mardi 25 décembre 2018

Eddy Mitchell - La Derniere seance (1977)

Pour vous éviter ça :


je suis passé très tôt cette nuit
pour être sûr de ne pas être surpris
et  je vous ai enfilé ça
dans vos petits souliers :




où l'on s'aperçoit en scrutant la rondelle
que Claude Moine écrivait chacune de ses chansons, 
même quand ça semblait mal recopié d'un standard américain.
Si j'ai dit une bêtise, je m'en excuse auprès des spécialistes, 
je débute en Claude Moine, alors qu'il n'est même pas mort.


https://www.mediafire.com/file/f5xrm3xb550benb/1977_-_EM_LDS.zip/file

lundi 24 décembre 2018

Flavien Berger - Contre-Temps (2018)

Tu vas tomber de ta chaise, mon petit lapin.
Comme l'avoue sans ambages
le chroniqueur des oreilles curieuses,
"Je vous le dis honnêtement : j’ai jamais vraiment accroché à Flavien Berger en 2015. Et pourtant, je me suis forcé à plusieurs reprises mais rien n’y fait, j’ai trouvé son album Léviathan trop perché et c’est pour ça que je ne l’ai pas chroniqué. Au final, je me suis laissé une seconde chance trois ans plus tard avec son second album intitulé Contre-Temps et cette fois-ci, c’est la bonne."
Comme j'avais eu la chance de l'entendre à la radio dans l'émission d'Eva Bester (la Madone du Spliff Spleen "un remède à la mélancolie", je comprendais bien que Flavien Berger était un être humain qui comme nous tous cherchait la lumière, j'avais bien flashé sur sa reprise de "Je pleure tout le temps" de la chanteuse des Honeymoon Killers, mais pour le reste, Levi attend, j'avais du mal aussi. Là, ça va carrément mieux, et je vais pas vous faire l'exégèse de Contre-Temps juste histoire de repartir en live, certains titres de l'album me touchent plus que d'autres, je veux simplement vous rappeler que la Presse catholique de gauche outrée par les exactions des Gilets Jaunes est unanime :

https://www.lesinrocks.com/2018/09/04/musique/rencontre-avec-flavien-berger-qui-contre-temps-un-impressionnant-disque-aventure-111121346/

https://www.telerama.fr/musiques/contre-temps,n5842237.php

https://www.lemonde.fr/m-actu/article/2018/09/21/flavien-berger-chanteur-a-fleur-d-emotions_5358310_4497186.html

dimanche 23 décembre 2018

Massive Attack, Young Fathers - Voodoo In My Blood (2016)

Rosamund Pike a perdu la boule de Noël.
Sauras-tu l'aider à la retrouver ?



Par ailleurs, John Warsen s'est fait enlever une boule (surnuméraire) à Noël.
Déplores-tu l'absence de photos post-opératoires ?

jeudi 20 décembre 2018

mercredi 19 décembre 2018

Charlélie Couture ‎- Quoi Faire ? (1982)

Quoi faire ?
c'était la question de Lénine, il me semble.
Il est venu à Pornic en 1906, mais on ignore s'il a fait du Trotski nautique.
Charlélie, lui, a toujours su quoi faire, c'était enregistrer des albums et encore des albums, bien après avoir sorti son chef d'oeuvre Poèmes rock, il a persisté, s'est entêté, nous a baratinés, s'est compromis dans des concerts de piètre facture, et puis il est sorti de nos radars, on était saoulés.
Et que fait-il aujourd'hui Charlélie, mmh ? avouez que la question vous laisse froids.
Quoi faire ? fait aujourd'hui partie avec Crocodile Point des disques les plus déprimants du chanteur mâchouillant, on aurait tort de s'en priver.

https://www.mediafire.com/file/8651x85h9cs34t2/CC_QF.zip/file

lundi 17 décembre 2018

Dan Romer - Maniac Soundtrack (2018)

J'ai bien aimé la minisérie "Maniac", avec Jonah Hill et Emma Stone, que je ne connaissais pas. Elle est très délirante par certains côtés, et très sage par d'autres, disant des choses assez simples sur la souffrance et sur le deuil, sous des dehors farfelus et/ou confus et/ou sophistiqués.
Quand son personnage fait des bouffées délirantes schizophréniques, Jonah Hill imite Rami Malek dans Mister Robot de façon très convaincante.
Et la musique est pas mal.

http://download-soundtracks.com/television-soundtracks/maniac-soundtrack-by-dan-romer/

dimanche 16 décembre 2018

Soulsavers - Broken (2009)

Après It's Not How Far You Fall, It's The Way You Land avec Mark Lanegan, le duo d'electronica anglais adjoint à l'équipe Dave Gahan, qui éclipsera progressivement Lanegan en prenant tout le lit chez les Soulsavers comme Di Caprio éclipse De Niro chez Scorcese, ou comme la lune éclipse le soleil chez Hergé, surtout dans Tintin et la Secte du Temple Solaire de la Lune.

http://decouvronsungroupe.blogspot.com/2016/03/episode-64-soulsavers.html

https://jesuisunetombe.blogspot.com/2018/06/soulsavers-its-not-how-far-you-fall-its.html


https://www.mediafire.com/file/rl7tytr6snt8j5i/S_B.zip/file


samedi 15 décembre 2018

Steven Wilson - To the Bone (2018)

Je suis en train d'écouter la playlist de Tom Waits "le meilleur de moi-même" sur Spotify tout en téléchargeant un vieux Dire Straits et en préparant une session sur iTunes avec tous les derniers albums que j'ai chopés sur exystence dans le même temps où je lis des chroniques délétères à propos du dernier disque de Steven Wilson.
Est-ce que ça me rend plus heureux ?
Les couleurs de son album me rappellent un vieux Richard Corben, dont le proverbial sens des nuances chromatiques n'est plus à prouver, alors que Wilson s'est érigé au cours des siècles en gardien de phare du rock progressif millésimé mid-70's. Ce coup-ci, il dit avoir été inspiré par des disques de pop progressive qu'il a aimés dans sa jeunesse : Peter Gabriel’s So, Kate Bush’s Hounds of Love, Talk Talk’s Colour of Spring and Tears for Fears’ Seeds of Love. C'est sans doute pour ça que je n'accroche pas.

Steven s'en est encore pris une grosse.
Heureusement, son chien bipolaire veille.

Un commentateur avisé me dit que ce dernier alboum, il n'est pas terrible
un autre me dit qu'il est quand même pas mal
je suis bien embêté
heureusement un troisième est plus nuancé
c'est vrai qu'entre tous ses sides-projects, les remixes de Yes et Crimson, son groupe Blackfield, je suis un peu paumé.

La dernière fois que j'ai entendu parler de lui, c'était par un couple d'anglais en ex-Yougoslavie, qui arboraient un T-shirt "Lark's Tongues in Aspic" du plus bel effet dans la forêt slovène qui m'avait irrésistiblement attiré vers eux.
Tout ça ne me dit pas si j'irai le voir en Janvier, bien qu'ils me l'aient fortement suggéré.
Et au fait, l'album, il est comment ?
http://stevenwilsonhq.com/sw/recordings/to-the-bone/

vendredi 14 décembre 2018

Tom Waits - Big Time (1987)

Chaque fois que j'écoute ce live de Tom Waits, c'est à dire le moins souvent possible, cette prestation publique qui le voit massacrer ses propres succès jusqu'à enfoncer les bornes de l'autoparodie, j'ai l'impression d'être non-voyant.
Il doit me manquer l'aspect visuel du spectacle pour apprécier pleinement ses éructations de prédicateur priapique qui tournerait autour d'une fillette de 13 ans en pleine ovulation, ça en devient même assez insupportable et affreusement douloureux pour les cordes vocales de l'auditeur, qui porte machinalement les mains à sa gorge par empathie mal placée. Pour moi, on est ici à la limite du harsch noise. Et pourtant j'ai bac + 12 en fanatorium de Tom Waits.

Caché dans ton guichet
contreplaqué aggloméré linoleum
(dessiné par Beb Deum)
Deux titres surnagent : Cold Cold Ground, pas trop amoché et Falling down, enregistré en studio. On pourrait faire des transcriptions littérales des chansons de Tom Waits et bien se fendre la gueule à les interpréter, on n'y comprend que dalle mais ça fait rigoler tous les buveurs fatigués en sortant du boulot et même si on se fout de lui, on lui paie une tournée pour qu'il raconte encore et encore l'histoire du loup dans la bergerie celle du missionnaire ébloui.
Tout plutôt qu'il nous rechante le répertoire de Big Time...

https://www.mediafire.com/file/1gtgej47wctgdm5/TW-BT.zip/file

jeudi 13 décembre 2018

Be loved, or die trying ! volume 1 (2018)

"Une vie humaine n’est pas non plus une performance, mais quelque chose qui grandit et cherche à atteindre la perfection. Et ce qui est parfait n’accomplit pas de performance : ce qui est parfait œuvre en état de repos. "
Stig Dagerman, "Notre besoin de consolation est impossible à rassasier (1952)"

- Oui d'accord mais une petite compile de Noël, c'est quand même sympa pour les nécessiteux.
John, ou Arsène.



- Franchement, aussi loin que je puisse me souvenir mon but ultime a toujours été de trouver l’amour, l’âme sœur et de plaire.
une AAnonyme

- Plaire ?
ou être aimée ?
c’est pas la même.
Rêver de prince pour les filles et de princesse pour les garçons est un rêve archétypal, pas besoin de lire Jung pour s’apercevoir de l’universalité du truc.
La Nature semble avoir implanté ce signal dans notre tête comme si le bonheur était le « rendez-vous » assigné à l’espèce humaine.
Force est de constater, comme disent les journalistes, que bien peu l’atteignent.
Nostrawarsen

"Nous nous percevons comme des réservoirs vides ne demandant qu’à être comblés, et l’autre devient alors cette source à laquelle nous aimerions nous abreuver. Qu’il s’agisse d’une rencontre avec un maître spirituel ou avec une maîtresse ou un amant, nous devons réaliser que cette manière de rencontrer l’autre comme s’il était source de notre plénitude est une erreur fondamentale.
Je ne dis pas que les relations doivent être évitées mais qu’elles doivent être vues pour ce qu’elles sont : des lieux possibles d’expression de l’amour mais pas des échoppes où l’on viendrait s’achalander. »
https://johnwarsen.blogspot.com/2015/12/la-course-contre-la-honte-44.html


et la deuxième couche, quand la première sera sèche :

"C’est très simple d’ouvrir le cœur, pas besoin du kamasutra. Il suffit de regarder l’autre comme une fin en soi, et non comme un moyen (pour reprendre l’expression de Kant). De le voir comme un individu, comme une totalité, au lieu de le voir comme le moyen d’obtenir quelque chose pour soi (de la reconnaissance, des sous, du plaisir…). C’est d’ailleurs pour cette raison que les nanas sont frustrées. Elle sont là comme des huîtres et c’est les mecs qui doivent les ouvrir. Dès ce moment, le mec est considéré comme un moyen (le couteau qui va ouvrir l’huître), donc ça ne risque pas de marcher. D’où la frustration. On a juste pété le bord de la coquille, mais l’huître est toujours fermée. Si l’huître pouvait voir qu’elle a en face d’elle un individu, un vrai, ça irait beaucoup mieux. Et vice-versa. Si les mecs arrêtaient de voir les nanas comme des poubelles où déverser leur frustration, ça irait mieux aussi.
Les centres énergétiques s’ouvriraient naturellement si on arrêtait de les fermer et de les verrouiller comme les coffres-forts de la Banque de France. (...) Si on regarde bien, on voit bien que tout le jeu social consiste à faire croire à l’autre qu’on est plus heureux que lui, et qu’en réalité tout le monde est très malheureux. Et pourquoi ne peut-on voir cela ? Parce qu’on ne peut regarder à la fois le monde et son nombril. Sans compter que le fait d’être l’unique anormal au monde, ou encore l’homme le plus malheureux de la terre, fait vraiment de nous quelqu’un d’exceptionnel."
La Schtroumpfette à lunettes

"Soyez aimés, ou mourez en essayant" :
Plusieurs dizaines de disques ont été audités et normalisés avec un logiciel idoine pour servir de base à cette sélection dont le volume 1 vous est ici présenté en exclusivité mondiale dans l'espoir que vous en soyez dignes. Conceptuellement, nous sommes face à la face (!) lumineuse, solaire, radieuse de la compile : "Soyez aimés". Il ne nous faudra guère plus de 76 minutes pour aborder la phase "ou mourez en essayant", sans doute plus ludique.