"Une vie humaine n’est pas non plus une performance, mais quelque chose qui grandit et cherche à atteindre la perfection. Et ce qui est parfait n’accomplit pas de performance : ce qui est parfait œuvre en état de repos. "
Stig Dagerman, "Notre besoin de consolation est impossible à rassasier (1952)"
- Oui d'accord mais une petite compile de Noël, c'est quand même sympa pour les nécessiteux.
John, ou Arsène.
- Franchement, aussi loin que je puisse me souvenir mon but ultime a toujours été de trouver l’amour, l’âme sœur et de plaire.
une AAnonyme
- Plaire ?
ou
être aimée ?
c’est pas la même.
Rêver de prince pour les filles et de princesse pour les garçons est un rêve archétypal, pas besoin de lire Jung pour s’apercevoir de l’universalité du truc.
La Nature semble avoir implanté ce signal dans notre tête comme si le bonheur était le « rendez-vous » assigné à l’espèce humaine.
Force est de constater, comme disent les journalistes, que bien peu l’atteignent.
Nostrawarsen
"Nous nous percevons comme des réservoirs vides ne demandant qu’à être comblés, et l’autre devient alors cette source à laquelle nous aimerions nous abreuver. Qu’il s’agisse d’une rencontre avec un maître spirituel ou avec une maîtresse ou un amant, nous devons réaliser que cette manière de rencontrer l’autre comme s’il était source de notre plénitude est une erreur fondamentale.
Je ne dis pas que les relations doivent être évitées mais qu’elles doivent être vues pour ce qu’elles sont : des lieux possibles d’expression de l’amour mais pas des échoppes où l’on viendrait s’achalander. »
https://johnwarsen.blogspot.com/2015/12/la-course-contre-la-honte-44.html
et la deuxième couche, quand la première sera sèche :
"C’est très simple d’ouvrir le cœur, pas besoin du kamasutra. Il suffit de regarder l’autre comme une fin en soi, et non comme un moyen (pour reprendre l’expression de Kant). De le voir comme un individu, comme une totalité, au lieu de le voir comme le moyen d’obtenir quelque chose pour soi (de la reconnaissance, des sous, du plaisir…). C’est d’ailleurs pour cette raison que les nanas sont frustrées. Elle sont là comme des huîtres et c’est les mecs qui doivent les ouvrir. Dès ce moment, le mec est considéré comme un moyen (le couteau qui va ouvrir l’huître), donc ça ne risque pas de marcher. D’où la frustration. On a juste pété le bord de la coquille, mais l’huître est toujours fermée. Si l’huître pouvait voir qu’elle a en face d’elle un individu, un vrai, ça irait beaucoup mieux. Et vice-versa. Si les mecs arrêtaient de voir les nanas comme des poubelles où déverser leur frustration, ça irait mieux aussi.
Les centres énergétiques s’ouvriraient naturellement si on arrêtait de les fermer et de les verrouiller comme les coffres-forts de la Banque de France. (...) Si on regarde bien, on voit bien que tout le jeu social consiste à faire croire à l’autre qu’on est plus heureux que lui, et qu’en réalité tout le monde est très malheureux. Et pourquoi ne peut-on voir cela ? Parce qu’on ne peut regarder à la fois le monde et son nombril. Sans compter que le fait d’être l’unique anormal au monde, ou encore l’homme le plus malheureux de la terre, fait vraiment de nous quelqu’un d’exceptionnel."
La Schtroumpfette à lunettes
"Soyez aimés, ou mourez en essayant" :
Plusieurs dizaines de disques ont été audités et normalisés avec un logiciel idoine pour servir de base à cette sélection dont le volume 1 vous est ici présenté en exclusivité mondiale dans l'espoir que vous en soyez dignes. Conceptuellement, nous sommes face à la face (!) lumineuse, solaire, radieuse de la compile :
"Soyez aimés". Il ne nous faudra guère plus de 76 minutes pour aborder la phase
"ou mourez en essayant", sans doute plus ludique.