mercredi 18 janvier 2012

The Best of the Red Army Choir-The Definitive Collection

Finalement, y'a que ça qui m'éclate vraiment quand j'ai envie d'envahir l'Afghanistan (et Dieu sait que ça m'arrive plus souvent qu'à mon tour)

Partie 1

Partie 2

Partie 3

mardi 17 janvier 2012

Michel Benita & Manu Codjia -Ramblin' (2008)

 J'aime bien ce que fait Michel Benita en electro-jazz (Drastic, Ethics)



Mais là, il me coupe la chique en faisant un pas de côté vers le folk atmosphérique.
Cette année, j'achète des disques, vous faites ce que vous voulez :

 on peut l'écouter ici,

et l'acheter .

Nous vivons une époque moderne.

Sont-y pas beaux ?
On s'en fout, du moment qu'y jouent bien.


lundi 16 janvier 2012

COLETTE RENARD - LES NUITS D'UNE DEMOISELLE (1962)


Que rajouter ? le silence qui suit cette chanson doit vous permettre de prendre le râteau de votre vie, ou à défaut de vous interroger sur pourquoi ça n'arrive apparemment qu'aux autres.

dimanche 15 janvier 2012

"MALIcool" - Roswell Rudd, Toumani Diabate (2002)

Si la remarquable série de David Simon Treme se passait à Bamako plutôt qu'à la Nouvelle-Orléans, MALIcool en constituerait la bande-son idéale.
Et Roswell Rudd n'aurait plus qu'à se mettre un peu de cirage Kiwi pour reprendre le rôle du truculent Wendell Pierce.
C'est Rudd !

Etonnant, non ?
Le lien est dans les commentaires.

samedi 14 janvier 2012

Réouverture du caveau : Soldes d'hiver sur les Phénix aux ailes brûlées et autres Hellblazers

Salut les gars les filles et les transgenres.
En 2009, J'avais tout lu, tout vu, tout bu, et j'étais bien décidé à rester silencieux sur ma tombe que je suis.

Et puis, la vie n'étant que changement, mon humeur s'est améliorée, et je rouvre mon immodeste échoppe, pour la joie du partage et de la découverte de nouveaux talents morts ou vivants.
Entendons-nous bien : il ne s'agit point ici de se comporter comme dans un vulgaire supermarché du Choix Funéraire en profitant de l'absence de vendeur, et de tituber jusqu'à la sortie en traînant derrière soi un cercueil plombé de précieux mega-octets musicaux.
Je ne suis plus non plus, merci Seigneur, en quête d'une éventuelle reconnaissance par mes pairs geeks, comme ces collègues de bureau qui ne peuvent se valoriser qu'en vous prêtant fièrement le dernier film qu'ils ont téléchargé sur Planète Lolo, et vous avez intérêt à le regarder d'ici lundi si vous ne voulez pas vous le mettre à dos.
Ce collègue de bureau, il est facile à reconnaitre : il est assis en face de vous au bureau, et il croit que le collègue de bureau, c'est vous.

 Je n'ai pas besoin d'ajouter (mais je le fais quand même) qu'évidemment, si j'étais un anorexique social, mon Grand Retour parmi la confrérie des auto-addictés du blog aurait quelque chose d'inquiétant.
Mais j'ai la chance d'être entouré de gens positifs, de l'être moi-même en ce moment privilégié qui durera moins longtemps que les impots, et que comme disait Coluche : Si  tu te sens inutile et déprimé, souviens-toi : un jour tu étais le spermatozoïde le plus rapide de tous.

Bref, c'est reparti comme en 14 (d'ailleurs, plus que 2 ans avant le centenaire ! Ach !)

La Grande Nouveauté, c'est que me voici fraichement doté d'une éthique inébranlable :
quand c'est des disques que j'achète tellement qu'ils m'ont plu, je ne les mets plus à dispo des pompeurs du Net, je vous fais juste écouter de quoi il retourne, et après vous prenez vos responsabilités.
J'ai eu trop de remords de participer implicitement à la lente agonie de certains artistes, alors que j'aurais préféré contribuer activement à celle d'autres.
Je ferai peut-être une entorse dans le cas de chanteurs morts et de soldats incornus, dont on sait que la rétribution pécuniaire de leurs succès passés leur est globalement indifférente, et ne peut qu'entretenir une dépendance néfaste chez leurs ayants droits, qui feraient mieux de chercher un travail honnête.
Bref.

Comme l'apocalypse est prévue dans 300 jours, lâchons-nous un petit peu, en tâchant de conserver un peu de la dignité que nous aurons sur thésauriser par ailleurs.
Enjoy.

dimanche 31 janvier 2010

César plie les Gaules


J'ai démarré ce blog début février 2009, et j'ai donc fait le tour du compteur.
... et un sacré trou dans la couche de vynile, sans parler de la pile de comics.
Incidemment, j'ai enrichi mes connaissances musicales et affiné mes goûts.
Mais j'en ferai pas un deuxième.
C'est trop chronophage.
Il y a aussi des disques que j'aurais été plus inspiré d'acheter plutôt que de les siroter au cul du camion. Si la passion du mélomane tue l'artiste par ablation des ressources non-subventionnées, elle tient plus de l'avidité fatale et narcissique que de l'amour.
Bref, je suppose que j'ai encore une bonne marge de progression.
Allez en paix.


samedi 30 janvier 2010

Tell Me Dark - Karl Edward Wagner & Kent Williams (1992)


Au rayon des Dave Mc Kean moins connus, y'a quand même Kent Williams.
C'est en découvrant "Blood : a tale" à la fin des années 80 au grenier d'un ami dessinateur de bédés que j'ai compris que la bédé américaine devenait adulte... et c'est quand la bédé américaine devient adulte qu'on convient que regarder des tafioles en collants lycra envoyer des bourre-pifs à d'autres tafioles dits "du côté obscur" en voltigeant entre les buildings, tout ça parce qu'on n'avait pas le droit de lire Strange quand on était petit, c'est pas si nourrissant que ça, et c'est parfois même d'une indigence rare.

vendredi 29 janvier 2010

dernières balises avant mutation


Le dernier Funki Porcini est un peu nébuleux, et frappé de minimalisme.
Il a troqué sa drum'n'bass ironique pour des balbutiements névrotiques qui me plaisent bien.
Il a dû bouffer avec Steve Roach, et ils ont commencé à dessiner des nappes sur la nappe.

Mais le dernier Tindersticks est très bien, et très élégant.
Sinon, y'a le dernier Jaga jazzist, finalement assez proche de Zappa, période symphonique orchestrale.
C'est saoûlant.
Et le dernier Method of Defiance, qui n'est rien de tout cela, et bien pire encore.
Et la rencontre de Lalo Schifrin et du Marquis de Sade.
(Bicarbonoute pour les intimes)
Bon, je vais aller faire quelques gammes, ça va me délier les doigts.

jeudi 28 janvier 2010

hara-kiri#153 (1974)


Aujourd'hui on ne pourrait plus faire ça.
Ou alors ça ne ferait plus rire du tout : ça a sans doute été libérateur en son temps (mais moins que les Alliés en 44 quand même)