samedi 10 février 2018

françois béranger - Participe Présent (1978)

Allons-y pour les vieilleries qui rajeunissent.
Ca doit être l'effet Notre-Dame-des-Landes.
Ou alors, le fait d'avoir substitué du Griffonia Simplicifolia aux neuroleptiques.


François Marie Béranger, né le 28 août 1937 à Amilly (Loiret) et mort le 14 octobre 2003 à Sauve (Gard), est un chanteur libertaire français, qui connaît une forte notoriété dans les années 1970.

Le père de François est André Béranger, tourneur, militant syndicaliste aux usines Renault puis député de la Nièvre de 1946 à 1951, et sa mère, Jeanne Sauvegrain, est couturière à domicile, à Suresnes.
François Béranger interrompt des études classiques à 16 ans, en 1953, et entre chez Renault à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), qu'il quitte pour s'engager dans une troupe de théâtre amateur itinérante, la Roulotte entre 1954 et 1958.
Après avoir été appelé pendant la Guerre d'Algérie, en 1958-1960, affecté aux transmissions, il revient brièvement aux usines Renault, puis travaille à l'ORTF, comme régisseur et réalisateur principalement, avant de se lancer dans la chanson.
Avec son épouse Martine, ils sont parents d'Emmanuelle et Stéphane.
Il se fait connaître au début des années 1970 lors du renouveau de la chanson française, imprégnée de folk, portée par des thèmes contestataires, aux côtés notamment de Dick Annegarn, Catherine Ribeiro, Mama Béa, de l'occitan Joan-Pau Verdier.
Des chansons comme Tranche de vie, L'alternative, Rachel, Participe présent l'imposent comme une des voix militantes de cette époque. Il participe à la musique du film de Gébé et Jacques Doillon, L'An 01 dans lequel il fait d'ailleurs une apparition.
Peu de temps avant sa mort, François Béranger enregistre un album consacré au répertoire du chanteur québécois Félix Leclerc (le disque sera publié après sa mort). Il se produit pour la dernière fois à Paris en septembre 2002 au Limonaire. Sa toute dernière apparition sur scène a lieu à la Cigale, à l'occasion d'un concert de Sanseverino. Ce dernier, qui avait enregistré et joué Le Tango de l'ennui, l'avait invité sur scène à chanter ce classique de son répertoire.
Il meurt des suites d'un cancer à son domicile, à 66 ans.
Le 17 octobre 2003, après des obsèques à la paroisse Saint-François de Montpellier, il est inhumé au cimetière du Champ Juvénal de Castelnau-le-Lez dans le caveau familial.


(wikipedia)

7 commentaires:

  1. Purée, ils mettent les noms des parents et le prénom des enfants sur Wikipédia ? On frôle le Parismatchisme.

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  2. Ne commence pas à blasphémer un dimanche pendant la lecture dirigée de l'Evangile.

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  3. J'ai écrit ça : "Ça reste mon album préféré de François Béranger. On est encore dans l'ambiance enfumée des MJC, des hippies gauchistes, du rêve de 1968 sauf qu'en 1978... "un rêve de dix ans, vieux, c'est déjà vieux" (Avril 78).
    Alors oui, les soixante-huitards commencent à trouver que le temps est un peu long à se débarrasser du vieux monde, et c'est l'Union de la Gauche PS-PCF-Radicaux qui forme l'horizon possible d'"Avril 78", et les révolutionnaires fatigués se prennent à tourner leurs yeux vers l'horizon électoral ("Les uns s'arment de peur les autres d'espoir", "demain nous donnera la réponse claire"...).
    En attendant les dictatures perdurent et font naître l'amertume tandis que le verbiage des poseurs de la militance approfondit la confusion : "le plus marrant c'est que ces mots viennent de mecs aussi crédibles que ceux qui gueulent au premier rang "Pinochet con, salaud, truand !" assis sur leur cul et fumant des trucs au prix exorbitant" "J'entends "Chili" je vois des chilomes, je m'dis "y a quelque chose qu'est pas clair, Chili va pas avec chilome" Jusqu'où ira-t-on s'enfonçant dans l'absurdité des slogans ? Derrière les slogans, le néant. Les modes passent avec le temps." (Participe présent).
    Du coup, un petit parfum punk en cette année 78, même si musicalement on est encore dans le prog-rock tardif et virtuose (les intermèdes hallucinants de Jean-Pierre Alarcen dans "qui est donc responsable ?"). Punk-prog à la limite dans la nouvelle et merveilleuse version de "Vous n'aurez pas ma fleur" ("Vous êtes les plus forts mais tous vous êtes morts, et je vous emmerde !"), avec juste l'adaptation parfaite de Woody Guthrie (Blues parlé du syndicat) pour ajouter une touche d'optimisme moqueur dans un ensemble rouge et noir comme le désespoir."

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  4. En revanche le lien ne marche pas... Même problème sur "Ça doit être bien".

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  5. En revanche le lien ne marche pas... Même problème sur "Ça doit être bien".
    et a quand Article Sans Suite et da capo ? BON C EST QUAND MEME BIEN TOUS CES François.

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  6. J'ai réparé le lien. J'avais laissé trainer un accent, ça ne tient pas dans la durée. J'étudie ta proposition.

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