samedi 7 mars 2015

Inédits 88 - "Un regrettable malentendu", avec Daniel Goossens (2012)

Antisémitisme ? une polémique 
tirée par les moustaches autour 
de l'album 

« Cicatrices de guerre(s) »


1/ La controverse

2/ La planche incriminée (en exclusivité mondiale, et qui nous change un peu du regard compassé sur la Der des Ders)


J'aimerais bien retrouver le petit dessin de Goossens sur l'exposition d'art nazi, qui met en scène un présentateur télé "à la Goossens" faisant un reportage décalé sur une série de profanation de tombes dans un cimetière juif.
Il a bien 20 ans, ce dessin, ce qui fait qu'il est quasiment dessin d'actualité.

Sans parler de cette juive qui s'engage dans les peschmelbas.

jeudi 5 mars 2015

The Pirate Bay : les opérateurs activent le simple blocage DNS

Sur Pirate Bay, les opérateurs activent le simple blocage DNS.

Sur Facebook, un malware caché dans une vidéo porno infecte plus de 110 000 personnes.
J'ai bien fait de ne pas m'inscrire.

Et le papier de verre d’Hervé Le Tellier dans le Monde du 13/02 :
"On peut (enfin !) décider de ce qui arrivera à son compte Facebook après sa mort. J'irai cliquer sur vos tombes, dirait Boris Vian. Pour mon compte FB, voici mes dernières volontés : qu'il soit enterré vivant avec moi."

Pendant ce temps-là, en Ukraine en Syrie et au Nigeria, les forces du Mal ne chôment pas.

mercredi 4 mars 2015

Arild Andersen Group - Electra (2005)

Andersen, Andersen outragé, Andersen brisé, Andersen martyrisé mais Andersen libéré ! 
(voir article précédent pour plus de détails)


Le lien entre Arild Andersen et Nils Petter Molvaer, c'est Eivind Aarset, qui joue de la gratte à tous les râteliers...



http://avaxhm.com/music/jazz/Arild_Andersen_Group_Electra_2005_Repost.html

mardi 3 mars 2015

Nils Petter Molvær ‎– NP3 (2002)

Billet d'humeur n° 777 :

"Nous sommes ici. 
Nous sommes ici chez nous dans Molvær levé, debout pour se libérer et qui a su le faire de ses mains. 
Non, nous ne dissimulerons pas cette émotion profonde et sacrée. 
Il y a là des minutes, nous le sentons tous, qui dépassent chacune de nos pauvres vies. Molvær, Molvær outragé, Molvær brisé, Molvær martyrisé mais Molvær libéré ! 
Libéré par lui-même, libéré par son peuple avec le concours des armées de la France, avec l'appui et le concours de la France tout entière : c'est-à-dire de la France qui se bat. 
C'est-à-dire de la seule France, de la vraie France, de la France éternelle."

Blasphémator®, discours de l'Hôtel de Ville de Paris à la Chambre des Lords, 25 août 1944

"Indispensable" 
         un robot spammeur de chez Discogs

"Je l'ai acheté en DVD, c'est terrible mais j'arrive pas à trouver le temps de le regarder"
                           John Warsen

"Je l'achèterais bien sur Amazon,
mais est-ce qu'on peut lire le NP3 avec Windows Media Player ?"
                  un internaute vertueux


lundi 2 mars 2015

Robert Rich - Perpetual - A Somnium Continuum (2014)


Somnium® induit le sommeil, il calme les angoisses et les tensions. Il est indiqué pour le traitement des troubles de l’endormissement et du maintien du sommeil. Somnium ne doit s’utiliser que sur prescription médicale.

Des réactions paradoxales, comme nervosité, excitabilité, irritabilité, agressivité, idées délirantes, troubles du comportement (surtout chez la personnes âgée cyberdépendante), islamophobie radicalisée sur Internet, irruption intempestive au beau milieu de la nuit du Démon de Charlie et Blasphématorite purulente avec crampes menstruelles ou non, peuvent se produire. 

Si vous présentez des maladies du coeur ou de la circulation sanguine, une hypertension artérielle et une hyperfonction de la glande thyroïde, Somnium® doit être pris avec prudence. Prudence également lorsque vous conduisez un véhicule automobile, un tank Sherman, un bus scolaire rempli d'écoliers pakistanais en route pour une interro-surprise d'attentat suicide, ou encore si vous bricolez votre mobylette quantique dans le garage hermétique de votre vieux poto Jerry Cornelius, car ce médicament peut atténuer les réflexes.

480 minutes pour s'endormir...
Si vous faisiez déjà des nuits de 8 heures avant d'essayer Somnium®, le voyage retour risque d'être court.




dimanche 1 mars 2015

Addiction aux Smartphones vs Crétinphones



Il parait que les smartphones font des ravages, et pas que au Japon.
(pourtant c'est cool le Japon)

Mourir au Japon by BABX on Grooveshark


Il n'y a plus qu'à espérer que d'anciennes victimes de cet étrange maléfice moderne trouvent la voie de la rédemption et montent une association d’hommes et de femmes qui partagent leur expérience, leur force et leur espoir dans le but de résoudre leur problème commun, et d'aider d’autres personnes à se rétablir de l’addiction aux smartphones, sur le modèle des toxicomanes égyptiens, pas plus cons que les autres quoi qu'en laisse penser une certaine presse d'extrême droite dont nous tairons les noms pour ne pas froisser tous ces sympathiques enculés du FN.

Pourtant, des fois, la technonologie embarquée, ça a l'air bien pratique, si l'on en croit Voutch.



Ils ne peuvent pas se droguer en relisant Castaneda ou en prenant de l'ayahuesca , comme le faisait la génération de nos parents ?


Et nous voici déjà arrivés à la fin de cet article.
Avant de nous quitter, je vous rappelle qu'il existe des téléphones normaux, peut-être plus pour très longtemps, mais que je suis très content du mien, un Crétinphone qui marche très bien, mais que j'utilise surtout pour téléphoner et recevoir des appels.

samedi 28 février 2015

Les tribulations quantiques de John Scofield (II)

Mon premier haïku hypertexte
par John W, classe de 4ème B

Telle l'élémentaire particule,
jadis vantée par Houellebecq,
le jazzman au phrasé si sec
s'acoquine à Gov't Mule.

Le principe d'incertitude, qui veut que Scofield soit là où l'on ne l'attend pas et que l'on ne puisse mesurer ni sa masse, ni sa vitesse, est ici pleinement réaffirmé dans sa radicale altérité.

Et je vous épargne pour l'instant les conséquences sur l'effet de spin, entièrement imputables au paradoxe Einstein-Podolsky-Rosen, mais vous ne perdez rien pour attendre.


http://exystence.net/blog/2015/01/25/govt-mule-featuring-john-scofield-sco-mule-2015/ 

vendredi 27 février 2015

Les tribulations quantiques de John Scofield contre le principe d'indétermination d'Heisenberg

En octobre dernier, je suis allé voir Bill Frisell et John Scofield en concert avec ma chérie.
J’aime bien Bill Frisell, guitariste aérien et faussement naïf, quand ses disques s’aventurent vers le jazz mou et saturé plutôt que quand il déflore l’americana ou revisite l’histoire des musiques populaires qui font fureur chez les bouseux de l'Arizona juste après que ceux-ci aient inventé le ramasse-courges, dont la culture sauve de la famine une grande partie de la population en offrant des ressources supplémentaires à des familles qui en ont besoin.

Quand à John Scofield, j’avais retenu sa contribution endiablée à l'album The Man with the Horn de Miles Des Vices. 
Pour tout vous dire, en achetant les billets, je l'ai un peu confondu avec Mike Stern. 
Après enquête, c'est Mike qui jouait de la cornemuse nucléaire sur The Man With The Horn.
Scofield, lui, jouait sur Star people, le petit farceur; mais je ne l'ai appris que bien plus tard. 
Trop tard ? 
Les lecteurs auraient sans doute rectifié d’eux-mêmes, mais je n'en avais pas sous la main. 
Je ne suis pas comme l'Odieux Connard, qui persuade ses thuriféraires de l'accompagner au restaurant pour y assouvir son besoin de reconnaissance du ventre.

John Scofield, j’avais quand même écouté son dernier disque avant d’y aller, parce que dans un monde où l'on a tôt fait de périr de surinformation, on aurait tort de s'en priver avant la prochaine Blitzkrieg de l'Armée Electronique Syrienne.
Bref. 
Surplombant au balcon un parterre de notables de la semaine, nous assistâmes un peu gênés (il est gênant de surplomber les génies quand on se croit malin de s'affranchir de ses déficiences en s'en réclamant, d'autant plus quand on va voir n’importe qui en croyant que c’est quelqu’un d’autre, comme ce sinistre imbécile de Rémy Gaillard) à un double set à fleurets et médiators mouchetés, élégant et propret. 

L’acoustique de la Cité des Congrès laissait à désirer, (le son était flou !) on était mal placés, ça sonnait moins bien en live que sur disque, les artistes étaient loin d'être des publicités vivantes pour le téléchargement illégal, mais heureusement, ces vieux jazzmen, quand ils sentent qu'ils jouent en pays conquis, ils font des tout petits sets de 70 minutes, et finalement c’est vite passé, en tout cas c'est ce qu'on se dit une fois que ça s'est passé.

Le moins qu'on puisse dire, c'est que ça n'a pas enthousiasmé ma femme, surtout le passage où Scofield étouffe son bébé dans un interminable solo de sacs plastiques, elle a de très bons amis qui sont d'anciens bébés et elle a trouvé ça un peu stigmatisant, et si je cherchais à me concilier ses grâces, l'entreprise semblait mal engagée et pour tout dire frisa sur le moment le dépôt de bilan et le râteau du siècle, j'en serais quitte pour dormir à l'auberge du cul tourné, mais n'anticipons pas.

Heureusement, en première partie Bill Frisell était entré de plain-pied dans son âge spatial, et mon intention de départ était bonne, pacificatrice et républicaine, c'est important pour une femme, surtout la mienne, donc au final elle ne m'en tint pas rigueur au delà d'une période probatoire de trois mois après les faits durant lesquels je fus tenir de dormir sur la télé du salon.

Quoiqu'il en soit, John Scofield conclut ce soir-là sa prestation au tarif syndical par une version instrumentale d'une chanson issue du patrimoine country américain qui se grava dans mon oreille sans ressortir par l'autre :
"Just A Girl I Used To Know", de Jack Clement.
On comprendra aisément pourquoi ce rappel inspiré me mit la puce à l'oreille, en s'infligeant les 128 versions que j'en ai approximativement visionnées sur Youtube, la chanson en question évoquant sans tabous la pudeur légendaire des vieux cowboys à propos de leurs anciennes conquêtes de l'Ouest.

Contentons-nous pour l'instant de l'originale, aux lyrics ô combien explicites.

Voir également la version de Scofield, au milieu de laquelle il dérape élégamment (ou pas) dans l'indétermination chère à Heisenberg, surfant avec des bottes en caoutchouc sur le fil du rasoir de la désorientation de la personne âgée dépendante de ses royalties pour continuer à survivre vaille que vaille dans un monde incrédule où le cauchemar a déjà commencé.



Et au bout du compte, mêmes si les pires choses ont un début quand les meilleures ont une fin, et quand j'eus fini par faire un débriefing de cette soirée traumatisante pour prendre le taureau par les cornes tout seul comme un chien devant mon ordinateur, à déterrer tant de trésors que si j'avais eu une queue je n'aurais pas hésité à la remuer dans mes plaies, il s'avéra que la version de "Just A Girl I Used To Know" qui nageait au dessus du panier avait réalisée par un obscur hantiste de Youtube, peu désireux qu'on reconnaisse lui aussi son lancinant besoin de reconnaissance puisqu'il l'interprète dissumulé derrière le facétieux pseudonyme de Wank Hilliams, et sans mettre sa tête dedans, au contraire de la plupart des viméistes dont je tairai le nom, ils me reconnétron.




Le billet du petit érudit :

Par une bizarrerie néo-conspirationniste dont ces damnées faces de citron ont le secret, la version de Scofield de « Just A Girl I Used To Know » n’est disponible que sur le pressage japonais de l’album « A Moment's Peace ». Autant dire que même sur What CD, on l'a dans le baigneur.

Le coin du petit scientifique :

Le principe d'incertitude (ou principe d'indétermination) énonce que, pour une particule massive donnée, (et John Scofield remplit parfaitement cet unique critère), on ne peut pas connaître simultanément sa position et sa vitesse avec une précision supérieure à un certain seuil.
Seuil qui semble avoir été franchi au cours de la rédaction du présent article, pendant laquelle il faut toutefois signaler qu'aucun lycéen qui aurait posté sur un réseau social des messages de «tolérance et de laïcité» n’a été sévèrement molesté par d'autres élèves dans le garage à vélo de l'établissement scolaire en question.

La notule bibliographique non exhaustive :

1/ La nouvelle Encyclopédie de Masse
2/ déjà le tome 2 de Federal Bureau of Physics

jeudi 26 février 2015

La Cigarette du Soir et l'Effet Papillon



Après avoir regardé ce court mais trash, je me suis dit dans ma ford intérieure :
aucun danger que ça m'arrive : la fenêtre de mon bureau est au rez-de chaussée, elle donne sur le jardin, et mes poules n'ont pas le permis.
En plus, j’ai vu le chiffre ce soir aux infos : le cancer du poumon, c’est 29 000 morts par an en France, quand même.
On est balèzes.
Les djihadistes peuvent bien aller se rhabiller, et la Scyerie mettre la clé sous la porte.
Bonjour chez vous, tas de branleurs.
Revenez quand vous saurez bosser.
Mais ça sert à rien de s'énerver, ni de sombrer dans une vulgarité stigmatisante.
Je fumerai les autres ici demain soir :
https://www.youtube.com/channel/UCzybjW26GnF-KLTbTc2NrwQ