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jeudi 15 janvier 2015

[Repost] Michael Brook & Djivan Gasparyan - Penumbra (2008)


Voici un bel exemple de dialogue interculturel entre un guitariste américain et un joueur de duduk arménien.
Comme quoi la musique adoucit les meurtres, ce dont j'ai bien besoin en ce moment.

Malgré son titre, l'album de Michael Brook et Djivan Gasparyan ne nous invite pas forcément à vivre dans un crépuscule perpétuel, pour faire mentir la prophétie auto-réalisatrice de Charb : "le pire, ce n'est pas que les meilleures choses ont une fin, c'est que les pires ont un début."

Bien que pour mes oreilles indigènes, ça démarre par l'adagio d'Albinoni massacré au Bouzouki, et qu'on puisse quand même en nourrir quelques légitimes inquiétudes sur la tournure que va prendre l'affaire.
Puis ça devient étonnamment musical, çe qui tombe plutôt bien, lol.

Tout aussi étonnant tellement ça n'a presque rien à voir : le fait que Michael Brook propose en téléchargement gratuit sur son site la plupart des B.O. qu'il a signées ces dernières années (sa carrière solo semble un peu mise entre parenthèses, au profit de l'illustration musicale de films documentaires)
Bel exemple de partage et de gratuité.

Pour reprendre l'opinion d'un collègue qui préfère la fermer avant de l'ouvrir, Penumbra invite au silence, j'espère qu'il sera entendu.





Le crépuscule de l'intelligence (allégorie)

jeudi 6 novembre 2014

Leon Redbone - Live Olympia (1992)

Je m'en souviens comme si c'était hier : Leon est arrivé sur scène tout de blanc vêtu, un Martini long drink à la main; il l'a posé nonchalamment sur son ampli, nous a regardés droit les yeux à travers ses verres fumés, et nous a dit :
"Relax ! Ca va bien se passer !"
C'était le 26 Octobre 1992, j'avais trois semaines d'abstinence au compteur, et ça m'a pas donné soif.
En première partie, on avait eu droit aux Pires, un groupe de Bretons qui jouaient de la fausse musique des Balkans comme si c'était de la vraie. Je n'avais pas revu le saxophoniste depuis le lycée, nous avions un ami commun qui allait se laisser mourir sur un banc du bois de Vincennes deux ans plus tard, un soir de Noël, mais c'est une autre histoire.

http://www.mediafire.com/download/p30ckz012kzlcti/LR_LO.zip

mercredi 26 mars 2014

Eivind Aarset Trio - Wolf Extract (2004)

Sur un serveur russe que je persiste à fréquenter au lieu de le boycotter par solidarité avec les Ukrainiens, je suis tombé sur un Eivind Aarset que je ne connaissais pas.
Vous non plus ?
C'est un guitariste étonnant et plein de ressources, qui a beaucoup travaillé avec Nils Petter Molvaer, et qui fusionne habilement le nu jazz, la musique électronique contemporaine, un certain nombre de tricks persos, et même des torrents de métal bouillu quand la météo est bonne.
Voilà voila.
Ferme ta gueule et passe-nous Le disque.

samedi 23 novembre 2013

Eric Bibb - Brothers in Bamako (2013)

J'aurais sans doute préféré les sisters in Bamako, mais je n'ai pas été consulté.

Sa reprise de "Blowin in the Wind" est confondante d'intelligence et de beauté, et le reste est Allah venant.

http://www.israbox.com/1146432693-eric-bibb-habib-koite-brothers-in-bamako-2012-flac.html

jeudi 30 mai 2013

Bobby McFerrin - Spirityouall (2013)

Un peu de négro, et beaucoup de spirituel.
Un vrai plaisir, quoi.
Et du miel aux oreilles, qui s'accroche un peu dans les touffes de poils depuis que les piles de mon épilateur sont à plat.

http://laspikedelycmusic.bloguez.com/laspikedelycmusic/5893370/Bobby_McFerrin_-_Spirityouall_2013320

samedi 16 février 2013

Le meilleur de Low (1994 - 2012)




Groupe de rock lent, hanté et cryptique, 20 ans d'existence, pas beaucoup de succès, pas beaucoup de morceaux qui me plaisent dans chaque album, mais ceux qui me plaisent me plaisent vraiment.
On s'en fout.

http://www.mediafire.com/?idxxpssfyycvik8

et le bonus en not hidden but non téléchargeable track
Especially Me by Low on Grooveshark

samedi 14 juillet 2012

Adrian Belew - leçon de guitare sommaire









son dernier disque
C'est dommage, autant il a été brillant avec Talking Heads, Zappa ou King Crimson, ou même dans sa carrière solo des années 80, autant maintenant je le trouve radotant et professeur d'explications.
Mais c'est un sort qui nous guette tous !

dimanche 8 juillet 2012

JEFF BECK - Cause We've Ended As Lovers (2007)



Bon sang de bois ! Ca ramone le pipin !
A l'âge qu'il a ? Jeff Beck ? il doit prendre du Viagra spécial guitaristes, c'est pô possible autrement.
Ou alors c'est sa bassiste qui le stimule.
Au lieu de féminiser le bastringue, elle singe le machisme.
C'est du propre.
A la fois tout ce que je déteste et que j'admire chez les guitar heroes :
1/ la technicité
2/ le sentimentalisme
3/ le fait que je n'en serai jamais un
4/ j'allais oublier que si je bossais un peu, je deviendrais Christophe Godin, ce qui n'est pas souhaitable vu qu'il est mort Goebell.

samedi 12 mai 2012

Richard Hawley - Standing At The Sky's Edge (2012)



http://laspikedelycmusic.bloguez.com/laspikedelycmusic/4374410/Richard-Hawley-Standing-At-The-Skys-Edge-2012-VBR-0-

j'achète tous ses disques, ce qui ne présume en rien de leur qualité.
Je ne sais pas si on trouve dans le commerce le 4 titres "false lights" qu'il a sorti l'an dernier qui était très chouette et moins rock, et que l'on peut trouver ici :


http://www.multiupload.nl/CH43GNWNGO

qui faisait suite à l'album studio qui a fait craquer mon coeur de midinette.

Otis Taylor - Contraband (2012)

Bon, allez, tu nous saoules avec ton Goossens.
Et puis c'est samedi, change de disque.

http://www.deezer.com/fr/music/otis-taylor/otis-taylor-s-contraband-1666366



Merci aux Inrockuptibles, gazette musicale indispensable aux cabinets :
quand on y cherche le blues, on le trouve.

dimanche 6 mai 2012

No Banker left behind - Ry Cooder, 2011



On dirait Jacky Belle Guitt', mais finalement non. 

http://www.deezer.com/fr/search/ry%20cooder%20no%20banker

"No bankers (will be) left behind" :

d'abord, j'ai cru que c'était une chanson douce-amère sur les banquiers, qui sont des êtres humains qu'on ne doit pas abandonner à notre mépris ou un truc du genre, comme dit mon fiston, et je trouvais ça élégant, original et jubilatoire.

Comme à 14 ans, quand sous la pression du chantage hormonal on écoute sa première chanson d'amour en anglais et qu'on la trouve géniale, alors que Gogol Traduction nous en révèlerait la nature intrinsèquement niaiseuse en trois cliks, mais la Beauté est dans l'Oreille d'un Sourd qui découvre en lui les pulsions sexuelles.
Bref.
Comme No Bankers c'est quand même une ritournelle entrainante, vive la mandoline, et que certains titres de l'album sonnent vraiment bastringue, je me suis dit "tiens, Ry Cooder est revenu de tout, et à l'approche de la vieillesse il se lâche, il n'a plus rien à prouver, il fait ce qu'il lui plait."

Et plus plus je l'écoutais, en croyant capter des phrases qui accréditaient ma vision, plus mon imaginaire partait dans cette interprétation erronée : en fait, en lisant les paroles, je me rends compte que c'est une protest-song classique sur le fait que les banquiers se barrent avec notre pognon et nous précipitent vers l'abîme, comme Bernard Maris le serine dans Charlie Hebdo.



D'ailleurs, depuis la mort de François Béranger, où est le Ry Cooder français qui chantera les copinages entre gouvernants et banquiers ?

Je n'ai pas fait exprès, mais cet article est finalement furieusement d'actualité.

"Inspired by a news headline about the Wall Street bailout, Ry Cooder began work on Pull Up Some Dust and Sit Down with the track “No Banker Left Behind,” an ode to the corrupt few spared from the financial crisis while most were left to fend for themselves. Uncut calls this "one of his best albums ever ... an impassioned portrait of 21st century America and its injustices" in which Cooder is "remade as a modern-day Woody Guthrie, fearless and funny, for like Guthrie he nails his targets with droll humour while empathising with society's underdogs." The BBC calls it "essential listening."


A part ça, comme le planning de Je suis une tombe est bouclé pour un moment, 
il ne faut pas hésiter à m'aider à éponger l'excédent sur mon blog hyper-secret.


vendredi 30 mars 2012

Les Disques de la Vache qui ouit # 2 - Dédé et Mireille #3 - Maudite cassette (1986-87)

Alors d'abord, quelques paroles, sans doute parmi les plus belles qu'on ait enfilées sur des colliers de perles soniques dans l'espoir inavoué, et il faut bien la deux mêtres inavouables, de se mettre une princesse au bout du gland, car telle est en vérité la principale motivation des chanteurs de variétés verdâtres et mordorées.

En tout cas ça serait celle-là qui ma biterait du premier au dernier étage de mon hêtre si je n'étais pas un gland qui ne chante auprès de mon âne que pour humecter les champs en période de sécheresse, vu la raideur de mon organe vocable pas tibulaire mais presk, comme en attestent de nombreuses vidéos qui émaillent et éraillent ce blog funéraire.













Ensuite, dans un de ces échanges kotidiens et pistolaires que j'ai avec feu DD et feu Mirlaine (couleurs) qui viennent de se re-cueillir sur ma tombe, j'ai récemment reçu un billet confondant de naïveté et éperdu d'adoration mouette, quand les gars se sont dit qu'après avoir été floués sur le chaubize, ils allaient enfin accéder à la célébrité posthume tant je leur vantais mes 25000 connexions/jour  (21 selon la peau lisse) et tous les brouzoufs qu'on allait se faire grâce aux milliers de lecteurs qui cliquent sur mes pubs google pour m'aider à confectionner mes articles de plus en plus hors de prix mais restant à la portée de toutes les bourses, ce matin encore l'un deux fraichement équarri par des horaires de le véto, alors que je leurs proposais d'étaler le rythme du déballage de leur quincaillerie entre un par semaine et un par an afin d'aménager un maximum de sucepince et de mettre le lectorat à genous sans X, pas plus tard que le 29 mars 2012 à 06:12, *** a écrit :

merci à toi John, et pour la suite, c'est comme vous voulez, tous les jours toutes les
semaines ou toulézan pour moi c'est pareil, salsepareille


R : Ben moi je vote pour touléZan qui sont revenus réglisse, ésafé un paké.
Je ne sai pas pourquoi chez vous ça s'affichait tout pitit, je n'ai rien fai, paltan, débordé de nouilles au biro qu'il était morice, Djin augure la semaine à 70 heures de taf, et rené va renégochier les zaccords de Grenaille, que par-dessus la grille de Bouse en mi bémoll ça se joue sur le mode myxolydien myxomatose, blague encryptée por nada amigo, guitariste à moi kejaime dont je suis fan de chichourle, et surtout merci a vou d'avoir existé et dexisté ancor, sinon paplu d'artikl sur le blogaouarson que de beur en broche (sauf moha "cherche la med" reza kila bien cherché)
et vouala toute l'istoire, dit Jaune Larsen avant d'aller mater Breaking Dad sur son écran plasmé.

et bien sûr, sanzoublié la gadget du pif qu'on parlait hier ancor :

http://bayfiles.com/file/6v2l/bGmAZv/maudite_cassette.zip

 J'espère que vous prenez des notes, parce que demain y'a interro surprise.

jeudi 29 mars 2012

Les Disques de la Vache qui ouit # 2 - Dédé et Mireille #2 - L'usine à tubes(1986)





Ca a été épique, pour mettre la main sur les Introuvables mais retrouvés...
Mais n'anticipons pas, les Vraiment Introuvables ne seront disponibles que dans le pif gadget de demain, avec un sachet de pifises électriques.

Ceux que je vous donne à entendre aujourd'hui dormaient dans l'ordinateur de Dédé, à moins que çe soit Mireille, j'ai jamais vraiment su déterminer qui était qui dans cette histoire.
Mais bon, avec de la bonne volonté et quelques poignées de brouzoufs tombés dans les bonnes poches, ça met de l'huile...

http://bayfiles.com/file/6BPv/ZqM4in/DD_MIR1.zip

mercredi 29 février 2012

Tommy

Je ne vous ferai pas l'insulte de vous rappeler qui était ce Tommy, qui à l'estomac frappa les ados pompidoliens.
Mais à l'écoute des instrumentaux du CD 2, moi je dis que pour faire du neuf avec du vieux, quand même, ils sont forts ces japonais.
Et pendant que j'y suis à vous tenir la jambe, je trouve la bande-son moins kitch que le film.
Empreinte d'une certaine pureté, même.
Rappelons aussi que Keith Moon, selon les dires non avérés de mon ancien rédacteur en chef quand je bossais à Culture Rock sur M6, a eu la mort la plus con du rock'n'roll par overdose de cachets pour arrêter de boire.
Paix à son âme.



samedi 25 février 2012

Michael Brook and Hukwe Zawose -Assembly (2002)

   Entraînant métissage Afrique/Occident, avec pour une fois un léger avantage à l'Afrique, celle des griots, des pygmées, et de la beauté naturelle du monde, celle qu'on serait bien fol de chercher sur Internet.

en écoute
en prêt 
à l'achat

samedi 18 février 2012

Bill Frisell with Dave Holland and Elvin Jones

   Après l'avoir emprunté sur une de ces médiathèques dématérialisées qui ne sont jamais très regardantes sur le renouvellement de la carte d'inscription, et dont je tairai le nom vu les purges staliniennes qui sévissent actuellement, et moi-même il se pourrait fort bien que je finisse raflé un de ces quatre matins barbus que Dieu renouvelle pourtant encore et encore, c'est que le début d'accord d'accord, ce disque m'a tellement enthousiasmé que j'ai été contrant par mon éthique cyber-citoyenne de l'acheter sur Amazon.

   On sait l'ami Bill capable du meilleur comme du bien bon, mais qui sommes nous pour le juger au vu de nos propres errances guitaristiques, et d'ailleurs il vous faudra subir un petit florilège de mes bidouillages un de ces quatre matins barbus que Dieu renouvelle pourtant encore et encore, c'est que le début d'accord d'accord, là c'est la formule trio, dont la forme la plus aboutie est pour moi toute entière contenue dans l'album Gone like the train, mais celui-ci est bien cool quand même.