroles qui donne envie d'en entendre plus :
"Je vis / un peu comme on trimballe une envie de pisser le long des pissotières et qu'on ne pisse pas"


bref, un disque recommandé par les urologues pour détecter d'éventuels problèmes prostatiques, ce qui, 44 ans après la sortie du disque, serait tout à fait compréhensible.

samedi 16 juin 2018

Maurice Bénin - Peut-être (1975)

 J'ai déjà rippé un vinyle de Maurice (dit aussi Morice, et on pourrait carrément dire Momo en voyant ses photos de jeunesse) sur ce blog mais je n'arrive pas à le retrouver.
Toujours est-il qu'à force d'écouter le concert de Thiéfaine inédit de 78 - qui n'est pas pire que ça - j'ai eu des réminiscences, et je me suis mis à farfouiller dans mes 30 cm au garage, dans la période où l'utopie avait le vent en poupe.
Et voilà comment j'ai fini par fiche mon après-midi en l'air.

Maurice Bénin était un croisement contestataire, contestable et improbable entre / rappelait de très loin par temps de brouillard / Maxime Le Forestier pour les guitares en bois, Léo Ferré pour l'imprécation libertaire, mâtiné de Bernard Lavilliers pour son questionnement sur le rapport au public et sur le statut de l'artiste, tout ça en beaucoup moins rigolo que Font et Val et beaucoup plus biologique que François Béranger.
Je dis cela pour vous faire fuir, car son oeuvre est d'une radicale altérité irréductiblement protéiforme et marginale.  
Quarante ans après avoir subi pour la première fois ses harangues métaphysiques, j'en ai encore la chair de poule. Elles me hantent parfois autant que certaines égéries prépubères de l'époque, c'est dire. Certaines restent d'une actualité brûlantes (pas les égéries, depuis longtemps retournées en poussière, les questions, celles qui touchent à l'environnement, au rapport à soi, aux masques sociaux), d'autres ne se posent plus depuis que le gouvernement met des trucs dans notre bouffe pour qu'on ne se rappelle pas des trucs qui fâchent.
A notre époque, avec sa grosse tête de bougnoule protestataire, Maurice se serait sans doute radicalisé sur Internet, par chance dans les années 70 il n'a pu qu'aller vivre en communauté et vendre ses disques par correspondance - c'est comme ça que je me les suis procurés, et ils mettaient un putain de mois pour arriver.

Il faut l'entendre éructer "Parce qu'un jour j'ai dégusté des patates auvergnates / un jour de manifestation de cultivateurs bretons / je suis un chanteur engagé / parce qu'un jour je me suis étonné du prix des chaussettes en nylon / comparativement au prix du beurre / qui ne cesse d'augmenter / je suis un chanteur engagé" avec un accent péruvien sur un air faussement traditionnel pour mesurer combien il pouvait décalotter les cerveaux adolescents sous Pompidou et Giscard.

Rip 192 kbit/s à la platine
scan des pochettes à la main par Skâhn de Traviole
la saucisse du chef est livrée dans son étui

Peut-etre.zip

vendredi 16 février 2018

François Béranger - "Ça doit être bien..." (1971)

Résumé :
Warsen tente de retourner au milieu des années 70, pour y établir un campement provisoire, puis une colonie de peuplement.
Avec François Béranger, Guy Béart et Robert Fripp, ils vivront d'amour, d'eau fraiche et des espoirs nés du programme commun d'union de la gauche de 1974, en brûlant des vieux numéros du Figaro Madame pour se réchauffer.
Malheureusement, nous sommes en 2018, et c'est Bachar, Vladimir et Donald qui mènent la danse.







samedi 10 février 2018

françois béranger - Participe Présent (1978)

Allons-y pour les vieilleries qui rajeunissent.
Ca doit être l'effet Notre-Dame-des-Landes.
Ou alors, le fait d'avoir substitué du Griffonia Simplicifolia aux neuroleptiques.


François Marie Béranger, né le 28 août 1937 à Amilly (Loiret) et mort le 14 octobre 2003 à Sauve (Gard), est un chanteur libertaire français, qui connaît une forte notoriété dans les années 1970.

Le père de François est André Béranger, tourneur, militant syndicaliste aux usines Renault puis député de la Nièvre de 1946 à 1951, et sa mère, Jeanne Sauvegrain, est couturière à domicile, à Suresnes.
François Béranger interrompt des études classiques à 16 ans, en 1953, et entre chez Renault à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), qu'il quitte pour s'engager dans une troupe de théâtre amateur itinérante, la Roulotte entre 1954 et 1958.
Après avoir été appelé pendant la Guerre d'Algérie, en 1958-1960, affecté aux transmissions, il revient brièvement aux usines Renault, puis travaille à l'ORTF, comme régisseur et réalisateur principalement, avant de se lancer dans la chanson.
Avec son épouse Martine, ils sont parents d'Emmanuelle et Stéphane.
Il se fait connaître au début des années 1970 lors du renouveau de la chanson française, imprégnée de folk, portée par des thèmes contestataires, aux côtés notamment de Dick Annegarn, Catherine Ribeiro, Mama Béa, de l'occitan Joan-Pau Verdier.
Des chansons comme Tranche de vie, L'alternative, Rachel, Participe présent l'imposent comme une des voix militantes de cette époque. Il participe à la musique du film de Gébé et Jacques Doillon, L'An 01 dans lequel il fait d'ailleurs une apparition.
Peu de temps avant sa mort, François Béranger enregistre un album consacré au répertoire du chanteur québécois Félix Leclerc (le disque sera publié après sa mort). Il se produit pour la dernière fois à Paris en septembre 2002 au Limonaire. Sa toute dernière apparition sur scène a lieu à la Cigale, à l'occasion d'un concert de Sanseverino. Ce dernier, qui avait enregistré et joué Le Tango de l'ennui, l'avait invité sur scène à chanter ce classique de son répertoire.
Il meurt des suites d'un cancer à son domicile, à 66 ans.
Le 17 octobre 2003, après des obsèques à la paroisse Saint-François de Montpellier, il est inhumé au cimetière du Champ Juvénal de Castelnau-le-Lez dans le caveau familial.


(wikipedia)

jeudi 17 décembre 2015

[ Repost v2 : Réup total recall ] Liévaux-transfo : passage public + porte 50 (1979/81)


Rajout tardif et antidaté de ces deux indispensables de ma musicothèque d'éternel adulescent, pierres glandulaires de mes 18 ans que je réécoute parfois la nuit quand tout le monde dort.
Je ne vais pas vous faire l'article, il y en a de forts bien faits.
Vynils rippés à la main et à la louche, arrangements rococo... pour amateurs avertis, accompagnés de leurs parents.
Y'a même une étonnante "mauvaise graine" sur la prostitution enfantine, thème pas facile pour un chanteur de variétoche.
Point Barre.

LIEVAUX-TRANSFO : PASSAGE PUBLIC
Le sauras-tu un jour (version courte) (Jean-Yves Lievaux / P. Dattas)
Le téléphone (Jean-Yves Lievaux / Y. Marquette)
 Jefferson (Jean-Yves Lievaux)
Je jette dans la vie (Jean-Yves Lievaux / P. Jutteau)
Passage public (J.C. Touzet)
 J’ai mis pour moi (Jean-Yves Lievaux / J.C. Touzet)
 Marcher tout seul (Jean-Yves Lievaux / J.C. Touzet)
 Le sauras-tu un jour (version longue) (Jean-Yves Lievaux / P. Dattas)
 Quand j’y pense (Jean-Yves Lievaux)
 Petite soeur (Jean-Yves Lievaux / Y. Marquette)

LIEVAUX-TRANSFO : PORTE 50
Mauvaise graine (Jean-Yves Lievaux / J.C. Touzet)
 Gamin tirelire (Jean-Claude Collo / Jean-Yves Lievaux)
 Cellule 317 (Jean-Claude Collo / Jean-Yves Lievaux)
 Porte 50 (Jean-Yves Lievaux / J.C. Touzet)
 Le théatre millénaire (Christian Hee / J.C. Touzet)
 Je suis fêlé (Jean-Yves Lievaux / P. Jutteau)
 [Edit ]novembre 2012 : Aux environs d'étoiles (j'ai pas les crédits, mais j'ai réparé mon CD)


http://www.mediafire.com/download/pcbu2pxagpby13m/LTransf-_la_compile_a%CC%80_Warsen.zip

Enjoy !

15/12/2015 à Marignan, ou presque


dimanche 8 novembre 2015

Guy Béart : Je suis vivant et vous êtes morts (clap de fin)

Clique sur l'image, et il se passera un truc.
C'est l'automne.
Les vieillards ne passeront pas l'hiver, même celui qui a écrit "Feuille vole", cette redoutable antienne des années 60. (antienne = refrain, souvent bref et de préférence chanté, avant et après un psaume) :

"et moi, j'aime cette feuille qui voudrait voler, 
car qui ne veut pas voler est déjà enterré
Feuille, vole vole, tombe, tombe aussi. 
Pauvre feuille folle, merci !" 
Sic transit.

Evidemment, nul n'ignore aujourd'hui que Guy Béart était le pseudonyme de Philip K. Dick, que celui-ci avait choisi pour disparaitre de la scène publique et échapper au fandom SF, parce qu'il ne parvenait plus à écrire de SF sans glisser de nouvelles théophanies dedans, et ça l'agaçait.
C'est pourquoi il se contenta entre sa pseudo-mort en 81 et sa crise cardiaque sous pseudonyme le mois dernier, de trousser quelques ritournelles SF, que seuls les happy fews pouvaient décoder (la puce leur avait été mise à l'oreille par la pochette de disque que Moebius lui avait torchée entre deux crobards dégueulasses pour Inside Moebius, son décevant journal intime. Lui seul était au courant, et il emporta son secret dans la tombe.)


La preuve irréfutable de ce que j'avance.

Ce coup-ci, je crois bien qu'il est mort pour de vrai. 
Mais au fait, lequel des deux vient de disparaître ?
Est-ce le Guy Béart qui rédigea "Le dieu venu du Centaure", roman qui préfigure les affres et les D-Liss de la pornodépendance 30 ans avant l'apparition d'Internet sur Terre, ou le Dick qui composa "Les collines d'acier", redoutable ritournelle SF qu'il chanta à la fête de l'Huma en 71 ? 

Dans sa biographie très documentée, Emmanuel Carrère reste étrangement muet sur la question. 
En tout cas, c'est l'occasion inespérée de réécouter l'album qui me plaisait bien quand j'étais petit, et qui me plait toujours aujourd'hui.
Ca valait le coup d'en faire un gif animé, bondiou.
C'est dommage qu'il ne se déclenche qu'une seule fois, à l'ouverture de la page, ou en cliquant sur l'image ci-dessus. 
Mais nos ingénieurs sont sur le coup. 
Tout porte à croire que c'est un problème de cache.
Nous vous tiendrons informés d'heure en heure.



L'album hyper-secret de Dick Béart :

http://www.mediafire.com/download/dqboobi6boq7gll/LAB_Vol4.zip

Ne ratons pas une occasion de  nous monter le bourrichon, en évoquant nos précédents travaux sur le Très Saint Homme.

http://jesuisunetombe.blogspot.fr/2014/08/les-annees-beart-volume-4-1965-66.html

http://jesuisunetombe.blogspot.fr/2009/12/guy-beart-nest-pas-mort.html

Repose en pé, guy.
Désolé d'avoir lâché le morceau sur ta nécro, phil.

Je vous lèche, parce que j’entends l’ambulance arriver et je vois les infirmiers en sortir, ils n’ont pas l’air très contents et il va falloir que je vous quitte.

mardi 10 février 2015

[Repost] Maxime Le Forestier - l'hymne à 7 temps (1976)


2 Juillet 2009

Evidemment que Maxime a raison de traiter les internautes de pétainistes - qui ne dit mot, qu'on  danse avec les poules en écoutant du mp3, et soutient le système, et celui du téléchargement illégal devient un repaire de tristes blaireaux avec des disques durs pleins de trucs qu'on n'a même pas assez d'oreilles pour se les mettre dedans.
(voir le lien ci-dessous pour s'en convaincre)
http://www.alainfinkielkrautrock.com/ce-matin-je-me-suis-reveillee-et-jetais-morte/

Dans un monde idéal, j'écoute de la musique que je trouve à profusion sur internet-la-mediathèque-de-babel, et si elle me plait je l'achète sur iTunes ou sur amazon. Mais en réalité, c'est assez rare - et je n'ai jamais une clé usb assez grosse pour écouter ce que de toute façon je n'ai le temps que d'entendre, vu que je suis toujours en quête du disque qui me manque pour apprécier l'instant présent. (à sa juste valeur, sans doute)
Bon, je me voyais assez mal racheter ce vynile de 76 que j'avais payé au prix fort, en sesterces de l'époque. Mais bon, c'est l'argument de certains pirates, et il permet tous les débordements.
Je n'ai jamais dit que c'était une bonne idée de dépouiller les artistes de leurs moyens de subsistance.
Voici un etat des lieux d' une filière qui respecte une certaine équité dans la part de chaque acteur :

Depuis la fin mai, les éleveurs dénoncent avec véhémence le prix auquel les laiteries leur achètent leur lait. Des 220 € les mille litres, tarif moyen alors constaté, ils sont parvenus à 280 € au cours de négociations très tendues. Un tarif qui ne semble pas vraiment satisfaire l’intégralité des producteurs puisque des actions sont encore en cours.
Cette crise est symbolique des travers d’une société de consommation où le "toujours plus et moins cher" domine. La comparaison avec une filière 100 % bio, de la production aux distributeurs, est à ce titre éloquente. Quand les producteurs conventionnels ont fixé la barre à 290 € les mille litres (montant qui reste à atteindre à ce jour, N.D.L.R.), les acteurs laitiers de Biolait, principal fournisseur de lait du réseau de magasins Biocoop sont payés en moyenne 430 € les mille litres.

A ce niveau tarifaire, très au-dessus des prix pratiqués en agriculture conventionnelle, même si les rendements par vache sont inférieurs (à race identique, en moyenne 20 % de moins), la pérennité des exploitations est assurée tout en assurant un revenu décent à l’exploitant. Il est vrai que les parts du transformateur et du distributeur sont sensiblement inférieures à celles que l’on rencontre habituellement, avec respectivement 21 % et 37 % de la valeur du prix de vente final, quand l’éleveur, à la base du système, obtient 42 %. Un vrai modèle équitable

Que les consommateurs que nous sommes tous en tirent leur conclusion personnelle.
au passage force est de constater que le libéralisme quand il se conjugue au respect mutuel , n' est pas dépourvu de qualité
et c' est bien la cupidité qui est notre vrai ennemi intérieur , qui a tendance à détruire tout ce qu' elle touche
et c' est bien un élan intérieur qui nous détourne de notre tendance egoistement et betement cupide , ce qu' aucune loi ne pourra faire aussi bien.
(emprunté sur un mail reçu perso)
Comme le faisait remarquer une amie, il est malaisé de me justifier karmiquement quand c'est par du travail volé aux autres que tu te fais pardonner d'avoir volé le travail des autres.
C'est pas du partage, c'est du vol à l'étalage.
Et c'est cet assentiment en creux de toute la communauté (réduite à des petits yeux rouges, des ventres affamés sans oreilles derrière leurs écrans) qui permet de songer au pétainisme digestif internautonier, auquel répond le pétainisme délatoire de Pharos.
Au début, je n'étais pas un tel trou du cul, mais il semble que dans ce domaine, la fonction crée l'organe.

Et maintenant, un peu de musique ancienne.
(lien megaupload pété)

14 Janvier 2015
On continue de me demander ce torrent sur t411 alors que le dernier seed est mouru depuis bien avant l'attentat à Charlie Hebdo.
Je mets donc le lien dans les commentaires, tralalère.

samedi 3 janvier 2015

Wally, c'est marrant



Wally, il est marrant.



Des fois c'est un peu con, mais c'est encore meilleur.



Des fois, c'est même très très con.



Il y a 99 chansons sur le disque, et je serais vraiment un enfoiré de le mettre en écoute gratuite.
Bon, ok, ça m'arrive, mais là, franchement, achetez-le !

samedi 21 juin 2014

Maxime Le Forestier - N° 5 (1978)

Ma contribution à la fête de la musique.

... c'est vrai que la chanson "Je veux quitter ce monde heureux", je peux me l'imprimer sur le t-shirt, l'inhaler en fumigation et me l'injecter en suppositoire en priant pour qu'elle fasse effet.
Surtout que je me rends compte que j'avais déjà uploadé ce disque en 2009, que je l'ai perdu, oublié puis retrouvé avant de le resservir, c'est pas bon signe ni sur mes capacités à me renouveler ni sur les statistiques de fréquentation de ce blog à moyen terme.
Tant pis.
Passons.

2/ Le disque

mardi 3 juin 2014

[Repost] Imago - Folle avoine (1976)



22 févr. 2009
le retour de la vengeance des 33 tours hantés: 
toujours aussi mal enregistré à partir d'un vinyle usé... 
mais c'est dans l'ordre des choses, on les a tant aimés ceux-là...

[Edit] (de Nantes) du 3 Juin 2014

Après la réédition de leur second album,
j'exhume son bienheureux prédécesseur.
J'ai réécouté ce premier album d'Imago, 
sorti en 1976
toute la semaine dernière,
en repeignant les portes,
ô combien nombreuses, 
de ma si vaste demeure
qu'il y reste des pièces
dans lesquelles je ne suis pas encore entré.
En 1976, j'avais cette tête là.

Une tête à écouter du Imago, quoi.
J'ai un peu bougé depuis
alors que le premier album d'Imago, que dalle.
D'où la fureur des appelés
(et la jubilation des élus)
à graver leurs prénoms 
dans les sables bitumineux du temps !
On dira c'qu'on voudra, 
on aura beau s'la tirlipoter dans tous les sens,
l'année 1976 ne changera pas tellement au cours des prochains millénaires.
Je reste assez confiant dans le passé.

[Lien réactualisé 2014]

Je ne sais plus comment j'ai fait, je crois que je les ai trouvés sur t411
et qu'ils sont de meilleure qualité que les précédentes versions.

jeudi 29 mai 2014

lundi 19 mai 2014

[Repost] Imago - portraits (1977)


3/02/2009

Le mec qui a rippé le vinyle avait pas mal usé le sien... il est rayé, il craque... pourquoi donc ai-je vendu le mien, qui était nickel, aux Puces il y a 25 ans ? pour pouvoir ensuite souffrir de son absence ?
On écoutait ça chez Claude Villers, dans "Marche ou rêve", où Nicolas Hulot faisait ses débuts de chroniqueur... heu, non, c'était dans son émission précédente, "Pas de panique", avec Patrice Blanc-Francard qui faisait le couillon sur "les aventures d'Adolf, le petit peintre viennois", un truc que plus personne n'oserait faire aujourd'hui.
Bref.


On croyait qu'écouter de la musique était un acte politique, parce que c'était de la chanson engagée.
Si vous avez une meilleure copie, n'hésitez pas...
Le lien est dans les commentaires, si je mens je vais en enfer !

[Edit] 19/05/2014

Sidéré par cette époque où les chanteurs avaient quelque chose à dire sur le monde et la société, sauf Gérard Manset, qui en bon bourgeois issu du XVIeme arrondissement proclamait dès 1976 "je n'ai rien à raconter", alors que ça allait mettre 10 ans à se confirmer.
Et ça avait de la gueule aussi, bien que le volet social de ses vertiges métaphysiques s'en soit toujours ressenti, l'empêchant pour toujours de participer aux meetings de Jean-Luc Mélenchon.
Comme un gentil auditeur me faisait remarquer que les 2 albums d'Imago n'étaient plus dispos en download, j'ai trouvé un enregistrement de ce second opus bien meilleur que l'ancien.

http://www.mediafire.com/download/n6nppf22kffe599/IP77.zip


[Edit : repost mortem] 18/05/2019


Ce coup-ci, j'ai trouvé un fichier flac, dont j'extraits un mp3 à 320.

https://www.mediafire.com/file/rctrz415b846qvd/Imago_-_Portrait.zip/file

1977, nous voilà !


jeudi 2 janvier 2014

La Femme - Psycho Tropical Berlin (2013)

Le croisement des Cramps, des Beach Boys, et de la French Touch électro.
Un peu hype et parigot, évidemment, très proche des Limiñanas, dans leur psychédélisme nonchalant, mais il en faut !

samedi 2 juin 2012

[ Repost ] Gérard Delahaye - Le Grand Cerf-Volant (1976)


Très grosse claque prise à la fin des années 70, dans ma période François Béranger.
Un folk-blues acoustique tantôt âpre, tantôt bucolique, de la critique sociale en veux-tu en voilà, du mal-être d'humain en quête de son humanité comme s'il en pleuvait, des bluettes hypostasiées, et au final un univers très intime avec autant d'espoir que de noirceur.
Inégal mais inégalé.
Ensuite, il a surtout chanté pour les enfants, donc il ne peut être fondamentalement mauvais.

Acheté chez l'auteur.