Et qu'est-ce qu'on trouve sur le site de Jeff Russo depuis le 25 mai ?
Mmmh ?
La musique de la saison 2 de Legion.
Fou que j'étais de ne l'y point chercher.
Evidemment, des petits malins (et/ou des vieux margoulins) l'ont suckée, siphonnée et reseedée.
C'est mal, mais c'est bien... pratique pour l'écouter.
Ce qui est étonnant, c'est que dans le dernier disque de Mark Lanegan, on trouve une allusion même pas voilée au Shadow King, personnage central de la série, cet Amahl Farouk qui passe de corps en corps sans retrouver le sien puisque le moine l'a planqué on ne sézou dans le Sichuan et qui de plus est affligé d'une hilarante glossolalie qui le fait souvent déclamer quelques mots dans un français rocailleux mais limpide, alors que Mark Lanegan ne chante pas du tout dans la bande-son de Legion mais dans celle de American Gods.
Je ne vois même pas pourquoi je le pointe puisqu'en général il n'y a que moi qui vois ce genre de détails, et qu'en plus tout le monde s'en tamponne le coquillard jusqu'à plus soif.
Ceux qui chantent dans la bande-son de Legion, essentiellement instrumentale, ne sont pas légion, si l'on exclut l'irruption dans la série de Jacques Brel, des Kinks, du Velvet, de Cat Power et d'Hubert-Félix Lemercier, qui ne sont pas repris sur l'album vu qu'il est signé Jeff Russo, vraiment faut tout vous expliquer vous êtes bouchés à l'émeri, et donc à part tous ces guests morts ou vivants, ceux qui chantent dans Legion c'est bien souvent le showrunner (Noix au lait) et le musicien attitré de la série qui s'y collent en fin d'épisode, prenant un malin plaisir à commettre des reprises ramollos de succès passés du music-hall d'hier comme celle-ci dont l'original me sert de sonnerie mobile depuis de nombreuses lunes même que mon fils a racheté le même, on s'en fout, je ne serai jamais à la hauteur de mes exigences rédactionnelles, tout est vain.
Car finalement quel est l'intérêt de la piste sonore instrumentale de Légion saison 2 hors de son contexte ? J'avais un copain, je l'ai d'ailleurs toujours, qui s'était introduit dans les années 70 et dans un cinéma du quartier latin avec un magnétophone à cassettes mais aussi à piles, et peut-être au lithium, seulement l'histoire ne le dit pas, cinéma où il avait enregistré des ambiances sonores pendant la projection du film Little Big Man, je me souviens de l'air de flutiau irlandais particulièrement entrainant pendant le massacre de la Wichita River, bien qu'à peu près totalement recouvert par les raclements de gorges de ses voisins de salle et les grincements des strapontins se rabattant au bout de la rangée de sièges car c'était l'époque des cinémas permanents et on pouvait entrer et sortir comme qui rigole à n'importe quelle heure et voir le même film trois fois d'affilée même si c'est à peine croyable pour les jeunes d'aujourd'hui qui préfèrent faire voler des drones plutôt que de regarder Légion, en tout cas pour mon copain c'était une forme d'idôlatrie pure mais l'idole était en plâtre car Aimée Eccles qui interprétait Rayon de Soleil dans Little Big Man n'était même pas amérindienne mais chinoise de Hong Kong, mais on s'en fichait bien à l'époque car nous voulions croire dur comme un cheval de fer à l'esprit d'endurance et de résilience de ces tribus amères, indiennes, inlassablement génocidées par les Tuniques Bleues, et pourtant Lambil et Cauvin n'en disaient mot dans Spirou, et enregistrer l'attaque de la Wichita River sur un magnétophone à piles et à cassettes avec un micro tout pourri c'était comme réaliser un screener sonore quarante ans avant que ton beau-frêre invente le screener avec sa caméra Hi8, c'était un acte de foi dont l'écoute nous transportait aux côtés de Dustin Hoffmann et de Peau-de-la-Vieille-Hutte, comme ces pionniers de la colonisation spatiale qui consomment une confiserie hallucinogène dans le Dieu Venu du Centaure de Phil Dick qui leur permet de se translater dans les poupées Pat ou Walt et de retourner vivre leur existence sur une Terre idéalisée par l'abus de Malibu pour un temps plutôt court dans la peau de Pamela Anderson, et est-ce que la musique de Lésion saison 2 peut engendrer des troubles conscientiels aussi importants si on l'écoute sans les images, j'avoue que je l'ignore, ça ne fait que trois jours que je l'écoute en boucle et pour l'instant je n'ai rien remaqué d'agnomal.
Et pourtant je sens bien que Lésion saison 2 c'est la pâte à tartiner de glyphosate lysergique, Lésion saison 2 c'est comme Ubik, un vaporisateur qui empêche la régression du temps bien que Syd vienne du futur et qu'Amahl Farouk ait bien du mal à coucher avec Lenny vu qu'il n'a plus de corps, franchement j'aimerais vous y voir, en tout cas ce qui est certain c'est que Lésion saison 2 c'est les joies de la lésion cérébrale temporaire sans les drogues expérimentales pour y parvenir de façon permanente, que chaque épisode peut être vu et revu et même re-revu séparément puisque le thème le plus évident de la saison 2 est la discontinuité, le sciage méthodique du lien qui exista jadis entre la cause et l'effet, et franchement on ne s'en lasse pas après une journée au bureau, surtout quand c'est le ouikende dans une grande station de télévision régionale et qu'on a réussi à glisser deux morceaux musicaux de Lésion saison 2 dans des reportages qu'on a montés pour le journal du soir afin d'aider à la dissémination & propagation du virus, et qu'on sait qu'on va rentrer chez soi le coeur en paix du travail accompli et qu'après une bonne pizza à la sciure on pourra regarder l'épisode 3 pour la 48ème fois sans s'en lasser, ou alors le 5, peu importe, la nuit est encore jeune.
P.S. : on me signale en régie que la chanson de Lanegan citant le Shadow King n'est pas du tout sur son dernier album mais sur Blues Funeral (2012). Ca devient vraiment n'importe quoi ce blog. Et alors ? Quand tu regardes par hasard la vidéo du ver plat géant qui menace l'écosystème français, tu crois voir un remake d'un vieux Cronenberg, mais ça ressemble aussi à l'écrevisse mazoutée qui transporte et dissémine le Mal d’hôte en hôte en s'introduisant nuitamment dans leur oreille dans Légion saison 2, ou à la souris qui se met à chanter du Bryan Ferry dans l'épisode 6, et pourtant c'é vré, même si tu ne sais plus trop ce que ces mots désignent. C'était le but. Ce que Russo fait de bien aussi c'est la musique de Altered Carbon, une série de SF grotesque. Ce qu'il ne fait pas c'est la musique de The Expanse, space opéra très correct pour l'époque (Trump an II) ni celle de Handmaid's Tale, qui repousse les borgnes du masochisme télévisuel chez le lecteur de Télérama de plus de 50 ans, c'est pourquoi je ne la regarde plus.
dimanche 3 juin 2018
vendredi 1 juin 2018
Jeff Russo - Legion Vol.2 Soundtrack (2017)
Quand je m'affale devant la saison 2 de Legion
Comme j'avalerais une boite de cachetons,
ma fille me dévisage comme si j'étions
la seconde en revanche est bougrement fractale.
Feuilleton télévisé préféré
une pincée de Lynch,
des courts circuits m'font pchuichuiitt sous l'crâne
tous mes serpents lovés autour du Winch
______________
Quand la diffusion sera parvenue à son terme, plein de gens écriront plein de commentaires à la con sur cette foutue saison 2. Je préfère donc m'y mettre tout de suite, alors qu'il me reste 4 épisodes à voir, puis à revoir (si tu n'as pas vu n'importe quel épisode de Legion 2 fois, tu n'as rien vu)
Moi ce que j'en vois (je sirote la saison 2 au cul du camion en vostvo) c'est que :
1/ ils ont eu moins de sous que pour la saison 1, ou alors à budget égal ils ont réparti les $$ différemment, étant donné qu'il y a 11 épisodes à la place des 8 de l'année dernière à Marienbad.
Du coup, certains acteurs, qui ne doivent pouvoir percevoir de cachets que les lundis bissextiles pour d'obscures raisons contractuelles, sont moins présents dans la série. D'ailleurs c'est le cas pour quasiment tous les personnages, sauf David et Syd.
Et celui qui a une corbeille en osier sur la tête, qu'on peut sans doute remplacer par un acteur moins bien payé les jours de bourrage.
Idem pour certains décors, trop chers à faire apparaître, et qui sont donc filmés de nuit.
2/ c'est beaucoup plus chéper. Après avoir effectué scolairement ses gammes stylistiques, et rendu ses devoirs de fin d'études (les 3 saisons de Fargo, série déclinée du film des frères Coen), je sens que Noah Hawley a décidé de s'affranchir de toutes les rêgles de la narration filmique pour ne retenir que celles visant à estourbir le spectateur et à égarer son jugement sur ce qu'il est vraiment en train de regarder. Il y a certes une très grande maitrise et fluidité formelles, empruntant autant à Kubrick qu'à son héritier auto-proclamé Nolan, mais narrativement, on est plus proche de Kandinski qu'autre chose, et les enjeux restent assez nébuleux à l'heure où nous imprimons, bien que je tente de m'intéresser aux jus de racontars que déversent les aficionadozes sur leurs propres organes de presse.
Par exemple, pour faire couler de l'encre de tes yeux sans la reboire après sinon tu vas être malade :
n'importe lequel des articles bourrés de gifs animés (pléonasme) de cindy davis
http://oohlo.com/2018/04/18/legion-chapter-11-the-virtual-reality-of-madness-part-contagion-five/
http://oohlo.com/2018/05/23/inside-out-upside-down-all-around-underground-legion-chapter-16/
Je vois un seul équivalent, c'est Grant Morrison, qui fait un peu la même chose en BD, dans sa période "The Invisibles", voire "Seven Soldiers of Victory" (récemment réédités chez Urban Comics et frauduleusement retitrés "Final Crisis").
La musique de Jeff Russo est le complément inédit (en ce qui me concerne) de l'album de la saison 1, et n'illustre pas la saison 2. Si tu as acheté mon article en croyant y découvrir la musique de la saison 2, tu t'es fait avoir.
https://jeffrusso.bandcamp.com/album/legion-original-television-series-soundtrack-volume-2
http://download-soundtracks.com/television-soundtracks/legion-vol-2-soundtrack-by-jeff-russo/
Comme j'avalerais une boite de cachetons,
ma fille me dévisage comme si j'étions
un demeuré profond.
Il est vrai que si la première saison n'était pas banale,la seconde en revanche est bougrement fractale.
Feuilleton télévisé préféré
de l'irrécupérable geek
Savourant la maitrise formelle de Kubrickune pincée de Lynch,
en beaucoup moins morbide,
un zeste poétique tourné vers les sixties,
j'hagarde ma téléun zeste poétique tourné vers les sixties,
des courts circuits m'font pchuichuiitt sous l'crâne
tous mes serpents lovés autour du Winch
(pas le Largo, plutôt Largués)
un luxueux catalogue de perceptions contaminées.
______________
Quand la diffusion sera parvenue à son terme, plein de gens écriront plein de commentaires à la con sur cette foutue saison 2. Je préfère donc m'y mettre tout de suite, alors qu'il me reste 4 épisodes à voir, puis à revoir (si tu n'as pas vu n'importe quel épisode de Legion 2 fois, tu n'as rien vu)
Moi ce que j'en vois (je sirote la saison 2 au cul du camion en vostvo) c'est que :
1/ ils ont eu moins de sous que pour la saison 1, ou alors à budget égal ils ont réparti les $$ différemment, étant donné qu'il y a 11 épisodes à la place des 8 de l'année dernière à Marienbad.
Du coup, certains acteurs, qui ne doivent pouvoir percevoir de cachets que les lundis bissextiles pour d'obscures raisons contractuelles, sont moins présents dans la série. D'ailleurs c'est le cas pour quasiment tous les personnages, sauf David et Syd.
Et celui qui a une corbeille en osier sur la tête, qu'on peut sans doute remplacer par un acteur moins bien payé les jours de bourrage.
Idem pour certains décors, trop chers à faire apparaître, et qui sont donc filmés de nuit.
2/ c'est beaucoup plus chéper. Après avoir effectué scolairement ses gammes stylistiques, et rendu ses devoirs de fin d'études (les 3 saisons de Fargo, série déclinée du film des frères Coen), je sens que Noah Hawley a décidé de s'affranchir de toutes les rêgles de la narration filmique pour ne retenir que celles visant à estourbir le spectateur et à égarer son jugement sur ce qu'il est vraiment en train de regarder. Il y a certes une très grande maitrise et fluidité formelles, empruntant autant à Kubrick qu'à son héritier auto-proclamé Nolan, mais narrativement, on est plus proche de Kandinski qu'autre chose, et les enjeux restent assez nébuleux à l'heure où nous imprimons, bien que je tente de m'intéresser aux jus de racontars que déversent les aficionadozes sur leurs propres organes de presse.
Par exemple, pour faire couler de l'encre de tes yeux sans la reboire après sinon tu vas être malade :
n'importe lequel des articles bourrés de gifs animés (pléonasme) de cindy davis
http://oohlo.com/2018/04/18/legion-chapter-11-the-virtual-reality-of-madness-part-contagion-five/
http://oohlo.com/2018/05/23/inside-out-upside-down-all-around-underground-legion-chapter-16/
Je vois un seul équivalent, c'est Grant Morrison, qui fait un peu la même chose en BD, dans sa période "The Invisibles", voire "Seven Soldiers of Victory" (récemment réédités chez Urban Comics et frauduleusement retitrés "Final Crisis").
La musique de Jeff Russo est le complément inédit (en ce qui me concerne) de l'album de la saison 1, et n'illustre pas la saison 2. Si tu as acheté mon article en croyant y découvrir la musique de la saison 2, tu t'es fait avoir.
https://jeffrusso.bandcamp.com/album/legion-original-television-series-soundtrack-volume-2
http://download-soundtracks.com/television-soundtracks/legion-vol-2-soundtrack-by-jeff-russo/
lundi 21 mai 2018
Néry - Les amants (1999)
(...) c’est tout ce que je trouve à dire pour ma défonce, mais je viens de faire 26 km à vélo aller/retour du bureau, et je garde mes cartouches pour plus tard, je n’ai qu’une vieille pétoire à un coup, quand je parle il arrive que ma bouche rie sans os, ça peinerait milou, n’en parlons plus.
- T'as raison, on va s'arrêter là, sinon y a des risques majeurs, surtout sans os, ni alcool, ni tabac... mais que reste-t-il, vains dieux ! Moi non, je continue la défonce et ça m'va... mais pas le vélo, ah ça non ! même si j'admire beaucoup les rois de la pédale, d'ailleurs ce soir on va ptêt aller à une soirée contre l'homophobie histoire de se détendre l'anus, mais ça je le dirai pas, ah ça non ! (bis et adlib)
- c'est vrai que c'est dommage qu'on ne puisse plus faire de blagues homophobes sans être pris pour l'Antéchrist, surtout quand c'est pour cacher notre homophobie réelle sous des propos douteux, tout ça à cause de cet enculé deWittgenstein Weinstein, et du politiquement et sexuellement correct (qui a changé de con, hi hi)
j'ai pas vraiment besoin de me détendre l'anus en ce moment, surtout quand j'ai mangé du cassoulet ça serait pas prudent, en attendant, c'est marrant, je retrouve cette chanson fulgurante de Néry, j'ai toujours pensé qu'il s'agissait d'un couple homo, chépa pourquoi, et on s'en fout d'attraper la vérole, et on s'en fout pourvu qu'on tire un coup.
https://nerypoppins.bandcamp.com/track/les-amants
"La tête dans l’cul ils virent le ciel,
la tête au ciel… ils l’ont dans l’os !"
Sur ce titre, on croirait jurer un précurseur de Babx.
- T'as raison, on va s'arrêter là, sinon y a des risques majeurs, surtout sans os, ni alcool, ni tabac... mais que reste-t-il, vains dieux ! Moi non, je continue la défonce et ça m'va... mais pas le vélo, ah ça non ! même si j'admire beaucoup les rois de la pédale, d'ailleurs ce soir on va ptêt aller à une soirée contre l'homophobie histoire de se détendre l'anus, mais ça je le dirai pas, ah ça non ! (bis et adlib)
- c'est vrai que c'est dommage qu'on ne puisse plus faire de blagues homophobes sans être pris pour l'Antéchrist, surtout quand c'est pour cacher notre homophobie réelle sous des propos douteux, tout ça à cause de cet enculé de
j'ai pas vraiment besoin de me détendre l'anus en ce moment, surtout quand j'ai mangé du cassoulet ça serait pas prudent, en attendant, c'est marrant, je retrouve cette chanson fulgurante de Néry, j'ai toujours pensé qu'il s'agissait d'un couple homo, chépa pourquoi, et on s'en fout d'attraper la vérole, et on s'en fout pourvu qu'on tire un coup.
https://nerypoppins.bandcamp.com/track/les-amants
"La tête dans l’cul ils virent le ciel,
la tête au ciel… ils l’ont dans l’os !"
Sur ce titre, on croirait jurer un précurseur de Babx.
samedi 19 mai 2018
BoJack Horseman - Music from the Netflix Original Series (2014)
BoJack Horseman débute comme une série d'animation gentiment farfelue et un peu débilouse sur les paumés du ShowBizness au large de Hollywood, pour devenir quelque chose d'assez amer et de très réaliste dans sa saison 2, en tout cas de vertigineusement plus profond qu'un pamphlet électrique sur les névroses californiennes.
A moins que je sois tourmenté par des névroses californiennes, et que je prenne mon cas pour une généralité, ce qui expliquerait bien des choses.
En tout cas, si c'était tourné avec des humains, ça serait au moins aussi affreux que The Handmaid's Tale.
Heureusement, tous les personnages sont dessinés, même les chevals, donc on peut croire que c'est même pas vrai.
Mystérieusement, on trouve la bande originale sur archive point org, alors que de mon temps n'y grouillaient que des pochettes de disques à 800 dpi.
A l'image de son générique de début, BoJack Horseman passe le plus clair de son temps à être saisi d'un vertige métaphysique qui le tire en arrière jusqu'au fond de la piscine égotiste.
Souhaitons-lui bonne chance pour remonter, sachant que le Jumping de la Baule s'achève demain soir.
https://archive.org/details/BoJackHorsemanSoundtrack
A moins que je sois tourmenté par des névroses californiennes, et que je prenne mon cas pour une généralité, ce qui expliquerait bien des choses.
En tout cas, si c'était tourné avec des humains, ça serait au moins aussi affreux que The Handmaid's Tale.
Heureusement, tous les personnages sont dessinés, même les chevals, donc on peut croire que c'est même pas vrai.
Mystérieusement, on trouve la bande originale sur archive point org, alors que de mon temps n'y grouillaient que des pochettes de disques à 800 dpi.
A l'image de son générique de début, BoJack Horseman passe le plus clair de son temps à être saisi d'un vertige métaphysique qui le tire en arrière jusqu'au fond de la piscine égotiste.
Souhaitons-lui bonne chance pour remonter, sachant que le Jumping de la Baule s'achève demain soir.
https://archive.org/details/BoJackHorsemanSoundtrack
jeudi 10 mai 2018
Archive - Londinium (1996)
Avant d'obliquer vers les pinkfloyderies les plus éculées,
Archive fut un groupe de trip-hop inspiré.
Mystérieusement dispo sur archive point org,
qui d'habitude n'accueille que des jpegs d'albums
Voici à leur meilleur ce duo de trip-hop
Exploitant les gimmicks des tendances d'alors.
https://archive.org/details/Archive-Londinium1996/Archive-02-AllTime.mp3
dimanche 6 mai 2018
Ben Salisbury & Geoff Barrow - Annihilation Soundtrack (2017)
Après Ex_Machina, Alex Garland se voit confier un budget plus conséquent pour tourner Annihilation, d'après un livre qu'il avait l'air pas mal, qu'il avait reçu le Nebula. Il claque tout en effets spéciaux pompiers, au détriment du scénario, comme en atteste cette chronique illisible.
Ben Salisbury & Geoff Barrow eux, en braves petits soldats, enrichissent la bande son de crissements novateurs, de stridulations inédites.
Pen perdue, le film est un four virtuel puisqu'il est produit par Netflix et ne sort donc pas en salles, où l'on ne verra dès lors jamais notre voisine renverser de frayeur son coca dans notre seau de popcorn au moment de la séquence de l'Ours Carpenter - John, pas Maritie et Gilbert - ni déplorer une fin un peu mollassonne et franchement Nébuleuse de chez Nébula.
On réécoute la bande-son, qui pourrait convenir à une Annihilation réussie tout autant que celle dont ilaosé avait prédit qu'elle serait ratée, sur leurs conseils on regarde le Stalker de Tarkovski, effectivement, c'est mieux avec moins de sous, plus métaphysique, plus étrange, plus poétique, et la vie continue.
Ben Salisbury & Geoff Barrow eux, en braves petits soldats, enrichissent la bande son de crissements novateurs, de stridulations inédites.
Pen perdue, le film est un four virtuel puisqu'il est produit par Netflix et ne sort donc pas en salles, où l'on ne verra dès lors jamais notre voisine renverser de frayeur son coca dans notre seau de popcorn au moment de la séquence de l'Ours Carpenter - John, pas Maritie et Gilbert - ni déplorer une fin un peu mollassonne et franchement Nébuleuse de chez Nébula.
On réécoute la bande-son, qui pourrait convenir à une Annihilation réussie tout autant que celle dont ilaosé avait prédit qu'elle serait ratée, sur leurs conseils on regarde le Stalker de Tarkovski, effectivement, c'est mieux avec moins de sous, plus métaphysique, plus étrange, plus poétique, et la vie continue.
samedi 21 avril 2018
Ben Salisbury & Geoff Barrow - Ex_Machina Soundtrack (2015)
Ex_Machina était, est, sera, aura été un huis clos de SF plutôt malin sur l'Intelligence Artificielle. Ou plutôt sur ce que nous Fantasmons comme étant l'I.A, Hi ha, car la chute du film est plutôt comique, sous ses oripeaux tragiques.
Surprise, la bande-son légèrement oppressante est signée par Geoff Barrow (à ne pas confondre avec Geoff Darrow), la moitié de Portishead, dont on pouvait légitimement se demander ce qu'il était devenu.
C'est essentiellement de l'ambiant minimaliste et lointaine, avec quelques parties de guitare sans chichis ni flonflons.
Je ne pense pas que la musique puisse exister sans le film, en tout cas elle appelle des images, c'est sûr.
Elle laisse plein d'air dans la tête de l'auditeur, à combler avec ce que vous voulez entre les rares notes, contrairement à la musique d'American Gods, par exemple, qui m'est rentrée dans la cafetière à coups de chausse-pied pour n'en plus ressortir.
C'est bien fait, je n'avais qu'à pas regarder à nouveau la saison 1.
Quand on subit le générique, on comprend qu'on va se faire décérébrer à coups de fausses bonnes idées sur les anciens Dieux et leur prétendu combat pour la survie contre les nouveaux Dieux (la voiture, le rock, internet...), mais même voir le Bouddha bouffer des ecstasy ne peut nous faire détourner le regard tellement c'est chatoyant et addictif.
American Gods | Main Title Sequence from Echolab on Vimeo.
Dans cette série, les Dieux sont des jouisseurs, des fumistes, des escrocs à la petite semaine, des aventuriers luttant pour ne pas disparaitre quand plus personne ne croit en eux… et il y a un sous-texte sur l’immigration (toutes périodes historiques confondues) assez punk.
Au départ, je me suis intéressé à la série à cause de Ian Mc Shane, qui incarnait Al Swearengen dans Deadwood, 15 years ago.
Et non à cause du roman de Neil Gaiman, qui m'a laissé dubitatif.
Dans American Gods, la série, il y a des épisodes entiers d'embardées qui ne sont pas dans le livre.
Quelqu'un a écrit à Ian Mc Shane des monologues inspirés sur les croyances, sur l'identité de l'Amérique, et quelqu'un d'autre a enrobé ça dans une sauce "hénaurme".
Coût de la
Ca a un peu dépassé le budget prévu.
Du coup, la chaine a toussé, et les showrunners Bryan Fuller et Michael Green sont partis pour « divergences créatives ».
C’est dommage, ils avaient écrit 4 épisodes de la nouvelle saison.
A 10 millions de dollars l'épisode.
Après quelques mois de flottements, tout repart a zéro.
Jesse Alexander, producteur exécutif sur Hannibal, se retrouve à la tête d'American Gods, et sera chargé d'épauler Neil Gaiman, puisque l'auteur du livre sera désormais le vrai showrunner de la série.
Les premiers tours de manivelle viennent d’être donnés, sortie prévue 2019.
Alors que Ex_Machina c'est de la SF anti-spectaculaire, et sa musique aussi.
Autant que ce billet est décousu, mais comme Macron, j'assume.
http://download-soundtracks.com/movie_soundtracks/ex-machina-soundtrack-by-geoff-barrow-ben-salisbury/
samedi 14 avril 2018
Peter Gabriel - Peter Gabriel 1 (1977)
bonjour monsieur c'est la gendarmerie |
pouvez-vous sortir du véhicule s'il vous plait ? |
brigadier ! venez voir ! il est positif ! on l'embarque ! |
http://www.mediafire.com/file/uvpdfxd5wh0o2dz/PG_1977.zip
la notice biographique pour les moins de 55 ans :
https://www.universalmusic.fr/artiste/9933-peter-gabriel/bio
mardi 10 avril 2018
Fission Trip - Volumn One (2005)
Fission Trip is a collaboration between a few very well known musicians like:
- Michael Clay and Ernie Myers both from the excellent band Hands.
- Adrian Belew, Mel Collins and Ian Wallace, all from King Crimson as you know.
Fission Trip sound approximately as if the old KING CRIMSON were resurrected in the recent years, adapting a few of the modern trends and pushing their vintage style in more contemporary paths, even if the personal touch of HANDS is apparent through the listening as well.The sound is dominated by the nostalgic KING CRIMSON pyrotechnics, featuring light Hammond organ, challenging guitar parts with a sinister character and plenty of unexpected twists via Collins dominant sax moves, while the majority of the album follows obvious jazzy lines on sax and piano.The mood is almost dark and often very atmospheric with slight psychedelic overtones, but there are also parts with a more relaxed and pleasant climate, especially when vocals and synthesizers enter the scene.The band soundwise has been well transported into the recent era with strong melodic themes and smooth synth-based instrumentals among the aforementioned inspirations, although the robotic guitar work of Belew will prevent the listener from easily getting out of some familiar KING CRIMSON atmospheres.The later tracks feature also evident influences from early YES with complex songwriting and multi-parted vocals.Overall this work is very balanced with a pronounced jazzy flavor and the music remains complex yet often harmonic throughout, even if it's far from the outstanding works of the band's branch supergroups.
The band recorded one album in 2005 called Volume One.
Hopes for a second album have faded away because of Ian Wallace's death in 2007, but who knows....
http://rockalbumsfree14.blogspot.fr/2016/07/fission-trip-volume-one-2005-mp3-320.html
- Michael Clay and Ernie Myers both from the excellent band Hands.
- Adrian Belew, Mel Collins and Ian Wallace, all from King Crimson as you know.
Fission Trip sound approximately as if the old KING CRIMSON were resurrected in the recent years, adapting a few of the modern trends and pushing their vintage style in more contemporary paths, even if the personal touch of HANDS is apparent through the listening as well.The sound is dominated by the nostalgic KING CRIMSON pyrotechnics, featuring light Hammond organ, challenging guitar parts with a sinister character and plenty of unexpected twists via Collins dominant sax moves, while the majority of the album follows obvious jazzy lines on sax and piano.The mood is almost dark and often very atmospheric with slight psychedelic overtones, but there are also parts with a more relaxed and pleasant climate, especially when vocals and synthesizers enter the scene.The band soundwise has been well transported into the recent era with strong melodic themes and smooth synth-based instrumentals among the aforementioned inspirations, although the robotic guitar work of Belew will prevent the listener from easily getting out of some familiar KING CRIMSON atmospheres.The later tracks feature also evident influences from early YES with complex songwriting and multi-parted vocals.Overall this work is very balanced with a pronounced jazzy flavor and the music remains complex yet often harmonic throughout, even if it's far from the outstanding works of the band's branch supergroups.
The band recorded one album in 2005 called Volume One.
Hopes for a second album have faded away because of Ian Wallace's death in 2007, but who knows....
http://rockalbumsfree14.blogspot.fr/2016/07/fission-trip-volume-one-2005-mp3-320.html
lundi 9 avril 2018
Font Et Val - À L'Olympia (1978)
Une dernière Walls pour le duo libertaire qui a mal tourné.
Certes, Patrick Font a commis sur le tard l'irréparable avec des gamines.
Ca ne jette pas pour autant le discrédit sur sa jeunesse.
Les gens changent.
Ils ont le droit de chuter, et aussi de se relever (parfois).
En tout cas, certains le prennent, sans nous demander l'autorisation préalable en préfecture.
Evidemment, je te dis ça parce que j'ai fait partie du public enthousiaste qui suivait Font et Val dans les MJC de province.
J'avais 17 ans, Font n'était pas encore pédophile (j'en sais rien mais il me plait de le croire) et Val n'avait pas tourné Joe Staline.
On parlait encore en anciens francs, les vélos avaient des pneus pleins, et un soir José Arthur, au Pop Club, a dit "quelle heure est-il ?", et comme on n'avait pas de montre, on a beaucoup ri.
C'qui aurait été cool, ça aurait été que Font et Val se soient reformés en 2017, le temps d'un concert de soutien à Benoit Hamon.
Il ne lui manquait vraiment plus que ça pour être présent au second tour.
http://www.mediafire.com/file/g8khe1kv9k99u6a/A%20l%27Olympia.zip
Tracklisting
On S'en Branle
Les Princes
Lad'émocratie
Adieu Papa
Isabel
Crotte De Nez
Le Chalet
Le Larzac
Les Floués
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