jeudi 19 février 2015

Mieux vivre son hypomanie au quotidien


Que faire si votre cerveau vous réveille tous les matins vers 4h30 depuis deux mois, vous ordonne d'aller vous faire un café, puis de descendre à l'ordi pour sauver Le Monde ?
Ben déjà, je me suis abonné au journal éponyme.
Se pose quand même l'épineuse question :
Comment désactiver le son au démarrage d’un Mac ?
(et sans réveiller les Autres)


D’autant plus que le monde se porterait sans doute pas plus mal sans mes velléités, et que rien ne dit qu’il ait envie d’être sauvé, à supputer ses motivations d’après ses actes, on frôlerait même l’inverse (du carré de l’hipo- t’es-naze)








5 commentaires:

  1. C'est pas en t'abonnant au monde que tu vas soigner ton addiction au net. Tu ferais mieux de lire Upasika Kee Nanayon qui permet de voir le monde tel qu'il est (sans écran et sans abonnement).

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  2. L’addiction au Net n’est que la face cachée de la partie émergée de l’iceberg de mon auto-addiction®, qui comme tu le constates, aurait tendance à freiner mes progrès dans l’intention de pratiquer le bouddhisme.
    Upasika Kee Nanayon a des mots assez justes à ce sujet : « Quand la connaissance qu'il n'y a aucun « moi » dans aucun de ces phénomènes sera devenu parfaitement claire, vous rencontrerez quelque chose qui se situe au plus profond de vous même, au-delà de toute souffrance et de tout stress, libre du cycle du changement, libre de la naissance aussi bien que de la mort, car tout ce qui est né doit, par nature, vieillir, se dégrader et mourir.
    Quand vous verrez cette vérité clairement, l'esprit sera vide, ne s'accrochant à rien. Il ne se regardera même pas lui-même en tant qu'esprit ou quoi que ce soit.
    En d'autres mots, il ne s'accrochera pas à lui-même comme étant quelque chose. »
    A ce titre, je déplore le report de ma session de MBSR au mois de mars 2015, du fait de sa collision avec un évènement heureux mais incompatible, situé dans un futur proche, et qui n’est pas l’arrivée sur Terre de Blasphemator® pour supprimer Sarah Déconnor.
    Dans cette attente, je vais tout mettre en oeuvre pour ne pas couler une bielle, ça serait ballot de ma part.
    Merci d’être là pour me le rappeler.
    « Nous devons être forts, ajoute-t-elle, pour repousser les pollutions mentales, les désirs et toutes les formes d’ignorance de la réalité. Nous devons éprouver notre force face à eux et les assujettir. Si nous pouvons les assujettir, nous pouvons les dominer. Sinon, ce sont eux qui nous domineront, qui nous mettront à la tâche, nous mèneront par le bout du nez, nous créeront des désirs et nous épuiseront de toutes sortes de manières. »
    Y a-t-il un media qui parle de ça ? La propagande est partout. Le silence complice des journalistes du Monde n’est évoqué que par un courageux bloggueur dans un remarquable article exempt de toute auto-complaisance, je le cite :
    « dans "tous à zanzibar" de john brunner, il y a un personnage qui regarde le journal télé, défoncé à la tryptine (une drogue imaginaire de synthèse dont j'ai oublié les effets exacts) en se disant en substance "bon sang, quelle imagination je peux avoir !"
    j'ai découvert une variante très honorable (pas besoin d'adjuvant) en mettant http://www.lemonde.fr/ en page d'accueil de mon navigateur. »
    http://johnwarsen.blogspot.fr/2009/01/vivre-sans-ou-mourir-avec.html
    A l’époque, une copine bouddhiste m’avait gentiment rappelé à l’évidence :
    « Si nous pouvions voir l’effet de nos paroles sur les gens, et sur notre ego, nous dirions beaucoup moins de conneries et nous saurions quoi dire d’utile, au lieu d’afficher une supériorité qui n’est que l’effet de notre imagination. »
    Comme tu le vois, ça m’en bouche un coin, voire même plusieurs.

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    1. et celle là elle est bien bonne enfin je veux dire nonne, Upasika quoi :
      "... il n'y a rien car tout ce à quoi vous pourriez vous attacher est porteur d'insatisfaction et de souffrance : ignorance de le vérité, spéculations mentales, rêveries, opinions arrêtées sur soi ou sur les autres, bavardages inutiles, bulletins d'informations sans fin"..." Préférez-vous être dans la vacuité ou prisonnier des problèmes du monde?" ça pourrait être un super slogan sur le site du monde... parce que la vacuité ça fait quand même un peu flipper et que c'est quand même plus difficile de s'y habituer qu'au défilé incessant des infos aussi gores soient-elles.
      "La vacuité, selon Kee, c"est quand l'esprit ne donne pas de sens aux choses". Pas étonnant que les média n'en parlent pas.

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    2. En attendant ta session de MBSR je te conseille un peu plus de lucidité...
      http://www.franceculture.fr/emission-les-racines-du-ciel-la-lucidite-avec-illios-kotsou-2015-01-25

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