Le 18 novembre, Sharon Jones est morte à l’âge de 60 ans, des suites d’un cancer du pancréas. Diva funk et soul, véritable bête de scène, la chanteuse new-yorkaise a connu un parcours pour le moins singulier. Dans les années 1980, elle chante dans les mariages tout en étant gardienne à la prison de Rikers Island ou convoyeuse de fonds. Ce n’est qu’à 40 ans passés que sa carrière démarre véritablement grâce au label Daptone Records, l’un des principaux instigateurs du revival soul dans les années 2000. Viennent ensuite six albums enregistrés avec les fidèles Dap-Kings, le groupe phare du label, qui la conduiront lentement mais sûrement jusqu’à la gloire.
lundi 9 janvier 2017
dimanche 8 janvier 2017
Max Cabanes - Dans les villages (1977-2005)
Allons bon.
Je viens d'offrir le Roman de Renart (de Forest et Cabanes) à ma femme, dans la superbe édition 30x40 que lui consacrent les Humanos et qui rend hommage aux travaux des Maitres à un prix sacrifié, et elle ne l'a même pas ouvert, persuadée que c'était un cadeau que je me faisais par son Saint Truchement... et ça me donne juste envie de relire Dans les Villages au même format.
Ca n'existe pas, c'est une édition imaginaire, pourtant le dessin de Cabanes de l'époque, ses hachures entre Gustave Doré et Crumb, c'était quelque chose.
Dans les villages ?
Quoiçé ?
Max Cabanes débute en bande dessinée au début des années 1970 dans Record (1972), Pilote (1972-1973), puis travaille comme illustrateur pour Paris Match et Lui (1974-1975) avant de créer Dans les villages, d'abord dans le fanzine Tousse Bourin (1976) puis dans Fluide glacial (1977) où il crée également diverses histoires courtes (1977-1979).
Il développe dans les Villages un dessin inspiré de l'underground extrêmement vivant.
(wiki)
Les quatres premiers tomes des Villages racontent, sur un ton à la fois paillard et sarcastique, les tribulations de petites créatures, les Merdouzils, dans un monde peuplé d’animaux fantastiques (dont les fameuses Jôles, êtres caricaturaux tout aussi méchants qu’hilarants), mais aussi d’êtres humains dont il apparaît éventuellement qu’ils appartiennent à notre monde et qu’ils ont accidentellement rejoint l’univers des Villages pour une raison qui reste inexpliquée. Parmi ceux-ci, le Rêveur de Réalité, qui semble tenir la clé de l’existence de ce monde.
http://www.du9.org/chronique/dans-les-villages-t-5-6/
Tome 1
https://www.mediafire.com/?7713ahe0189g237
Tome 2
https://www.mediafire.com/?154czknyppuku53
Tome 3
https://www.mediafire.com/?pm257iyl99498k7
Tome 4
https://www.mediafire.com/?hvm3s2sf9nxn922
Tome 5
https://www.mediafire.com/?n92wwlunl2nwj9w
C'est prodigieusement créatif et science-fictif, même pour l'époque.
Heureusement qu'il nous reste les nippons pour pleurer, sans oublier Grant Morrison et Warren Ellis.
Et le vieux Serge Clerc quand il était jeune.
samedi 7 janvier 2017
King Crimson remixe King Crimson (2015)
And now for something completely different...
Seven years after the demise of King Crimson after the album ‘Red’ in 1974, Robert Fripp decided it was time to return to the ‘first division’ and put together a quartet of musicians under the guise of Discipline. Fripp, who had spent many of the interim years in New York, was au fait with the New Wave bands on both sides of the Atlantic and accordingly recruited Americans Adrian Belew (Talking Heads, Frank Zappa, David Bowie) and Tony Levin (Peter Gabriel). Bill Bruford – a link to previous incarnations of King Crimson – completed the quartet, and although the music bore little resemblance to Fripp’s 1970s band, Discipline changed their name to King Crimson as the project gained momentum.
The three resulting albums – 1981’s ‘Discipline’, 1982’s ‘Beat’ and 1984’s ‘Three Of A Perfect Pair’ – have a more updated New Wave sound, partly due to Belew’s distinctive vocals and second guitar. Fripp was also looking to create ‘gamelan’ style of interlocking rhythms – an early influence for the math-rock bands of today? – and his complex arpeggios dovetailed with Belew’s range of angular guitar sounds.
Although ultimately short-lived – the band was dissolved after the 1984 tour by Fripp – this line up remains a popular one among aficionados. It was also the first time in Crimson history that the same band had recorded more than one album. Interestingly, until the very recent inclusion of ‘Indiscipline’ in the setlist, the 1980’s period has been ignored by Robert Fripp and the latest incarnation of King Crimson as they tour today.
Clearly, as with all box sets, this release isn’t aimed at attracting new fans. As the 1980s led us to commercialism and certain prog bands’ biggest selling (and worst) albums, King Crimson avoided falling into that trap. As a result, these three albums sound more current than most of Yes’ or Genesis’ 1980s output. The new mixes are (predictably) sonically stunning, and the plethora of material contained here makes this box a must-have for any fan of 1980s Crimson.
Luckily Robert Fripp owns all the rights to King Crimson’s recordings, a process that was not without a struggle. This of course means he has the freedom to release these large box sets. Somehow, sadly, I doubt we’ll ever see ‘Close To The Edge’ or ‘The Lamb Lies Down On Broadway’ receive the same treatment……
Source :
King Crimson – On (And Off) The Road (19 disc Deluxe Box Set)
Et maintenant, qu'est-ce qu'on écoute ?
Ben, le Disc 4: Live at Alabamahalle
Recorded September 29 in Munich, the final concert in 1982.
Remastered and recompiled 2016 by David Singleton and Alex R Mundy with six tracks from new audio sources. (2)
c'est un sacré concert, quand même. Même si j'ai déjà entendu 132 versions live de Indiscipline, ça reste quelque chose.
vendredi 6 janvier 2017
Steven Wilson remixe King Crimson (IV)
Non content de nous avoir un peu saoulé ces derniers jours avec ses différentes incarnations et avatars, Steven Wilson a imperturbablement continué de remixer King Crimson jusqu'à plus soif, comme si le Vieux n'allait pas finir par en claquer, de tous ces tripatouillages.
Je suis pas fana de la période Three of a Perfect Pair (1984), je venais de me faire séparer par ma copine et croupissais à nouveau chez mes parents, mais y'a quand même cinq morceaux inédits de l’époque sur lesquels il me fallait poser les oreilles, et lesquelles, sinon les miennes.
Et y'a quand même quelques bons morceaux, même si on était descendu de quelques marches par rapport à Discipline, joyau irradiant de mille feux de la Reformation de 1981.
Three of a Perfect Pair, par rapport à Beat, c'est comme Matrix Revolutions par rapport à Matrix Reloaded : on regrette le premier reboot, pourtant médiocre.
C'est parce qu'on n'a pas encore entendu the construKction of light, et c’est un peu normal, il ne paraitra qu’en 2000, et entretemps, THRAK (1995) nous aura laissés espérer mieux, pour mieux nous faire ensuite regretter de ne pas être sourds.
https://www.mediafire.com/?f8mw75e73tl6ngk
Que dire d'autre ? La version de Three of a Perfect Pair exhumée ici fait partie du King Crimson – On (and off) The Road, 19 disc 1980s Box Set Coming
dont c'est le Disc 6 : Three of a Perfect Pair
Mixed and produced from the original multi-track tapes by Steven Wilson and Robert Fripp (2016). Mastered by Simon Heyworth and Robert Fripp
jeudi 5 janvier 2017
Steven Wilson remixe King Crimson (III)
Non content d'avoir failli être mon Dieu Vivant lors de ses précédentes aventures de ces derniers jours, nonobstant ma prédilection pour les Dieux Morts, Steven Wilson a récemment continué de remixer King Crimson jusqu'à plus soif, comme si le Vieux n'allait pas finir par en claquer, de tous ces tripatouillages.
Je suis pas fana de la période Beat (1982) mais y'a quand même une extended version de Requiem (12'15'') sur laquelle il me fallait poser les oreilles, et lesquelles, sinon les miennes.
Et y'a quand même quelques bons morceaux, même si on était descendu de quelques marches par rapport à Discipline, joyau irradiant de mille feux de la Reformation de 1981.
Beat, par rapport à Discipline, c'est comme Matrix Reloaded par rapport à Matrix : on regrette l'original.
C'est parce qu'on n'a pas encore vu Matrix Revolutions, qui nous fera regretter Reloaded.
Ce sera l'objet du post de demain.
Soyez sages.
Don't do anything I wouldn't.
https://www.mediafire.com/?9x6q9i5wu5t8pur
Les précédents épisodes sont ici
http://jesuisunetombe.blogspot.fr/2014/12/steven-wilson-remixe-king-crimson-ii.html
et
http://jesuisunetombe.blogspot.fr/2014/01/road-to-red-ii-steven-wilson-remixe.html
Enfin, je crois.
Je ne descends plus à la cave ces temps-ci, avec mon mal de dos.
Que dire d'autre ? La version de Beat exhumée ici fait partie du King Crimson – On (and off) The Road, 19 disc 1980s Box Set Coming dont c'est le Disc 3: Beat
Mixed and produced from the original multi-track tapes by Steven Wilson and Robert Fripp (2016). Mastered by Simon Heyworth and Robert Fripp
Voilà vouala.
Allez en paix.
mercredi 4 janvier 2017
Blackfield V (2016)
Non content d'avoir été le leader de Porcupine Tree, de remixer Yes ou King Crimson, de sortir quelles que soient les conditions météo des tétrachiées d'albums solos bruyants et pompeux, d'avoir commis des galettes de sous-Pink Floyd dans sa jeunesse, d'être le dernier Gardien du Temple du Rock Progressif, Steven Wilson joue aussi dans Blackfield.
La police ferait mieux de se pencher sur son cas, au lieu de rechercher le terroriste stambouliote.
http://www16.zippyshare.com/v/vU7Kae42/file.html
mardi 3 janvier 2017
Steven Wilson - Transience (2016)
Steven Wilson est le dernier jeune dinosaure du rock progressif vieux.
j'ai trouvé son dernier album sur un serveur russe.
http://rusfolder.com/45298336
1003ème post.
Allelouia.
lundi 2 janvier 2017
Steve Roach - Painting In The Dark (2016)
Comme le malheur, un nouveau Steve Roach n'arrive jamais seul...
dimanche 1 janvier 2017
Virta - On the Run (2016)
Un jeune lecteur me signale de l'existence de Virta.
Je lui brûle la politesse, son article ne paraitra que dans le journal de demain.
https://virta.bandcamp.com
Ca déménage sans lumbago.
Je lui brûle la politesse, son article ne paraitra que dans le journal de demain.
https://virta.bandcamp.com
Ca déménage sans lumbago.
samedi 31 décembre 2016
Steve Roach - Spiral Revelation (2016)
L'image décrit admirablement ce que je ressens au niveau de L5 S1 (à ne pas confondre avec S05E01)
Pour moi c'est Spinal Revelation, la musique en moins.
Je vais focaliser sur ma respiration, parce que sinon, la douleur est une maitresse exigeante qui voudrait qu’on ne pense qu’à elle, et ça crispe.
La salope ! on va pas lui faire ce plaisir !
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