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samedi 7 décembre 2013

Midlake - Antiphon (2013)

Midlake - "Antiphon" from stereogum on Vimeo.

J'ai mis un moment à rentrer dans ce disque, dont on murmure dans les milieux autorisés qu'il exhale  des effluves psyché du Pink Floyd de 1967 et de tout ce que la pop alternative a produit de sportif et de sain à l'époque, et puis maintenant je n'en sortirais pas pour tout un empire.



http://exystence.net/blog/2013/10/23/midlake-antiphon-2013/

samedi 30 novembre 2013

Steven Wilson fait des covers (2010)


La liste des titres est plus ou moins .
C'est plus ou moins réussi, d'ailleurs, mais ça valait le coup d'essayer.
Y'a que ceux qui font rien qui se trompent jamais, et encore.









vendredi 29 novembre 2013

Steven Wilson remixe Yes (2013)

Je n'ai jamais vraiment écouté Yes, ou alors trop tard, en 79 avec leur retour assez bling-bling "Owner of a lonely Heart".
Je vais me rattraper.
En avant vers le passé et au-delà !

part 1
part 2
part 3
part 4

dimanche 24 novembre 2013

Steven Wilson se la pète grave


Non content d'incarner aujourd'hui quasiment à lui tout seul le meilleur espoir des fanas nostalgiques du rock progressif dans ce qu'il avait de meilleur en sortant des disques assez inspirés, depuis qu'il est descendu de son arbre à porc-épiques monsieur Wilson s'est mis en tête de remixer ses glorieux aînés, et non des moindres.
http://stevenwilsonhq.com/sw/product-category/classic-album-remixes/

Qui saura me dire où l'on pourrait écouter ça ?

vendredi 25 octobre 2013

Bruford Levin Upper Extremities - Blue nights (2000)

Side-project assez réussi de la section rythmique du King Crimson des années 2000, relativement oublié et introuvable sauf pour les vieux Geeks qui se cachent pour mourir.

Recorded live in Japan and the US during 1998, Blue Nights is the acclaimed double cd release from Bill Bruford and Tony Levin's Jazz-tinged Art Rock supergroup, B.L.U.E., which also included David Torn on guitar/loops and Chris Botti on trumpet. 


An ideal companion to King Crimson's innovative, contemporaneous, ProjeKcts series of releases.


http://www6.zippyshare.com/v/59902578/file.html

mardi 28 mai 2013

Steven Wilson – The Raven That Refused To Sing (and other stories) (2013)

J'apprends à l'instant que le leader de Porcupine Tree, affranchi de son groupe de métal dépressif, réalise ses rêves depuis quelques années : faire revivre le rock progressif dans sa splendeur passée.

Et le pire, c'est que par moments, il y arrive très bien.

Un peu de documentation

L'album (lien supprimé)


dimanche 26 mai 2013

Qu'est-il arrivé à Robert Fripp ?

Je suis tombé sur Fripp, Jakszyk and Collins - "A Scarcity of Miracles" (2011)

http://monsterdl.com/mp3_music/3392-fripp-jakszyk-and-collins-a-scarcity-of-miracles-2011.html

Comme son nom l'indique, il y a comme une rareté de miracles dans la discographie récente de Robert Fripp, qui a pris sa retraite à l'été 2012...
ici on se veut proche des débuts de King Crimson, mais on est plutôt dans la gamme de coloris des albums bleu et jaune de la reformation de 1981...
avec un petit côté Yes de l'époque...
c'est toujours mieux que le Crimson des années 2000...
là c'était vraiment la fin des haricots, même pour les fans absolus, dont je fus.
J'ai trouvé le miracle un peu ramollo du genou, alors avec ça, qu'est-ce que j'vous mets ?
J'ai réécouté les deux albums de Fripp avec Andy Summers au début des 80's, "Bewitched" et "I advance masked", et aussi "Follow", un album récent de Fripp avec Travis, qui sonne bien comme du vieux KC par moments...
mais finalement, ce que Fripp a fait de mieux récemment, c'est de refuser de participer au dernier Bowie.
Ca doit être dur d'être quand on a été.
Enfin, vaut toujours mieux ça que le disque que Tangerine Dream a commis récemment avec Brian May, Dieu me tripote.


En 2010, Robert Fripp a demandé à Adrian Belew 
s'il voulait bien re-re-re-re-former King Crimson avec lui.
La réponse fut un "non merci ", murmuré du bout des lèvres, 
avec un sourire sadique.
La suite appartient à l'Histoire...

le lien vers le Travis et Fripp qui va bien :

samedi 24 novembre 2012

J'irai pisser sur ma tombe (King Crimson, 1973)





Je jure que je n'ai pas fait exprès de découvrir que les thuriféraires et les sycophantes s'étaient ligués pour sortir pour Noël un coffret regroupant 15 CD qui constituent l'édition ultime (on l'espère bien) de "Lark's Tongues in Aspic", oeuvre de jeunesse de King Crimson, soit 1973.
Curieux, ce groupe qui sort son mémorial de son vivant.
Les détails sont là :
https://www.burningshed.com/store/panegyric/product/362/4114/

J'ai commencé à écouter les premiers disques, mais hélas ! ce n'étaient que d'obscurs concerts enregistrés dans des salles anglo-saxonnes à l'acoustique douteuse, à moins que les techniques d'enregistrement de l'époque aient été globalement défavorables à la musique vivante, pas comme maintenant où le moindre clampin peut se pointer à un concert de Godspeed You ! Black Emperor avec un enregistreur numérique et réaliser un bon live, comme je l'expliquais ailleurs, et que le groupe diffuse depuis son wiki à titre gracieux...
Pour en revenir au Roi Cramoisi et Frippé, arrivé au cinquième sixième disque j'ai commencé à m'interroger sur pourquoi je m'infligeais un tel châtiment. 
Pourquoi s'acharner à re-construire une discographie en concert qui a déjà trouvé ses limites quand on sait que les amateurs éclairés possèdent dans leur discothèque le quadruple album live "the great deceiver", sans compter tous les albums qui ont été publiés sur le label que Crimson a créé de toutes pièces pour rassasier les inassouvissables appétits de ses fans ?
Et puis pourquoi je fais une fixette sur la période de ma vie où j'ai le plus écouté cette musique crispante pour les uns, crispée pour les autres, période où je poursuivais moi-même des études fumeuses et acidues ? 
Tout en m'interrogeant sur ces identifications grossières, j'ai commencé à déterrer des pépites, de plus en plus grosses : l'album studio entièrement remixé, et on dirait qu'ils ont distribué des nouvelles oreilles pour l'écouter, des chutes de studio de work in progress assez bien fichues (où l'on vérifie qu'ils n'étaient pas là pour rigoler) et des prises alternatives de la plupart des morceaux du disque d'origine, qui résonnent comme quand au cours d'un songe on découvre des tableaux de Dali ou de Picasso qu'on ignorait, on reconnait la patte du maitre mais l'oeuvre nous était inconnue, et c'est normal puisque c'est notre esprit qui la crée à partir de sa base de données actualisée en temps réel.
Et puis alors, que ferions-nous sans cette foutue culture intellectuelle, musicale, littéraire, cinématographique... nous serions obligés de pratiquer Vipassana, et c'est là qu'on les verrait, les glandus.
On peut aussi ricaner dans les ténèbres en méprisant le rock progressif et le reste de l'humanité, mais le résultat est karmiquement douteux. 

Du coup je mets les CD 10 et 12 ici :


Le flasque et l'enclume, qui vous salue bien.

dimanche 1 avril 2012

[ Repost ] Emmanuel Booz - Dans quel état j'erre (1979)



Nul n'est prophète en son pays :

Ce disque a d'abord été redécouvert en anglais (je me demande bien ce qu'ils y ont compris, les rosbifs) :

"Dans Quel Etat J'Erre ranks among the best French progressive rock albums that have not seen the light of day on CD format. (...) This is progressive rock at its finest, the melodies are anything but obvious and seem uncommonly researched, the structures are often constantly in motion, changing from measure to measure, and there is a palpable sense of adventure. It's no surprise that Booz's vocal work here is the closest to Ange of the four albums, but even Ange never created a work of such obvious dissonance and experimentation. In fact the only albums even close to this amazing work of art only hint at the edges, such as the eponymous album by Arachnoid or the weird vocal experiments of Philippe Doray. It's an amazing success, particularly in that it belonged more to the progressive rock tradition of a few years earlier rather than that of the digital 80s."
(source)

Je ne m'inscris pas en faux, à l'écoute et la réécoute de ce croisement entre un King Crimson énervé, le gauchisme nihiliste français (alors à son apogée historique), plus des éléments irréductibles à tel ou tel courant.

Oeuvre de franc-tireur, oeuvre maudite, entendue à l'époque parce que diffusée par l'éclectique et courageux Jean-Louis Foulquier, condamnée à traverser le Temps et l'Histoire comme une balle de 6,35 à travers les cervelles incrédules des auditeurs muets d'horreur.

J'ai un ami guitariste qui a enregistré avec lui des maquettes assez flippées et très puissantes dans les années 80, mais rien n'est jamais sorti du studio.

[ Edit mars 2012 ]

ah tiens ça y est, ça commence à sortir...

On peut l'écouter ici, je l'ai acheté , et par le plus grand des hasards, la remarquable édition du DVD est enrichie de certaines maquettes enregistrées avec le Dédé (sans Mireille) des derniers articles en date.

Etonnant, non ?

jeudi 8 mars 2012

[ Repost ] Les Sax Pustuls : l'avis des animaux (1982)


Originalité, musicalité, radicalité.
Jazz-Rock rennais du début des 80's.
Inédit sur internet, issu de la collection privée d'un prince de Bretagne qui n'a pas les oreilles en chou-fleur.
Nécessaire et indispensable, et forcément introuvable.
Mais retrouvé.

[ MàJ ] 
samedi 11 mars 2023

jeudi 1 mars 2012

Frank Zappa - Hammersmith Odeon (2011)

Excellent ! 
enfin, pour ceux qui apprécient sans devenir de tristes zappophiles, écrasant de leur mépris tout ce qui ne porte pas la marque du maitre.
Je me suis bien marré il y a quelques mois à regarder le film Baby Snakes en vo sans sous-titres, on imagine mal aujourd'hui ce type de concert sans fin, il n'y a guère que Francis Lalanne qui aurait relevé le défi, en d'autres temps.
Bref, en ce qui concerne cet album de Zappa, il est en écoute ici
et on peut l'acheter
passque je veux bien de temps en temps détrousser un cadavre ou deux, mais lui c'est sacré... on touche pas ! ou alors avec les oreilles.







Merci à Jéjé pour la photo géniale trouvée sur fubiz.

samedi 14 février 2009

Ange - Au delà du délire (1974)


A la fin des années 70, on trouvait des piles et des piles de ce vynile dans les bacs des soldeurs.
Etait-ce si mauvais ? Le rock progressif tenait pourtant là un parangon hexagonal qui n'avait pas attendu 15 ans pour traverser la Manche sans s'abâtardir.
Des bâtards, il en était confusément question dans les textes et l'imagerie médiévale, cousus dans des nappes de mellotrons et de guitares confuses.
Manifestement, on tenait là le King Crimson du coingue.
Et la comparaison tient la route sur la distance : splits et reformations s'étalant sur des décennies, hordes de fans étiques et inconditionnels, militants autistes, carrière élégamment infra-underground.
Mais bon, fin 70's il fallait solder toute cette quincaillerie psychédélique, les punks et bientôt la new-wave rendaient tout ce qui comptait plus de trois accords distordus emphatique et précieux dans le mauvais sens du terme.
C'était déjà la débandade pour le prog-rock, lui-même genre bâtard : on répugnait à accoler le terme "jazz" au mot "rock" que déjà toutes les pochettes de Yes s'auto-effondraient sous la kitscherie et le chateau s'écroulait déjà devant le punk puis la new-wave avant d'être mythifié post-mortem.
Je ne connais pas autre chose du groupe que ce disque, à céder dans l'état.
Mélange d'imagerie médiévale, de métal, de mellotrons psychédéliques...
"Si j'étais le Messie, je raconterais n'importe quoi, N'importe où, n'importe comment, Et les gens me croiraient, Ils n'ont rien d'autre à faire... Si j'étais le Messie, je mènerais en bateau N'importe qui, n'importe comment, Et les gens me croiraient, Ils ne connaissent pas mes eaux... Si j'étais le Messie, je serais pédéraste, Avec n'importe qui, n'importe comment, Et les gens me suivraient, Reniflant mon derrière..."
hybridation inimitable de Jacques Brel et de Pink Floyd période dérangements intestinaux.

Le lien est dans les commentaires, si je mens je vais en enfer.