mardi 7 février 2012

Naissance d'un nouveau géant de l'industrie musicale agonisante

- extraits de mail - 
...mais quand cessera-t-il de nous hanter de ses turpitudes ?
... c'est vrai, quoi, franch'ment Krit Warson il était mieux en dépression, il nous foutait tranquille avec son hébétude tuméfiée, là avec son irrigation permanentée du colon il va finir par nous réveiller tout l'immeuble.

Salut à toi !

Donc,
mon cher ***...

... à force de poster des disques tombés du camion sur mon blog sépulcral, et finalement épouvanté par la stérilité et la vanité de l'affaire au vu des milliers de salopards occupés à faire pareil dans leur coin, je me suis dit qu'au lieu d'y déposer des zotto portés disparus & disgracieux autant que ferre ce pneu, qui de pus risquent de lasser mon public virtuel, et disant cela je ne puis m'empiffrer de songer surtout à la frange féminine de mon électorat, virtuelle mais avant tout féminine, donc un peu éternelle alors que nous les hommes nous passons à travers l'azur en laissant à peine un vague souvenir à nos veuves peu sensibles au tragique de répétition, et en réécoutant tes Chimères Synthétiques, ainsi que quelques autres musiques faites par des potes y'a + ou - longtemps et qui sont depuis passés à autre chose ou pas,  je me suis dit comme ça dans ma ford intérieure, tout en lustrant lascivement & nonobstant machinalement mon volant en moumoute de moine bouddhiste, c'est très tendance, que ça serait sympa d'essayer de faire découvrir des talents incornus qui ont pondu leur truc sans se pré-occuper des boeufs ni des modes ni d'ailleurs rencontrer un franc succès d'estime au delà du cercle des amis disparus mais encore bien présents au fond du choeur dans la troisième travée en partant du fond, qui tenaient à continuer à se faire inviter à dîner et trouvaient donc ça vachement bien, et donc, ce qui motive mon appel, ça y est tu commences à me voir venir, j'en ai parlé à * ce soir à la sortie de l'usine à pixels régionale, mais finalement je préfère faire mes grosses commissions moi-même, pourrais-tu commencer à réfléchir à envisager qu'on dépose tes chimères sur mon blog sépulcral, où je ne partage que des trucs introuvables et (forcément, puisque c'est moi qui choize) géniaux ?

Je ne promets pas une carrière internationale du jour au lendemain, avec open-bar au Fasthotel de Vermont-Bezoul, mais dans la mesure où :

1/ tu as créé une oeuvre dont je puis t'assurer globalement que ta mère et moi sommes très contents que tu l'aies extrait de tes limbes telle la chenille sortant son cassoulet du frigo du papillon pendant qu'il est parti acheter des clopes, plutôt que de garder ça en toi au risque d'attraper une maladie tel le créateur qui n'ose pas ou pluq créer, et que la frustration accule à la myxomatose et à l'hérézipèle mordoré...
 et dans la mesure ausi où faut pas perdre de vue que :

2/ il existe aujourd'hui des tuyaux pour diffuser la création à des oreilles fraiches et pas si innocentes que ça, triées sur le volet de ma sépulture fraichement retournée,

...ne penses-tu pas que ce serait dommage que ça reste à croupir dans ton tiroir à faux pas et expériences amères (pour commencer, laisse donc ma mère en dehors de tout ça, elle est au ciel la pauvre et se fiche bien de nos 69,6 Milliard d'euros de déficit commercial en 2011, et d'ailleurs quand comptes-tu commencer à rembourser ?) et/ou inabouties, d'ailleurs de quel aboutissement parle-t-on ici-bas : reconnaissance publique, limousine à rallonge, bitures avec le gratin des créatifs nantais et coucheries avec de zélés fans ? hein ?

...alors que le processsus créatif est une démarche tellement personnelle, tu vois, dictée par aucun autre impératif que celui de l'urgence intérieure que ça sorte, par un côté ou de l'autre, et qu'en plus il faut bosser car sans technique un don n'est rien qu'une sale manie, c'est Brassens qui l'a dit, ce qui nous propulse à cent lieues des vérités éculées et véhiculées par M6 et qu'on sort, la nouvelle intelligentsia de l'imbécillité à tire-la-rigaud sur les plateaux télés où l'on se goberge de sa propre indigence spirituelle en attendant la mort miséricordieuse, toujours à l'heure celle-là tu peux compter sur elles pour tiendre ses promesses parfois sans préavis éructées à l'oreille du bien portant qui signoret malade, alors qu'on pourrait faire germer ces petites graines musicales vecteurs d'émotions esthétiques promises au funeste oubli dans l'oreille des centaines, que dis-je des dizaines d'admirateurs, courageux anonymes qui viennent quotidiennement fleurir ma tombe, voire y poser discrètement une gerbe ?


Sans parler de ceux qui se risquent à soulever mes dalles pour voir s'il y a quelqu'un de réel et d’authentique caché derrière le miroir du pâté aux alouettes de l'Internet, sacré Parangon du Chantre Mou de la Modernité post-cul, trans-cul et franchement bollockienne qui nous abrite en son sein pas toujours nourrissant, demande donc aux Grecs ou aux Syriens n'est fait, si ça continue faudra que ça cesse ?

Evidemment, il n'y a aucun $$ brouzouf à retirer de l'opération, ni pour toi ni pour moi, c'est du don de soi dans sa pleine et libre contribution à l'enrichissement impersonnel du patrimoine musical de l'humanité, d'ailleurs tu me connais, en cas de transaction commerciale je filerais tout le bénef à ma meuf, je lui dois bien ça, de m'avoir soutenu pendant ma dépression, et elle pourra enfin aller s'éclater la rondelle avec son amant en Thaïlande, grand bien lui fasse, et si Dieu le veut il restera encore de quoi se payer une baby sitter pour garder les gosses, qui ont bien grandi malgré qu'ils aient vu leur père tournicoter en robe de chambre en marmonnant du Henri Michaux dans les coins sombres pendant 15 ans avant de se décider à démouler son caca nerveux auprès d'un professionnel de la profession, Loué Soit-Il, et Cher de l'heure si c'est dans ses moyeux, parce que le comble de l'avarice ça serait de partir en Thaïlande avec ses propres enfants, déjà qu'un amant, des fois il vaut mieux l'avoir en jpeg qu'en pension, j'en ai connu des gigolos qu'en pinçaient maxi pour mes miches, qui m'offraient la vie de château et le foie gras dans mes sandouïtches, mais les pavots se sont flétris dans les champs du dernier salut, on m'a relégué dans la nuit au milieu des vieux tas d'invendus, alors pourquoi pas mettre à la disposition du plus grand nombre tes petites ritournelles sur mon blog ?
Hein, c'est vrai, pourquoi, en fait ?

signé : Johnny La Crevure, ton futur ex-manager virtuel ;-))))

Les animaux paissent nerveusement dans le pré, 
car ils sentent que c'est bientôt l'heure de l'ouverture de la frilitche, 
avec que des inédits,
et ils ne manqueraient ça pour rien au monde !

... P'tain j'avais déjà le logo de la Mézon d'Disques, en plus !!!
Finalement, j'avais qu'à enlever les pieds du tuyau et commencer à arroser, merci Séroplex® !

...Je vais quand même tenter de négocier avec mon psy jeudi prochain de commencer à réduire les doses, parce qu'en live c'est aussi pénible à voir que dur à lire en léger différé dû aux apéritifs de l'actualité à l'heure où nous mettons sous stress.

Bonne nuit !
La législation en vigueur nous contraint à placarder 
dans les bureaux cette mise en garde du CHSCT : 
N'essaye pas de faire ça chez toi !
Tu pourrais te faire très mal, 
et on serait obligés de te faire incinérer 
chez le vétérinaire, 
et ça risque de picoter un peu !

Snakes and Cats #1 (1985-88)



En ce temps-là, nous étions 4 garçons dans le vent, Joss, Olive, Kris et Ritié, on découvrait le monde impitoyable de la vidéo institutionnelle, on s'était saignés au Coatreven (petit bled des Côtes d'Armor, si, si, vérifiez sur Gouguelmape, j'y passe souvent quand je vais voir mes potes de collège) pour se payer une caméra tritube, un banc cut Umatic et une bouteille de Bushmills pour manger avec, et la nuit après le travail on réalisait des bandes pirates sur le dos de nos clients qui avaient raqué la location de coûteuses et cabalistiques mémoires de trames style Gemini 3, et plus tard le Merlyn, de chez GML... il y avait aussi le Fairlight.
Nous pratiquions une forme de christianisme tribal très peu orthodoxe, mais on ne s'ennuyait pas une seule minute.
Ah, fallait voir comment ça y allait, et aussi comment on en est revenus : pedibus cum jambis.

lundi 6 février 2012

Avec ma Band dans mon Garage - John Warsen (2011)

Objet : des news sans surinformation.

Question : 
Je n'avais jamais pris le temps d'explorer les possibilités ouvertes par les logiciels de création musicale.
Voilà qui est fait.
En quelques soirées frisquettes de l'an 2011, je me suis pris au jeu du Je, le temps d'écrire quelques musiquettes pour des films de famille, genre ingrat s'il en est.
GarageBand, c'est étonnant et assez redoutable comme logiciel : prise en main aisée, résultats immédiats.
Nuits blanches et tirage de tronche de la conjointe garantis.
Remontées d'égo dès que j'ai l'impression d'avoir réussi un morceau, et conviction intime d'être un imposteur : le logiciel, et donc ceux qui l'ont conçu, sont bien plus malins que moi. 
Et alors ? je m'en doutais un peu, mais ça ne fait que renforcer mon masochisme, qui n'a guère besoin de ça. Soit je trouve un moyen de le faire en harmonie - jouer sans être joué - et sans me prendre pour Dieu, car le démenti est toujours cinglant, soit je passe à autre chose. 
Je bosse déjà + de 40 heures par semaine dans ma boite multimédia, j'ai autre chose à faire de mon temps "libre"...
... et pour s'enfiler des paquets de clopes jusqu'à l'aube en téléchargeant des apple loops sur des serveurs russes, on est là...
(punaise c'est beau comme du lavilliers)
Essaye de deviner si les guitares sont en bois ou pas.
Tu travailles beaucoup ?
Tu vas bien ?
Moi aussi.
Bonne continuation, dans tous les cas de figure.


Il est difficile pour un musicien de vivre de sa musique aujourd'hui, 
sans parler du budget chnouffe pour un enregistrement studio réussi.
Réponse : 
 On dirait des vraies !
Tu sais, quand j'étais musico (30 ans en arrière, putain!) j'ai expérimenté
les premières boites à rythmes et j'en ai passé des heures en solo à
programmer des rythmes à la con que je savais faire sur une vraie batterie,
aussi je peux te dire que ce genre de joujou sont des pièges à ego en mal de
reconnaissance.

"Nous explorons des domaines au-delà de la simple compréhension humaine. Parfois ses contours sont tout simplement trop complexes pour nos cerveaux, à d'autres moments ses axes même s'étendent dans des dimensions que sont incapables de concevoir des esprits construits pour baiser et se battre sur des prairies préhistoriques. Tant de choses nous contraignent, dans tant de directions. Les philosophies les plus altruistes et les plus viables échouent face à l'intérêt personnel, cet impératif brutal du tronc cérébral."
(Peter Watts, Vision Aveugle)

Voici donc le fruit du pillage de ma propre tombe.
Kleine Dark Moujik...

C'est du joli.
De plus, j'envisage de solliciter des amis récemment retrouvés, qui ont produit il y a un certain temps voire même un temps certain, des musiques qui n'ont jamais été diffusées, et que je trouve chouettes, voire carrément baths.



Ma productrice m'impose des intertitres pour me faire fermer ma grande bouche, 
mais rien ne m'interdit de mettre un peu de musique d'ambiance.

samedi 4 février 2012

Internénette : des clips à tumbler par terre (2012)



Souvent, en consultant le Staff Picks sur Vimeo, je tombe sur par hasard sur des petits films extraordinaires réalisés avec ces appareils photo caméra syle l'EOS 5D.
Celui-là, plein d'émotion et de dépaysement pour pas un rond.

Ah oui, sinon pendant que je vous tiens, j'ai aussi un tumblr, mais il est moins bien que d'autres, bien qu'il soit vain et symptomatique de rogatons d'auto-dévalorisation (Mon Dieu, préservez-moi de me prendre pour un minable) d'essayer d'être meilleur en tout et de se la mesurer sans rime ni raison.

Surtout qu'en ce moment, à l'instant T de l'heure H du jour JE, il est clair que c'est moué qui ait la plus grosse, si l'on exclut les 3 Poutres de Bamako du pissing contest.

vendredi 3 février 2012

Cap Tv - John Warsen (1988-89)

On commence à rentrer dans le dur, avec une inattendue série d'exhumations posthumes que j'essaierai de dater au carbone 14 dès que j'aurai remis la main sur mes pilules contre les pertes de mémoier.
Par "inattendue" je veux dire par là que je suis aussi surpris que vous, mais c'est pas désagréable.
Evidemment, il vaut mieux y avoir été pour apprécier tout le sel de la chose.
Ca tombe bien, j'y étais... et des fois j'avais une caméra à la main.


Ce fut une époque à nulle autre pareille,
J'en profite pour saluer mon Dédé, ma Mireille.
Qui me le rendent bien, surtout en ce moment.
Au plaisir !

lundi 30 janvier 2012

C'est pas pour dire du mal, mais quand même les Boches ils sont organisés



indispensable gazette pour voyager sur la ligne 4
sans plus se soucier des blackettes de frein...

et l'avis de Charles Taylor, le penseur du vivre ensemble
que tout le monde écoute d'un air pénétré,
puis s'empresse de faire l'inverse de ce qu'il suggère.
Sacré Charles.
sans oublier l'indispensable petit dessin de Mix et Remix
qui vaut mieux qu'un long discours.

L'Esprit souffle où il veut, mais pas de ça chez moi !



Sur la même thématique on consultera avec profit en léger différé de nos archives hyper-réfrigérées ce post issu d'une succursale anonyme à responsabilité limitée, après avoir étouffé dans l'oeuf un soupir de reconnaissance à l'endroit comme à l'envers de nos zélées documentalistes, au décolleté aussi vertigineux qu'à la mémoire intacte et pertinente.


jeudi 26 janvier 2012

2000 blagues sur Dieu

 18.
"Un homme est allé à un salon de coiffure se faire couper les cheveux et la
barbe. 
Comme le barbier commença à travailler, ils ont commencé à avoir une
 bonne conversation. Ils ont parlé de tant de choses et de sujets divers.
Quand ils ont finalement abordé le sujet de Dieu, le coiffeur a dit:
«Je ne crois pas que Dieu existe.»

«Pourquoi dites-vous cela ?" demanda le client.

«Eh bien, il vous suffit de sortir dans la rue pour réaliser que Dieu 
n'existe pas. 
Dites-moi, si Dieu existe, y aurait-il tant de gens malades ?

Y aurait-il des enfants abandonnés ? 
Si Dieu existait, il n'y aurait ni
 souffrance ni douleur. 
Je ne peux pas imaginer un Dieu d'amour qui
 permettrait toutes de ces choses. "

Le client a pensé pendant un moment, mais n'a pas répondu parce qu'il ne 
voulait pas commencer une dispute. Le coiffeur a fini son travail et le client a quitté le magasin. 
Juste après avoir quitté le coiffeur, il vit un
 homme dans la rue avec les cheveux sales et une barbe inculte. Il avait
 l'air sale et mal entretenu. 
Le client se retourna et entra dans la boutique
de barbier à nouveau et il dit au coiffeur:

"Vous savez quoi? Les barbiers n'existent pas."

«Comment pouvez-vous dire cela?» demanda le barbier surpris.  
Je suis ici, 
et je suis un barbier. Et vous n’êtes pas le seul à qui j’ai coupé les 
cheveux et la barbe ! »

«Non!» s'écria le client. Les coiffeurs n'existent pas, parce que s'ils
 existaient, il n'y aurait pas de gens avec de longs cheveux sales et la 
barbe inculte, comme cet homme à l'extérieur."

«Ah, mais les barbiers EXISTENT! Voilà ce qui arrive quand les gens ne
 viennent pas à moi. 
« Exactement! a affirmé le client. C'est aussi mon point de vue ! Dieu
 aussi existe ! Voilà ce qui arrive quand les gens ne vont pas à Lui et ne
 demandent pas son secours. 
C'est pourquoi il y a tant de douleur de
 souffrance dans le monde.»


235.
Herbie Hancock, Chick Corea et Keith Jarrett sont au Paradis. Y'a Hancock qui dit "hé les gars, y parait qu'en bas ils disent que le meilleur pianiste de nous trois, ben c'était moi.
Corea : "Hein? ça va pas non? Mais c'est n'importe quoi, enfin, le meilleur pianiste de nous trois c'est moi, c'est Dieu qui me l'a dit"
Jarrett : "Quoi ? Hein? mais j'ai rien dit du tout, moi !!"

235bis.
R: Excellent ! Keith Jarrett avait sans doute bu trop de bières. Mais après
il a ajouté: "A trois caisses j'arrête!" lol

824.
A propos de ma prudence concernant la spiritualité, ça vient qu'en
effet, j'ai eu l'occasion de constater que la grande majorité de ceux
qui s'intéressent à ça sont timbrés. A un moment donné de ma vie, j'ai
fréquenté des librairies ésotériques, des voyantes, des astrologues et
une secte gnostique ; aujourd'hui, je vois des catholiques et des
bouddhistes et c'est exactement le même topo.

457.
Depuis qu'il est sous Seroplex® 10 milligrammes, qui refume comme Stephen Jourdain et se prend pour un petit malin ?


912.
Je l'ai lu, et aucun doute là-dessus :
Patrick Lévy attend. 
Nous aussi, pendant au moins 600 pages écrites encore plus petit que ça.
On lui préfèrera sans conteste "les 2000 meilleures plaisanteries divines", supplément à parution variable de Picsou Magazine, d'où sont extraites les blagounettes six jointes.