jeudi 20 mars 2014

Sun Kil Moon – Benji (2014)

Pour ne pas confondre Sun Kil Moon avec Kim Il-sungKim Jee-woon ou plus prosaïquement votre voisin sud-coréen qui fait de si bonnes nouilles à emporter, voici :

1/ La chronique,
2/ l'album,
3/ les paroles.

Si vous voulez en plus la casquette, le T-shirt et le DVD, le tout pour moins de 69,99 €, écrire au journal, qui ne transmettra pas.

mercredi 19 mars 2014

Mélenchon & les Mickeys

J'ai entendu Mélenchon dimanche soir sur france inter, il était assez en forme.
Il avait le bourrichon tout remonté contre le reste du monde, et aussi contre la horde de journalistes qui l'interviewaient, il faut dire avec une assez grande navritude dans leurs questions.
Et puis je le retrouve avec plaisir sur le blog crisal.


Jean-Luc dans sa célèbre imitation de "l'homme au chapeau, le vrai"

mardi 18 mars 2014

Rions un peu avec Ferri et Larcenet


Ce dessin est extrait d'un article précédemment paru sur mon autre blog.
Ca nous rajeunit pas.
J'ai repensé à Larcenet vendredi dans une librairie albigeoise en voyant paraitre le tome 4 de Blast, ainsi que la fin de Donjon.

samedi 8 mars 2014

RASL - Jeff Smith (2008 - 2012)

Après l'interminable - et sporadiquement désopilante - saga héroïco- comique de Bone, Jeff Smith a produit RASL, La Petite Claque de l'an dernier.
Physique quantique, serials killers et amour impossible à travers le temps et l'espace.
Que demande le peuple ?

Je l'ai lue sur Internet, achetée sur Amazon et relue avec enthousiasme - elle est miraculeusement éditée dans un format 23 x 30 à dos carré très européen.

Il y a les habituelles langueurs et complaisances de Smith, mais comme la série ne dure que 15 fascicules, ça passe plutôt bien.

On n'est pas très loin du fameux 7 jours pour expier de Walter Jon Williams.
Et toc.

http://avaxhome.cc/comics/rasl_vol3_1-15_extra_2008-2012_complete.html




mercredi 5 mars 2014

Libon est bon

Il est bon, ce Libon, même s'il a laissé béton Hector Kanon.
Toutes les semaines dans Spirou, le gag du libraire.
Cette semaine, vraiment amusant.


Misérable miracle : je retombe en quelques clics sur les 2160 gags de popo et lolo poche, oeuvre de jeunesse d'avant qu'il connaisse le succès que l'on sait, et que j'avais pieusement archivée sur mon autre blog.

dimanche 2 mars 2014

American Horror Story saison 3 : Coven

Quelle déception !

Bien sûr, Vladimir Poutine nous rappelle quotidiennement au jour d’aujourd’hui ces jours-ci que « les plus grandes déceptions naissent des plus grandes attentes».
Et qu’il serait bon de visionner des séries télé comme on consulterait l’actualité internationale : sans rien en attendre.
Mais quand même !
La saison 1 - sur le thème de la maison hantée - était honnête, la 2 - un hôpital psychiatrique tenu par des bonnes soeurs - inspirée, et pour fêter ça, l'arc narratif de la 3 a sans doute été griffonné sur un coin de nappe dans un bouge du vieux New Orleans par nos deux compères Murphy et Falchuk raide bourrés. Dommage.

Extrait du script trouvé dans le wiki de l'épisode 8 :
"Delphine se moque de Marie en lui disant que de toute façon, elle ne peut pas mourir. Marie lui coupe la tête, la prévenant que ce n'est qu'un début."
Sur le papier, ça semble un peu ballot, mais attendez de voir la mise en images !
Et tout est à l'avenant : poncifs, clichés et déjà vu à tous les étages.
Je m'en fous de spoiler, je suis descendu du train à l'épisode 6.
Pourtant, le générique avait de la gueule. Mais toutes les saisons de AHS ont un générique qui crache, ça s'appelle de la réclame, alors à qui se fier ?
Ou alors, les descendantes des sorcières de Salem, les vraies, voyant d'un mauvais oeil qu'on s'intéresse à elles d'aussi près, choisissent d'envoûter les scénaristes, les metteurs en scène et les acteurs de la série (seuls les chefs décorateurs semblent conserver leurs facultés à peu près intactes) de façon à rendre le visionnage tellement indigeste qu'on leur foute définitivement la paix.
Si c'est ça, y'a pas de doute, elles sont très fortes.



Allez, à mi-naufrage, on va se rabattre sur des valeurs sûres pas encore visionnées : True Detective, Hit & Miss, Top of the Lake, et puis finir Masters of Sex et Black Mirror, qu'on a laissé en plan depuis 2 mois. Après tout, ce sont des problèmes de riches.
Dire qu'avant-hier j'ai soutenu mordicus que les séries américaines étaient un espace de création et de liberté que n'offrait plus le cinéma... je m'en mords le chinois.

Heureusement, pendant ce temps-là, dans le Réel, Ukrainian Horror Story saison 3 démarre sur les chapeaux de roues, mais les scénaristes n'ont pas l'air très inspirés non plus.
Résumé des deux premières saisons :




Il n'est peut-être pas trop tard pour leur faire écouter le Déserteur de Benjamin Paulin... mais il est déjà bien tard.

samedi 1 mars 2014

David Simon, le capitalisme et l'Amérique

C'est bien joli d'aller faire les mariolles en Utah, en suivant la piste des romanciers qui nous ont plu là-bas, mais faudrait voir à ouvrir les yeux sur l'Amérique à deux vitesses.
http://www.les-crises.fr/amerique-spectacle-terrifiant/
Ca c'est la version conférence, assez pontifiante, mais quand il l'illustre dans The Wire, c'est un peu plus réussi. Sinon, y'a tous les livres de Russell Banks, grand conteur de l'exclusion sociale.
En France aussi il y a une fracture sociale terrifiante, entre ceux qui téléchargent les séries de David Simon comme des bourrins, et ceux qui attendent qu'elles passent sur Canal+.

jeudi 27 février 2014

Le régime des intermittents coûte-t-il un milliard d'euros ?

Ca bouge pas mal pour les intermittents du spectacle en ce moment.
Pas autant que sur la place Maïdan, mais ça pourrait dans les prochains jours.
http://www.lemonde.fr/culture/article/2014/02/26/le-regime-des-intermittents-coute-t-il-un-milliard-d-euros_4373187_3246.html
De toute façon j'ai une grippe à tomber par terre, et je reste couché, à écluser des films ratés lors de leur sortie, comme Only God forgives : plastiquement irréprochable, spirituellement inepte.
Tiens, après ça je me sens fiévreusement d'attaque pour l'oncle Boonmee d'Apichatpong Weerasethakul.
A moins que je reparte en vacances en Thaïlande avec David Lynch.

mardi 25 février 2014

Se suicider sur Youtube, disparaitre d'Internet & autres fariboles


La tentative de suicide est souvent perçue après-coup par les proches comme un appel au secours.
Ainsi, mon récent suicide - réussi - sur YouTube n’est pas passé inaperçu auprès du nombre relativement élevé d’1 ami, qui s’en inquiète ainsi :

« Salut Boco Boy,
 Voila que ce matin, mon abonnement a YouTube me signale une nouvelle vidéo de John Warsen qui me signale qu’il n’y a plus de vidéo de John Warsen sur YouTube. Bon, enfin, je me comprends. Je vais donc illico marquer un nouvel onglet pour la page concernée sur Vimeo (par parenthèse, pour le boloss que je suis quel est l’avantage a part de lancer tes copains sur un nouveau jeu de piste ?) »

- Je ne sais pas ce que tu t'imagines, mais j'ai heureusement très peu de copains sur Internet, et encore moins de copines; les gens qui en ont beaucoup sont à mon avis dans le déni de leur stratégie d'évitement social, et/ou occupés à renflouer un déficit d'image spéculaire en se la pétant sur des sujets sur lesquels ils pensent jouir d'une autorité naturelle que nul n'aurait l'imprudence de leur contester, et ce sont souvent de pauvres fantômes affamés à qui on peut bien chanter sur l'air de Ramona qu'ils meurent de soif parce qu'ils s'agrippent à leur radeau au lieu de se laisser glisser dans l'océan d'eau douce et d'amour cosmique qui assure leur flottaison, mais pen perdue, comme dirait Marine.
Je me flatte par contre d'en avoir une poignée dans le Réel. 
C'est une remarque de la copine à mon fils, qui m'a dit avoir visionné mes vidéos sur Youtube et les trouver marrantes, qui a déclenché cette rage d'autodestruction méthodique, heureusement qu'en 3 clics, couic ! 
D'abord je me demande bien qui lui a filé mon pseudo, H. se tenant soigneusement à l'écart de mon cyber-activisme. 
Ensuite, j'ai quand même posté beaucoup plus de vidéos sur Vimeo, le média des bobos arty dont je ne me défends plus de me targuer de ne pas en être, j'avais entamé ma migration vers ce noble et élégant hébergeur il y a trois ans, mais j'avais oublié de la parachever en me suicidant sur YouTube, media social ô combien vulgaire et mal fréquenté, voilà qui est fait.

Disparaitre puis renaitre ailleurs en 3 clics, y'a pas à dire, nous vivons une époque moderne.

Les Monty Python proposaient une solution plus radicale, mais c'était en d'autres temps.


Et puis, j'avais fini par renoncer à participer au séminaire de suicide collectif par le travail qui se déroulait la semaine dernière au bureau, mais il fallait quand même trouver un acte symbolique assez fort pour rassurer le patronat sur mon engagement au sein de la société.