jeudi 17 septembre 2009

Jean-Patrick Capdevielle - Les Enfants des Ténèbres et les Anges de la Rue (1979)



Pas de mémorial décent sans cet albome mitique.
Capdevielle, c'était un Manset de bazar, avec moins de classe (de préciosité) et plus de coffre : une voix qui louchait sur Springsteen, bien qu'a la relecture on puisse se demander si en fait le malheureux ne souffrait pas surtout d'un problème de transit intestinal, un univers qui se voulait dylanien...
Ca a marché le temps d'un album.
On a pu y croire, avant de découvrir brutalement l'os au milieu du pâté :
"qu'est-ce qui va rester quand l'rock'n'roll aura cessé d'exister, qu'est-ce qui va rester si vous m'tuez ?" dès le second opus, naufrage intégral dans le Ridikül.
Si vous voulez lui faire coucou, il a continué ici.
Tiens, faudra que je trouve un vieux Manset, aussi.
Avec mon fils en 2007 on a fait des délires genre "le dernier ralboum de Jean-Dick Capdegarn" (on trippait Capdevielle + Dick Annegarn) mais on n'a rien enregistré.
C'est ballot.
D'autant plus qu'à l'heure où j'écris ces lignes, il tape comme un sourd (mon fils, pas Capdevielle) dans le garage avec des potes à lui, métalleux au cheveu gras et à l'oeil terne, et que ça n'aide pas ma laborieuse rédaction.

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