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lundi 5 mars 2012

Les Charlots - Paulette (1967)

N'importe quel album des Bidasses en folie Charlots fera l'affaire, et il est étonnant que je n'en aie posté aucun quand j'étais plus jeune et plus tombal.
Oubli mémorable, oxymore à Venise, et derechef réparé, sauf qu'il faudrait que j'aille remettre le nez dans les morceaux tchourés sur Y m'ule, y'avait d'autres pépites, mais la mine d'or est un peu effondrée. 
J'écoutais ça un peu effaré chez mon cousin, vous savez le fils de mon oncle, et même mon père en avait acheté un vynile à la Coopérative du CNET de Lannion alors qu'il semblait tenir en haute mésestime la gaudriole populaire, mais des fois il aimait bien rigoler un coup quand même, comme quoi il ne faut pas généralliser deux gols avec deux ailes.




au vu de leur impayable fin de carrière
aux Ass's et Dicks du pestacle, 
je dirais qu'il faut savoir se retirer à temps, 
comme disait mon grand-père à ma grand-mère 
avant l'invention de la pilule, 
sinon gare aux conséquences ! 
Et maintenant que je suis là, 
moi je fais quoi ?


Les hasards de la programmation (mes posts sur ce blog sont souvent rédigés plusieurs semaines à l'avance, suite à l'affaire Seroplex) font que Gérard Rinaldi rejoint in extremis le club des membres de plein droits de "je suis une tombe".
Repose en paix, Gégé, t'as bien bossé.
Si tu vois une grande lumière dans les bardos, barre-toi en courant !

à signaler un irréductible gaulois qui propose une quasi-intégrale, dont les vinyles sont malheuseument bien usés :

https://mfp666.blogspot.com/search/label/Les%20Charlots

mardi 3 novembre 2009

maurice benin - mélange perso (1973/79)

Quand j'y repense, c'est dingue.
En 79, le copain d'un copain, qui revenait d'Auroville, avait fait circuler sous le manteau des cassettes très fatiguées - mais l'exigence sonore était bien moindre que maintenant, quoiqu'elle aille plutôt en s'abaissant avec ce mp3 de merde qui réduit notre bande passante mentale - des diatribes chamarrées de Maurice, qui avaient embrasé notre imaginaire politique naissant; on ne pouvait pas voir les croisements entre Ferré, les gauchistes purédurs, les communautés, parce qu'on n'avait ni les mots ni la culture pour ça, mais les errances d'un électron libre qui s'insurgeait contre les rapports chanteur/spectateur et s'évertuait à le déconstruire à coups de Super-Ego sur des musiques très très autoproduites, c'était quelque chose :
pour acquérir ses disques, il fallait les commander par correspondance, à Castéra-Verduzan (je viens de regarder, c'est dans le Gers) et on recevait plusieurs semaines après des pochettes cartonnées avec triple ou quadruple rabat, tout écrites à la main, presque parfumées au fromage de chèvre, sans doute en vynile bio, qui parlaient de révolte, d'aliénation... y'avait en sus de la méfiance de l'ultra-gauche envers les cocos de tout poils, la hargne de Val sans la gaudriole de Font, bien qu'il y ait des délires un peu pédo très tendance à l'époque, une espèce de mystique inavouée de la Conscience (la sienne, sans doute, mais on était vivement incités à découvrir la notre)
bref, trente ans plus tard, l'émotion est intacte, les illusions moindres.

C'est un best-of perso de plusieurs vyniles parus entre 73 et 79 rippés à la main.
Je recommanderais bien chaudement l'écoute du titre 4, mais en fait non, tout est hallucinant.
Pour quelqu'un qui ne connait pas c'est comment on dit déjà repoussant voire rédhibitoire.

liste des titres :


1/peut-être
2/je suis un chanteur engagé
3/les pays n'existent pas
4/je vis
5/les comptes sont bons
6/où es-tu passé depuis le temps ?
7/sollicitation
8/on va tous crever
9/mes amis
10/mon père
11/allez monte
12/atrophie
13/le pied du zozo


http://www.megaupload.com/?d=1TRZYA4T

mardi 16 juin 2009

maxime le forestier - mon frêre (1972)

Il y a des problèmes de trafic pour téléverser sur Grosse mise en ligne en ce moment, il vaut mieux s'y prendre le matin.
En écoutant un vieux machin un peu triste, histoire de partir au travail avec quelque chose de froid dans le ventre.
De toute façon, Grosse mise en ligne n'aura qu'un temps, alors que Maxime est éternel.

http://www.megaupload.com/?d=TXTD3L82

mardi 7 avril 2009

font et val : l'autogestion (1976)


à l'heure où les rumeurs les plus folles courent sur son compte, il n'est pas inutile de se rappeler qu'il fut un jour humoriste libertaire (même si le dos de la pochette le campe en bovéiste stalinien)

http://www.megaupload.com/?d=WDTC6N5A

lundi 23 février 2009

Dashiell Hedayat - Obsolete (1971)


"j'ai une chrysler
tout au fond de la cour
elle ne peut plus rouler
et ç'est là que je fais l'amour "


Les infos sont là
http://electricmelody.blogspot.com/2007/02/dashiell-hedayat-obsolete-1971-shandar.html
ou là
http://planetgong.over-blog.com/article-16312920.html
on peut même bricoler son propre article à partir de son vécu intime de ce disque en piquant des bouts d'arguments à droite à gauche si on vient à bout des siens propres, tout en éprouvant le sourd et discret désespoir engendré en l'écoutant trop fort, trop tard en contemplant de l'électroménager trop neuf et déjà obsolète...
... on vivait avec une rennaise à montpellier, on bouffait des champis au lieu de s'investir dans nos études, on baisait comme des jeunes parfois même plusieurs fois par an et sans viagra ...
On écoutait Gong, Crimson...

La musique est là
http://www.megaupload.com/?d=QZJ141E8
et tout ça c'est du passé !

samedi 14 février 2009

Ange - Au delà du délire (1974)


A la fin des années 70, on trouvait des piles et des piles de ce vynile dans les bacs des soldeurs.
Etait-ce si mauvais ? Le rock progressif tenait pourtant là un parangon hexagonal qui n'avait pas attendu 15 ans pour traverser la Manche sans s'abâtardir.
Des bâtards, il en était confusément question dans les textes et l'imagerie médiévale, cousus dans des nappes de mellotrons et de guitares confuses.
Manifestement, on tenait là le King Crimson du coingue.
Et la comparaison tient la route sur la distance : splits et reformations s'étalant sur des décennies, hordes de fans étiques et inconditionnels, militants autistes, carrière élégamment infra-underground.
Mais bon, fin 70's il fallait solder toute cette quincaillerie psychédélique, les punks et bientôt la new-wave rendaient tout ce qui comptait plus de trois accords distordus emphatique et précieux dans le mauvais sens du terme.
C'était déjà la débandade pour le prog-rock, lui-même genre bâtard : on répugnait à accoler le terme "jazz" au mot "rock" que déjà toutes les pochettes de Yes s'auto-effondraient sous la kitscherie et le chateau s'écroulait déjà devant le punk puis la new-wave avant d'être mythifié post-mortem.
Je ne connais pas autre chose du groupe que ce disque, à céder dans l'état.
Mélange d'imagerie médiévale, de métal, de mellotrons psychédéliques...
"Si j'étais le Messie, je raconterais n'importe quoi, N'importe où, n'importe comment, Et les gens me croiraient, Ils n'ont rien d'autre à faire... Si j'étais le Messie, je mènerais en bateau N'importe qui, n'importe comment, Et les gens me croiraient, Ils ne connaissent pas mes eaux... Si j'étais le Messie, je serais pédéraste, Avec n'importe qui, n'importe comment, Et les gens me suivraient, Reniflant mon derrière..."
hybridation inimitable de Jacques Brel et de Pink Floyd période dérangements intestinaux.

Le lien est dans les commentaires, si je mens je vais en enfer.