mercredi 18 février 2009

Heldon: Heldon III - "It's Always Rock'N'Roll" (1975)


se référer au post précédent pour plus d'information.
Y'a pas marqué "syndicat d'initiative".

http://www.megaupload.com/?d=6O44BADZ

mardi 17 février 2009

Heldon - Electronique Guerilla (1974)


Pas vraiment introuvable, mais pas facile quand même.
Et qui se souvient de Heldon ?
Mythique pour une poignée d'inconditionnels gnan-gnan des Frippertronics produits localement : Richard Pinhas est une sorte de Robert Fripp qui aurait croisé Deleuze au lieu de Gurdjeff et qui s'est compromis plus tard avec Spinrad, mais aussi avec Dantec.
Difficile de l'aimer quand on voit qui l'aime aussi, sur ce blog juste grotesque.
Rien que la mise en page, on dirait une parodie de Vuillemin du temps où il bossait sur "Ramon Lopez, poète et martyr".
M'enfin, on est tous le grotesque de quelqu'un d'autre.
Des fois même ça rassure de savoir de qui.
Bref.
J'ai repensé à ce disque à cause du morceau "Ouais Marchais, Mieux Qu'en 68 [ex- 'le Voyageur']" sur lequel je suis resté scotché avec Laurent Larose quand on avait 17 ans.
Où es-tu Laurent ?
Ah ouais merde c'est moi qui rompis, j'oubliais.


Heldon - 1974 - Electronique Guérilla

Titles:
1/ Zind (2: 18)
2/ Back to Heldon (8: 31)
3/ Northernland Lady (6:57)
4/ Ouais Marchais mieux qu'en 68 (Le voyageur) (4: 22)
5/ Circulus Vitiosus (8: 43)
6/ Ballade pour Puig Antich (révolutionnaire assassiné en Espagne) (2: 19)


Musicians:
Richard Pinhas: AKS synth, 1957 Gibson Les Paul guitar
Alain Renaud: guitar (3)
George Grunblatt: VCS3 synth (4)
Patrick Gauthier: piano and VCS3 synth (4)
Coco Roussel: drums (4)
Pierrot Roussel: guitar bass (4)
Gilles Deleuze: voice (4)

Between 1974 and 1982, Frenchman Richard Pinhas recorded at least twelve LPs either under the Heldon name or his own, alternating between guitars and keyboards himself and accompanied by a variety of associates on guitars, drums and analog synthesizers. This double CD reissue includes Heldon's very first release, Electronique Guerrilla, and their third, It's Always Rock 'n' Roll (itself a double LP originally). These releases are sometimes referred to as Heldon I and Heldon III (Heldon II, otherwise known as Allez Teia, was recorded earlier in 1975). In spite of the rather aggressive album titles, these early recordings are mellow to the point of ambient, and inscrutably (or perversely), there's very little music in the entire program which would be considered rock & roll by any stretch of the imagination. (Very unobtrusive drums appear only on several of the later tracks on the Rock 'n' Roll reissue.) Most musical biographies of Heldon/Pinhas speak of the Eno/Fripp influence, and indeed, Pinhas encouraged the connection in early interviews by referring to the two English musicians in terms bordering on hero worship. But Pinhas is too modest. Much of the better-known electronic trance music that Pinhas and Heldon seem to be imitating, e.g., early Tangerine Dream, Soft Machine, Fripp and Eno, etc., actually comes after these early Heldon recordings -- or is occurring at roughly the same time. Aside from Fripp/Eno's No Pussyfooting, only the first edition of Fripp's King Crimson band could be considered as an obvious influence, but Pinhas doesn't use vocalists, and seldom demonstrates any delusions of prog-rock grandeur on these releases. If Pinhas is paying homage to Fripp on these recordings, then he is also extending Fripp as well, with the wailing sustain of Pinhas' heavily processed guitar gliding over the top of a number of looped and sequenced synthesizer patterns to good effect. By later standards, the electronic equipment used by Heldon is almost laughably antique, and the concepts may also seem simple and predictable to a more sophisticated audience. Nonetheless, there is a purity and conviction to this music, and a dark, slightly sinister element perhaps best exemplified in the long "Dr. Bloodmoney," a title inspired by the great sci-fi writer Philip K. Dick. Like Dick, Pinhas has a talent for messing with your head, and combines overlapping patterns in such a way that time itself sometimes seems suspended. ~ William Tilland, All Music Guide

Bio:
Led by guitarist Richard Pinhas, the French group Heldon released seven groundbreaking albums, melding electronic and rock forms, from 1974 to 1978. Pinhas also recorded six albums under his own name. Pinhas was heavily influenced by Robert Fripp; this shows in his guitar playing, and in the titles of several of his compositions. While early LPs sometimes evoked the sound of Fripp and Eno, Heldon evolved in its own direction. The release of Heldon IV: Agneta Nilsson saw the group heading toward a more intense, menacing sound. Heldon V: Un Reve Sans Consequence Speciale was the first to feature the "classic" lineup of Pinhas, drummer Francois Auger, and keyboard player Patrick Gauthier. These three would be the key personnel on Heldon's last four albums. The entire Pinhas/Heldon catalog was reissued on CD by Cuneiform, several featuring bonus live tracks. ~ Jim Dorsch, All Music Guide



http://www.megaupload.com/fr/?d=HJUK6EC7

lundi 16 février 2009

Jacques Higelin - Irradié (1975)


Un des premiers disques que j'ai achetés quand j'étais p'tit était son mémorable "Alertez les bébés", deux albums plus tard. Parfait et indémodable.
J'en tremble encore rétrospectivement d'extase comme de la gelée fluo type dessert anglais.
Cui-là est moins accompli, mais plusse introuvable, et y'a quand même "la fille au coeur d'acier" et "le courage de vivre", qui récapitulent l'esprit du rock'n'roll à la sauce higelin : tout dans la tchatche, rien dans les mains.
Tous les albums d'Higelin antérieurs à sa trépanation pré-frontale avec les conséquences post-opératoires de sa possession démoniaque par le fantôme de Charles Trénet sont fréquentables.

Comme je ne sais pas pourquoi on met le lien dans les commentaires, je le mets là.

http://www.megaupload.com/fr/?d=14GPM5MY

dimanche 15 février 2009

Voyage au fond des mers - S03.03 - (Le jour de la fin du monde) - 1968


Voyage au fond des mers (Voyage to the Bottom of the Sea) est une série télévisée américaine en 110 épisodes de 48 minutes (dont 32 en noir et blanc), créée par Irving Allen et diffusée du 14 septembre 1964 au 31 mars 1968 sur le réseau ABC.

Cette série met en scène les aventures fantastiques du sous-marin atomique expérimental Neptune (Seaview en anglais) et de son équipage. Conçu par l'amiral Harriman Nelson, ce vaisseau est un outil de recherche océanographique au service de la Nelson Institute of Marine Research. Il embarque un petit véhicule en forme de soucoupe, le sous-marin volant.

En France, la série a été diffusée à partir du 26 octobre 1969 sur la deuxième chaîne de l'ORTF.

J'étais là.

J'ai tout vu.

C'est rentré comme dans du beurre.

La série est remarquable par la présence, dans de nombreux épisodes, de créatures improbables et par les sujets abordés, tels que les risques du nucléaire ou les problèmes de pollution maritime. C'est un peu Star Trek au fond des mers, quoi.

D'ailleurs, comme dit le chat de Gelluck, j'espère que le fond de la mer est étanche.

(source)

Le lien est dans les commentaires, si je mens je vais en enfer.

samedi 14 février 2009

Ange - Au delà du délire (1974)


A la fin des années 70, on trouvait des piles et des piles de ce vynile dans les bacs des soldeurs.
Etait-ce si mauvais ? Le rock progressif tenait pourtant là un parangon hexagonal qui n'avait pas attendu 15 ans pour traverser la Manche sans s'abâtardir.
Des bâtards, il en était confusément question dans les textes et l'imagerie médiévale, cousus dans des nappes de mellotrons et de guitares confuses.
Manifestement, on tenait là le King Crimson du coingue.
Et la comparaison tient la route sur la distance : splits et reformations s'étalant sur des décennies, hordes de fans étiques et inconditionnels, militants autistes, carrière élégamment infra-underground.
Mais bon, fin 70's il fallait solder toute cette quincaillerie psychédélique, les punks et bientôt la new-wave rendaient tout ce qui comptait plus de trois accords distordus emphatique et précieux dans le mauvais sens du terme.
C'était déjà la débandade pour le prog-rock, lui-même genre bâtard : on répugnait à accoler le terme "jazz" au mot "rock" que déjà toutes les pochettes de Yes s'auto-effondraient sous la kitscherie et le chateau s'écroulait déjà devant le punk puis la new-wave avant d'être mythifié post-mortem.
Je ne connais pas autre chose du groupe que ce disque, à céder dans l'état.
Mélange d'imagerie médiévale, de métal, de mellotrons psychédéliques...
"Si j'étais le Messie, je raconterais n'importe quoi, N'importe où, n'importe comment, Et les gens me croiraient, Ils n'ont rien d'autre à faire... Si j'étais le Messie, je mènerais en bateau N'importe qui, n'importe comment, Et les gens me croiraient, Ils ne connaissent pas mes eaux... Si j'étais le Messie, je serais pédéraste, Avec n'importe qui, n'importe comment, Et les gens me suivraient, Reniflant mon derrière..."
hybridation inimitable de Jacques Brel et de Pink Floyd période dérangements intestinaux.

Le lien est dans les commentaires, si je mens je vais en enfer.

jeudi 12 février 2009

Monty Python's Flying Circus : Intermission + The Naked Ant (S01E12+E13) (1970)


Je ne pensais pas poster de vidéo ici, mais bon, puisque la technique et les coïncidences le permettent, pourquoi pas...
Monty Python's Flying Circus est une série télévisée britannique en 45 épisodes de 30 minutes, créée par Graham Chapman, John Cleese, Terry Gilliam, Eric Idle, Terry Jones et Michael Palin, et diffusée entre le 5 octobre 1969 et le 5 décembre 1974 sur le réseau BBC1.
En France, pays sous-développé sur le plan de l'humour, la série a été diffusée à partir du 1er août 1991 sur FR3 et rediffusée entre le 10 octobre 1992 et le 11 septembre 1993 sur Arte.

Encore un sommet infranchissable, qui montre que quand on est une bande de potes, qu'on a des idées et une caméra super 8, c'est bien nous les rois du pétrole.

Le lien est dans les commentaires, si je mens je vais en enfer.

mercredi 11 février 2009

tom waits : blue valentine (1978)

"little black girl in a red dress
on a hot night with a broken shoe
little black girl you shoulda never left home
theres probly someone thats still waitin up for you
its cold back in chicago
but in los angeles its worse
when all you got is $29.00 and an alligator purse"...

J'étais un peu trop jeune pour me prendre pour un faible du ventricule gauche, écartelé entre les émois geekiens post-ados et le "Broken Hearts are for Assholes" suggéré par Zappa, et puis Tom Waits débarque, et installe sa petite station-service drugstore ouverte à toute heure, propose de se bitumer la trachée et de siroter du bourbon... j'ai pas craché dessus. C'était avant que la folie lui crame ses violons, ses pianos, pour le laisser à la tête de sa fanfare déglinguée.

dimanche 8 février 2009

wish you were here (1975)


c'est dimanche, on se repose.
La semaine s'annonce rude en uploads.
Une carte postale qui m'est revenue en mémoire en visitant le lac mono cet été : elle y fut prise en 72 et on la trouvait dans la pochette intérieure de wish you were here de pink floyd.
Un yogi y retint sa respiration sous l'eau pour parvenir à cet effet spécieux.
Y'avait pas photoshop.

jeudi 5 février 2009

bulldozer - j'suis punk (1978)


"Dehors les gens se pressent
pour aller au boulot
Moi qui suis dans ma caisse
bien peinard, bien au chaud
J’ai quand même un peu le trac,
quand j’vois un poulaga
Qui passe d’vant ma baraque,
c’est p’t être mes chèques en bois
Il était une fois, il était une tranche de foie dans l’ouest
Sacré bon dieu d’cuillère en bois"

Un sommet inégalé.

Titres :
-J'suis punk
-Corned beef
-L'enclume des jours
-Pourvu que Satan me pardonne
-L'ogre bolchevique
-Il était une tranche de foie dans l'ouest
-Oh yeah ! oh no !
-Lulu
-Y'en a ras l'bol
-Sauve qui punk

Gerry Zipanar : plombier zingueur, spécialiste de la tuyauterie, guitare rythmique, chant
Emile “Lulu” Palfium : guitare solo
Jérome Boche : peintre en bâtiment - basse
Lolita Carabine : danseuse, chanteuse
René Moulinot : batterie

Ingénieur du son : Gérard Weiss au studio Davout


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lundi 2 février 2009

bernard lavilliers - pouvoirs (1979)


Bide absolu dans la carrière du métallo mégalo, ce disque a creusé un gros cratère dans mon cerveau (j'avais 16 ans en 79) par son caractère résolument hybride : la rencontre d'un tract de la lcr période krivine et du rock progressif tendance king crimson sous prozac.
"La peur a une odeur de carnaval cru
Que des allemands rasés contemplent des terrasses
Ils laissent louvoyer ce serpent de la crasse
Son poignard de bronze contre sa cuisse nue..."
L'alexandrin fastoche psalmodié sur la basse fretless de pascal arroyo et les claviers brumeux de françois bréant, c'était kek' chose...
Le lien est dans les commentaires, si je mens je vais en enfer.
J'ai eu beaucoup de mal à trouver cette mauvaise version à 128kbps, ceux qui ont mieux peuvent me le faire savoir.