vendredi 20 décembre 2013

le petit noël de kid koala

Un petit mix de Kid Koala vraiment très plaisant, en partage légal.

http://kidkoala.bandcamp.com/album/radio-3-music-to-draw-to

mercredi 18 décembre 2013

Bill Callahan - Dream River (2013)



Le Bertrand Belin américain, infatigable poète.
Aë aïe aïe, encore obligé de l'acheter tellement il est bien.



mardi 17 décembre 2013

Les spammeurs et les spammés



Tous les jours je déspamme la boite mail du bureau en pensant au sketch des Monty Python, dont la légende veut qu'ils soient à l'origine du mot "spam".
A qui profite le cyber-crime ?
Quelques éléments de réponse en direct du milieu interlope du Tanger de l'Internet.

lundi 16 décembre 2013

Une balade dans les Rocheuses (2013)


Le problème quand on part en vacances vers des pays lointains, c'est qu'on se dit qu'on va ramener quelques images. On embarque avec une petite caméra de poing, parce qu'on veut pas s'emmerder avec un pied et des accessoires, et on rentre après 8000 km de bagnole avec une hernie discale, des galères impensables avec les mormons loueurs de bagnoles à Salt Lake City, un bon burn-out dans les dents et 9 heures de rushes complètement inintéressants, et qu'est-ce qu'on va en faire ?
Ben, un clip, pardi.

dimanche 15 décembre 2013

Torsion métaphysique

Lu ici :

Je suis effaré de voir mes propres carences, et ma propre incapacité à ne pas sombrer dans des trous noirs liés aux besoins de base, à certains moments ponctuels, c'est comme si Dieu ça n'avait plus aucun sens. Mais comment pourrait-il en être autrement, puisqu'il y a des trous dans le véhicule ? Et ça c'est pas de la théologie, c'est parfois le "quotidien", l'assaut donné par les besoins primordiaux qui réclament leur pitance...
>
Il me semble que c'est parce que tu juges, ce qui crée une sorte d'effet larsen de retour sur soi qui est précisément le truc tordu. Quelque part, il faut renoncer à se regarder soi-même, ce qui n'empêche pas de constater les effets de sa connerie. D'après mon expérience, la bonne direction c'est de se regarder en tant que reflet dans le monde et jamais directement, c'est sans doute l'histoire de la Méduse qu'on n'a pas le droit de regarder en face. Par exemple si on se demande comment les autres nous perçoivent, on est foutu, car on est en train d'essayer de se voir directement (l'oeil qui essaie de se voir), et ça crée une horrible torsion métaphysique. Par contre, si on définit que soi, c'est son regard sur le monde, là ça marche : tel que je vois le monde, c'est ce que je suis. Les soufis diraient aussi : tel qu'on conçoit Dieu, c'est ce qui nous révèle.
Les gens se trompent presque tous de direction, mais une fois qu'on a compris le truc, cette horrible sensation de péché originel disparaît, parce qu'on fait disparaître l'effet larsen gravitationnel qui crée le trou noir. Il faut totalement renoncer à se regarder soi-même, accepter d'être pour soi-même un parfait inconnaissable. 



Une solution élégante au problème cité qui permet en plus de passer l'hiver au chaud


vendredi 13 décembre 2013

Russian Circles - Memorial (2013)

Fini de rire.
Mieux que des vacances à la neige : coincé sous une avalanche sonique avec une jambe pétée.
Comme le rappelait Tom Waits sur Heartattack and Vine, "better off in Iowa against your scrambled eggs / than crawling down the Cahuenga on a broken pair of legs"
Bref, c'est au moins leur cinquième album studio, et c'est toujours des torrents d'arpèges saturés ponctués de moissonneuses-batteuses acharnées à nitrater toutes les esgourdes à portée de rayonnement.
Pyrotechnique mais sans concessions.




http://uploaded.net/file/xhb4b5kn

jeudi 12 décembre 2013

Sucreries (2)

La country comme je l'aime quand je sillonne les immensités herbues du Wyoming et du Montana au volant de mon 4x4 de location au cours de vacances résolument anti-écologiques (Le Teaser de l'été 2013, prochainement sur cet écran ! )

http://plixid.com/2013/07/23/william-clark-green-rose-queen-2013-mp3/


mercredi 11 décembre 2013

Sucreries (1)

Pour les fêtes, cette année autant que les précédentes, je n'ai rien de particulier à célébrer, à part mon anniversaire civil qui tombe le même jour que celui du Christ-off, pas de quoi se vanter.
Un an de plus à compulser sur de la ziquemu et à cavaler après ma queue sans espoir de la rattraper  (Bon voyage ! N'oublie pas d'envoyer des cartes postales !) au lieu d'élever mes gosses dans le respect des enseignements du Bouddha, à regarder mes auteurs de science-fiction préférés mourir prématurément,  à fumer, à me patcher puis à refumer, à écouter le psy me traiter de bipolaire-qui-s'ignore, à déprimer et à m'exciter, à me dire que je vais reprendre la guitare et la méditation, que je vais demander une augmentation à mon boss, qu'il va falloir trouver des tunes pour refaire la toiture, franchement y'a pas de quoi pavoiser ni se vautrer dans l'hyperglycémie festive.
Bon, d'un autre côté, j'ai encore mes deux jambes et mon libre arbitre, faudrait pas virer plaignos.
Finalement y'a que quand je ponds mes petits billets sépulcraux que je suis peinard.
Illusion de maitrise du geek de base.
Rions, mais pas trop fort, pour ne pas réveiller les enfants.
Et puis vous avouerez, "je suis une tombe", comme prophétie auto-réalisatrice, pas besoin d'être sorti de Saint-Cyr pour piger qu'à plus ou moins long terme, ça tombe sous le sens.

Dans le temps, j'aurais pochtronné au bourbon pour me rappeler d'oublier tout ça, cette année je me contenterai d'un sirop de glucose alcoolisé mais auditif, cette tranche de rock New Orleans aussi gouleyante à l'oreille qu'addictive, et totalement inoffensive pour le foie.

mardi 10 décembre 2013

Noël en cabane, pâques aux rabanes




Pour Noël je pense que je vais m'offrir ce somptueux recueil de dessins parus dans Hara Kiri entre 1960 et 1985, après feuilletage en librairie samedi dernier pendant que les filles choisissaient leurs nouveaux sacs à mains, y'a vraiment que la crème.



A moins que je craque pour un recueil d'illustrations d'Andreae, pardon maman.


Sinon, j'ai le choix entre plein de westerns sanglants chroniqués chez Nébal, dont on peut se demander où il trouve le temps de faire pipi. 
Il y a aussi le retour du rêve du requin de Matthias Schultheiss, 30 ans après la fin du premier cycle.
Ca va pas faire dans la dentelle. 
J'avais trouvé son retour à la BD plus pertinent que celui de Francis Masse, qui est pourtant un génie.