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lundi 15 septembre 2014

La mort de la SF ? (II)

Dans un monde où Grant Morrison règne en maitre incontesté sur les 52 terres parallèles de l'univers DC, toutes aussi ennuyeuses les unes que les autres, où je n'arrive plus à lire les bouquins de SF que je n'achète plus et à peine mieux ceux que j'emprunte sur Internet, où les villes et les gens sont remplis d'écrans qui les vident de leur substance, c'est sûr que là c'est un peu mort pour la SF.
Le déclic pour réannoncer la mort de la SF, à part que je suis très branché mort, c'est que je me rends compte qu'on ne peut plus se baigner, ni en Méditerranée ni dans l'Atlantique, sans risquer de se faire piquer par des méduses.
Parce que les tortues, leurs seuls prédateurs naturels, ont commencé à disparaitre.
L'invasion des méduses dans le réel, j'y suis assez sensible, parce que j'aime bien nager, et hier j'ai encore failli me faire choper, et après ça je vois pas qui se ferait encore suer à lire de la SF, alors que la SF, c'est maintenant.

vendredi 29 août 2014

La mort de la SF ?

Si on m'avait prédit, quand j'ai commencé à lire de la science fiction, que j'assisterais un jour à l'agonie de cette littérature, j'aurais dit que la mort de la SF, c'était de la science fiction.

http://www.telerama.fr/livre/la-science-fiction-n-a-t-elle-plus-d-avenir,115187.php

J'apprécie les énoncés paradoxaux.
C'est comme ça que l'autre jour, mon cerveau a déclaré que les Palestiniens, c'était les Juifs des Juifs.
Ca n'a fait sourire que lui.

dimanche 2 mars 2014

American Horror Story saison 3 : Coven

Quelle déception !

Bien sûr, Vladimir Poutine nous rappelle quotidiennement au jour d’aujourd’hui ces jours-ci que « les plus grandes déceptions naissent des plus grandes attentes».
Et qu’il serait bon de visionner des séries télé comme on consulterait l’actualité internationale : sans rien en attendre.
Mais quand même !
La saison 1 - sur le thème de la maison hantée - était honnête, la 2 - un hôpital psychiatrique tenu par des bonnes soeurs - inspirée, et pour fêter ça, l'arc narratif de la 3 a sans doute été griffonné sur un coin de nappe dans un bouge du vieux New Orleans par nos deux compères Murphy et Falchuk raide bourrés. Dommage.

Extrait du script trouvé dans le wiki de l'épisode 8 :
"Delphine se moque de Marie en lui disant que de toute façon, elle ne peut pas mourir. Marie lui coupe la tête, la prévenant que ce n'est qu'un début."
Sur le papier, ça semble un peu ballot, mais attendez de voir la mise en images !
Et tout est à l'avenant : poncifs, clichés et déjà vu à tous les étages.
Je m'en fous de spoiler, je suis descendu du train à l'épisode 6.
Pourtant, le générique avait de la gueule. Mais toutes les saisons de AHS ont un générique qui crache, ça s'appelle de la réclame, alors à qui se fier ?
Ou alors, les descendantes des sorcières de Salem, les vraies, voyant d'un mauvais oeil qu'on s'intéresse à elles d'aussi près, choisissent d'envoûter les scénaristes, les metteurs en scène et les acteurs de la série (seuls les chefs décorateurs semblent conserver leurs facultés à peu près intactes) de façon à rendre le visionnage tellement indigeste qu'on leur foute définitivement la paix.
Si c'est ça, y'a pas de doute, elles sont très fortes.



Allez, à mi-naufrage, on va se rabattre sur des valeurs sûres pas encore visionnées : True Detective, Hit & Miss, Top of the Lake, et puis finir Masters of Sex et Black Mirror, qu'on a laissé en plan depuis 2 mois. Après tout, ce sont des problèmes de riches.
Dire qu'avant-hier j'ai soutenu mordicus que les séries américaines étaient un espace de création et de liberté que n'offrait plus le cinéma... je m'en mords le chinois.

Heureusement, pendant ce temps-là, dans le Réel, Ukrainian Horror Story saison 3 démarre sur les chapeaux de roues, mais les scénaristes n'ont pas l'air très inspirés non plus.
Résumé des deux premières saisons :




Il n'est peut-être pas trop tard pour leur faire écouter le Déserteur de Benjamin Paulin... mais il est déjà bien tard.