samedi 31 décembre 2016

Steve Roach - Spiral Revelation (2016)


L'image décrit admirablement ce que je ressens au niveau de L5 S1 (à ne pas confondre avec S05E01)
Pour moi c'est Spinal Revelation, la musique en moins.
Je vais focaliser sur ma respiration, parce que sinon, la douleur est une maitresse exigeante qui voudrait qu’on ne pense qu’à elle, et ça crispe. 
La salope ! on va pas lui faire ce plaisir !



vendredi 30 décembre 2016

Sinikka Langeland – The Magical Forest (2016)

La forêt magique rassemble le quintette norvégien-finnois-suédois Sinikka Langeland avec les chanteurs du Trio Mediӕval.
C'est un concept inspiré: le Trio Mediӕval, avec leur affinité pour la musique folk et leur mélange vocal unique, s'adaptent idéalement au monde sonore de Sinikka, à la fois archaïque, intemporel et contemporain. Les membres du quintette Trygve Seim, Arve Henriksen, Anders Jormin et Markku Ouanskari sont parmi les joueurs les plus frappants d'origine en Scandinavie aujourd'hui. Tous les chefs de bande à part entière, ils ont mis leurs énergies musicales concertées au service des concepts de Sinikka Langeland pendant une décennie et plus: le quintette est apparu à la fois sur Starflowers (enregistré en 2006) et sur The Land That Is Not (2010) et Seim Et Ounaskari, en outre, a joué sur Le ciel à moitié terminé (enregistré en 2013, publié en 2015). Les premières versions avec le quintette ont également été des explorations de poésie chantée, mettant des textes de Hans Børli, Edith Södergran et Olav Håkonson Hauge. Cette fois, Sinikka Langeland, joueur de kantele et auteur / compositeur de vers de la «forêt des Finnois» de l'Est de la Norvège, regarde des textes beaucoup plus anciens dans un nouveau cycle de chansons construites sur des mythes et des légendes ... «C'est inspirant, dit Sinikka,« de trouver des traces et des fragments d'idées sur l'arbre du monde, axe mundi, dans Finnskogen. J'ai transformé ces histoires parallèles en chansons qui sont encerclées par des passages instrumentaux et des improvisations par les musiciens. »Elle cite le philosophe historien-philosophe Mircea Eliade:« Chaque microcosme, chaque région habité, a un centre, un lieu sacré par dessus tout." Les chansons ici, commençant par le réglage de Sinikka d'un texte traditionnel de chanson de rune, "Puun Loitsu (prière à la déesse d'arbre)", célèbrent l'esprit de place. Langeland est basée à Finnskogen depuis 1992 et les sons de la forêt et de l'histoire profonde de la région font partie intégrante de son travail. Dans ses notes à The Magical Forest, elle écrit que "Finnskogen peut être considérée comme la partie occidentale d'une ceinture culturelle qui s'étend vers l'est à travers la Finlande, la Russie et la Sibérie tout le chemin vers le Japon". Communs à cette voie chamanique sont les chants et les rituels de chasse, comme celui que Langeland illumine sur «Kamui».

source : ECM + Google Trad + paracétamol + opium (20 mg toutes les 2 heures)

mardi 27 décembre 2016

Eivind Aarset/Jan Bang : Dream Logic (2012)


J'ai une cruralgie devant, et une lombalgie derrière, ce qui m'interdit momentanément la station debout, et encore plus assise devant mon ordi.

A quelque chose malheur est bon.

Je ressens certaines lancinances et stridulations d' Eivind Aarset (dont il a la recette) comme un manche de Fender dans mon rein droit, et comme il s'agit d'un enregistrement stéréophonique, il me verse en même temps du plomb fondu sur la cuisse (droite également)

"On" voudrait m'empêcher de poster qu'on ne s'y prendrait pas autrement.
Je vais appeler Alain Soral pour en être certain.

En attendant, l'album Dream Logic, que je ne vous partage pas pour ne pas alourdir mon karma, évoque le Brian Eno de la période Fourth World, l'album avec Jon Hassell.

lundi 19 décembre 2016

Vallens – Consent (2016)



Conjuring the likes of Rowland S. Howard, Wire, Angelo Badalamenti and Portishead; Vallens has been living deep in the construction of her first record, Consent (Due June 24th, 2016 on Hand Drawn Dracula). The album was recorded and produced by Josh Korody (Beliefs, Nailbiter) at Candle Recording in Toronto, as well as with Jeff Berner (Psychic TV) at Galumium Foil in Brooklyn, NY.  
The themes on Consent evoke the tension and stratosphere of Robyn’s early years and what it means to be female in our society.


Pas mal pour un lundi, comme dirait un collègue.



https://handdrawndracula.bandcamp.com/album/consent

samedi 17 décembre 2016

Les meilleures vidéos de 2016


C'est déjà le temps de ranger les souvenirs de l'année écroulée.
Pas de bêtisier des meilleures blagues de Bachar, des pires compiles de dark ambient, des plus mauvais films de zombies sud-coréens.
Que du bon.
D'ailleurs j'ai pas encore eu le temps de les regarder, les meilleures vidéos de 2016 selon saint Viméo.
Ni d'écouter les meilleures chansons de 2016 selon saint Gramophone.
Et j'hésite sur ce que je vais m'offrir comme cadeau de fin damnée.

Les coffrets Crisebox sont tout aussi inusables qu'en 2012.
Problème de choix, problème de riche.

vendredi 9 décembre 2016

Ben Frost – The Wasp Factory (2016)

Extraits du teaser : (…)


Setting his unwitting characters against the backdrop of vast, implacable forces of nature—storm, sea, fire, and even their own madness— Frost reaches deep into his formidable arsenal to reveal an unexpected warmth, from the composer of electronic experiments like AURORA and Theory of Machines. The focus here is on the live sound of the Reykjavík Sinfonia, recorded in Abbey Road’s Studio II and, for the first time, the human voice. He sets David Pountney's Libretto to tuneful, even soulful vocal lines; an extraordinarily unreliable narrator describing scenes of extreme violence and horror in music of incongruous loveliness. (…)
Frank is no ordinary boy. The sardonic, misogynistic antihero of Frost’s opera, The Wasp Factory – libretto by David Poutney – is a young psychopath, a sort of mad scientist manipulating human beings like insects in a depraved behavioural experiment. Born and raised off the grid on an isolated island and warped by brutal trauma, he recounts, in a series of monologues, the obsessive rituals, up to and including dispassionate human sacrifice, with which he attempts to find the balance and order hidden in the seeming chaos of an indifferent universe.
(…) Rather than attempt to represent his protagonist onstage with a singing, acting boy, Frost infamously cast an ensemble of 3 women to give voice to his dissociated internal monologues: Lieselot De Wilde, Jördis Richter and Wildbirds & Peacedrums' own Mariam Wallentin. And just as he did with the highly detailed instrumental writing on his albums like AURORA or Sólaris (composed with Daníel Bjarnason), here Frost creates a seamless collaboration of performer and interpreter, each singer and each player fully and sensitively inhabiting their respective nuanced parts. And the recorded result defiantly stands apart from the realm of traditionally “classical recordings”, framing in the highest definition every moment of this studio performance - the confrontationally close breath of strings and vocalist alike push and pull against a range of digital shapes and textures. 
The Wasp Factory is not too far from those albums in terms of continuity with Frost's thematic obsessions. Like Sólaris, which was inspired by another so-called "sci-fi" novelist's literary masterpiece, The Wasp Factory asks what it means to be a human being, and what happens when that human being gets lost in the labyrinth of his own psyche. And like AURORA, and By the Throat, it asks where—and whether—the boundary can be drawn separating the human animal from the terrible, destructive brutality of nature.

Ben Frost ?
LE Ben Frost de Solaris ?
Avec la chanteuse de Wildbirds and Peacedrums ?
Adaptant en opéra Le Seigneur des Guêpes de Iain Banks ?
Plus arty, tu meurs.
Là, tu meurs moins bête.
Mais tu meurs quand même.



https://benfrost.bandcamp.com/album/the-wasp-factory

mercredi 7 décembre 2016

Eivind Aarset - I.E. (2015)

Ca fait longtemps qu'on ne voit plus Eivind Aarset à la radio.
Il commet pourtant contre vents et marées des disques de jazz-rock électronicorganiques.
Sa musique est comme l'océan, tantôt limpide, tantôt déchainé.
Et c'est un des guitaristes de jazz norvégiens les plus innovants de sa génération.
Il jouit d'une renommée discrète auprès des jazzeux.
Il a beaucoup joué avec Nils Petter Molvaer.
Que dire d'autre à part d'acheter ses disques si on l'apprécie ?


http://jesuisunetombe.blogspot.fr/2015/02/arild-andersen-group-electra-2005.html
http://jesuisunetombe.blogspot.fr/2014/11/eivind-aarset-sign-of-seven-2010.html
http://jesuisunetombe.blogspot.fr/2014/11/martuxm-crew-fabrizio-bosso-francesco.html
http://jesuisunetombe.blogspot.fr/2009/09/eivind-aarset-connected-2004.html


Insensible au succès : à l'annonce de son prix Nobel de la guitare trafiquée, sa seule réaction fut de se laisser violemment pousser la barbe.

avant


après


dimanche 4 décembre 2016

Gotlib est mort

On joue à un jeu con, avec un ami : c'est à celui qui envoie un mail ou un sms à l'autre le plus vite possible après la mort d'une célébrité dans le domaine artistique supposé référent commun (musique, cinéma, BD).
D'habitude c'est toujours lui qui gagne, parce qu'il reçoit des tas de flux d'info sur son smartphone, alors que mon paléofone n'est même pas relié à internet.
Mais là, en rentrant de la ballade hivernale, ma femme ouvre l'Ipad, et paf ! la mort de Gotlib, toute fraiche.
Un point pour moi, que du bonheur.
Et la photo toute pourrie, avec Goossens, toujours vivant, sur le site de Fluide Glacial.
Mon pote avait raté la mort du dernier frère Jacques la semaine dernière, aussi.
Il commence à m'inquiéter.
A part ça, ce billet est indigne.
Il ne rend pas hommage au génie de Marcel, qui a engendré à lui tout seul toutes les formes d’humour contemporaines sans jamais se résoudre à la méchanceté, et qui m’a accompagné un sacré bout de chemin, depuis Gai-Luron dans Pif Gadget jusqu’à Pervers Pépère dans Fluide Glacial, en passant par Rhaa Lovely dans l’Echo des Savanes.
Sans compter qu’il a introduit les Monty Python en France.
Salut, Marcel.


Un hommage émouvant de Goossens à Gotlib dans "Le romantisme est absolu".


Heureusement, la relève est assurée.


samedi 3 décembre 2016

Sabled Sun – 2148 (2016)


J’étais un rat normal, je craignais la lumière. 
J’écoutais Sabled Sun, tapi dans ma tanière.
(putains d’alexandrins, je devrais écrire des tragédies en vers)
Je me suis fait choper par un biologiste nommé Georges Ungar, désireux de tester ses hypothèses sur la transmission d'information culturelle par ingestion orale (non, pas tout à fait comme quand on se refile l’adresse de sites de download par la bouche ou sous le manteau)
A coups de décharges électriques, il a traité mon aversion pour la lumière, et m’a dressé à craindre l’obscurité, ce qui n’est pas très sympa et plutôt(1) contre-nature, mais bon, en tant que rat de labo, j’ai quand même la bouffe gratos, vaut mieux pas cracher dans la soupe quand on la reboit après.
Le résultat de cet apprentissage fut la production d’un peptide spécifique dans mon cerveau, qu’il appela scotophobine, (de skotos : obscurité et phobos : peur)…
Hé ouais, j’en connais des mots compliqués maintenant que j’ai été rééduqué, hein ?
Contraint à accueillir dans mes acides nucléiques une information opposée à celle que j’avais héritée de mes pères, je viole maintenant mes instincts de noctambule comme David Hamilton dérapait dans ses modèles prépubères au Cap d’Agde.
Et le plus fort de café, c’est que la scotophobine extraite de mon cerveau et injectée à des rats naïfs suscite les mêmes comportements, fait que eux aussi se mettent à fuir l'ombre, se plaire au grand jour et s'exposer idiotement aux initiatives de leurs prédateurs.
L'asservissement biochimique qui en résulte se nourrit en cercle fermé de sa propre substance : la crainte de l'obscurité produit la scotophobine qui engendre la crainte de l'obscurité.
Le résultat du conditionnement produit la substance qui renforçe le conditionnement.
Voilà pourquoi je ne peux plus écouter Sabled Sun.
Dommage pour moi.

https://cryochamber.bandcamp.com/album/2148

(1) le chien de mickey

mercredi 30 novembre 2016

Hommage tardif à What.CD




A côté de la musicothèque de What.CD, la Bibliothèque de Babybel était aussi pauvre dans ses choix que l’espace culturel Leclerc de Basse-Goulaine.
Géré par une équipe discrète, ce site était souvent considéré comme « la bibliothèque musicale définitive », comme le déplore un internaute sur le forum Reddit. Le service était réputé pour proposer les albums et morceaux les plus rares, introuvables ailleurs, avec des fichiers de la meilleure qualité possible.

Cette réputation de richesse, la communauté l’a également obtenue en fonctionnant de manière très fermée. Contrairement à des sites comme Megaupload, supermarché du piratage fermé en 2011, que n’importe qui pouvait utiliser. Pour rejoindre What.cd, il fallait soit être invité par un autre membre, soit passer une sorte d’entretien, par tchat, où l’on était interrogé sur ses connaissances en téléchargement, mais aussi en qualité de son, etc.

De nombreux internautes ont fait part de leur déception. Adrienne Charmet, coordinatrice des campagnes de la Quadrature du Net, une association française de défense des libertés numériques, a déploré sur Twitter la mort « d’un trésor ». « Nulle part ailleurs en ligne ou en magasins en France il n’y avait autant de diversité et de qualité », a-t-elle ajouté, regrettant « qu’en 2016 on [ne soit] toujours pas capable de comprendre que ce qui fait vivre la musique, c’est le partage »
. (Le Monde)

Je reste partagé sur ce mythe du partage.

Me revient en mémoire un sketch du regretté Patrick Font dans lequel il incarnait un ministre de l’Agriculture qui pêtait les plombs contre le productivisme :

« … on sait très bien que dans une communauté de 10 personnes, y’en a un qui travaille pour nourrir les dix autres, à tour de rôle, un jour sur dix. Alors quand les 52 millions de français auront compris l’absurdité du travail quotidien, quand la France sera devenue une immense communauté de 52 millions de gens… ON TRAVAILLERA UN JOUR SUR 52 MILLIONS !!!! »

What.CD, comme tous les sites de bittorent, c’était un peu ça aussi; une utopie nécessaire. J’achète un disque, je le rippe en FLAC, je le mets sur le serveur : le voici à la disposition de toute la communauté. Pas sûr que tous ceux qui l’apprécient aillent l’acheter à leur tour. Inquantifiable, et surtout inacceptable pour la monopolistique SACEM, gestionnaire inéquitable de la redistribution des richesses.

Indémerdable débat, comme je l'ai déjà évoqué ici pas plus tard que hier matin.

En attendant, les membres de What.CD, non contents d'être entièrement dévoués à la cause du partage, n'ont pas échangé que des fichiers, ils en ont aussi créé. 
Voici en exclusivité mondiale "The What CD Volume 3", une compilation de leurs oeuvres, mise en ligne peu de temps avant la fermeture du site.



Amen.
Requiescat In Paquets.
Surtout que tout ça, ça reste des problèmes de riches.

Epouvantés par la violence des combats qui opposent les troupes gouvernementales de la SACEM 
et les rebelles de What.CD, des milliers de Syriens fuient Alep.
Ils espèrent trouver refuge sur T.411, ainsi que des vivres, des sous-vêtements propres, 
et des uploads décents.

jeudi 17 novembre 2016

Chelle Rose : Blue Ridge Blood (2016)

Elle en a connu, des bises et des raclées.
Elle en a déroulé, du câble.
Son destin est édifiant.
http://exystence.net/blog/2016/11/14/chelle-rose-blue-ridge-blood-2016/
Le disque est agréable, sincère, et inspiré.
Elle me rappelle Lucinda Williams, avec une voix moins vieille.
Quoique entre sa photo de pochette et son vrai visage, y'a de la marge.
Le temps est cruel avec les jolies femmes, mais heureusement il est aussi impitoyable que Clint Eastwood avec les abrutis dans mon genre.

mardi 15 novembre 2016

Max Richter : Black Mirror - Nosedive (2016)

La très élégiaque musique que Max Richter composa pour l'épisode 1 de la saison 3 de Black Mirror.
C'est du classique minimaliste, il parait.
C'est bath.
Ce bon vieux Miror, pour faire les cuivres et le laiton, ça schmoutait grave.
Bien que çui-là soit black, pour décaper y décape.
A tel point que je n'ose pas regarder les autres épisodes, j'ai peur qu'ils soient moins bien.


http://www.mediafire.com/file/b61pm2ww732fqii/BM_ND.zip







Avant, pendant, après : 
Elle est passée au Black Miror,
et ça se voit.
Merci, Black Miror !







lundi 14 novembre 2016

Funki Porcini : Conservative Apocalypse (2016)

Y'a pas que le titre qui soit de circonstance.
De mémoire, Funki Porcini produit ces dernières années (il n'a pas toujours été comme ça) une musique downtempo suscitant une torpeur à la limite du coma politique.
Serait-il en train de se réveiller ?

"Made as a complete album rather than a collection of tracks, Conservative Apocalypse is a journey through the subconscious. I have experimented with augmenting recorded sound with electronic instruments to give atmosphere to commonplace situations, and originally the record was to be entitled Augmented Aurality. However due to the appalling lurch towards fascism that is taking place in the western world I thought it more appropriate to call the album Conservative Apocalypse after the eighth track. This was made deliberately as an accelerating train journey, I found a picture of the inside of a railway carriage that seemed particularly evocative and after cutting out the window, began the journey of creating the film. Nearly all the material was found online and patched together into this composite of a trip through our confused modern world. The slow start and acceleration of the ride I felt was analogous to how nasty social movements start."



https://funkiporcini.bandcamp.com/album/conservative-apocalypse


En complément de programme :




Je jure que je vais prendre le temps de les regarder, et d'en penser quelque chose que je viendrai pondre dans les commentaires. Mais pour l'instant je suis occupé à autre chose.



jeudi 10 novembre 2016

Alabama Shakes : Miss You (2015)



Si Otis Redding était blanche et pesait 120 kilogs, il chanterait dans les Alabama Shakes, et Donald Trump ne l'inviterait pas à chanter à la Maison Blanche comme Obama l'a fait.
J'aime bien la version studio, et puis j'aime bien la version live.
Merci à Michka Assayas, sans qui je resterais un gros plouc farci de pruneaux new age & dark ambient.




jeudi 27 octobre 2016

Loren Nerell - The Venerable Dark Cloud (2016)



https://projektrecords.bandcamp.com/album/the-venerable-dark-cloud

J'ignore pourquoi Loren Nerell m'apparait plus sincère et créatif dans sa démarche que tous les bras cassés qui vivent à la cour du roi Steve Roach et qui vivent au crochet des Assedic Spectacle de l'Oregon. Sans doute parce qu'il revendique une inspiration ancienne et qu'il a étudié la musique traditionnelle balinaise.
Toujours est-il que les fantômes de Brian Eno et Jon Hassell (période Fourth World Possible Music) planent gentiment sur ce disque qui ravira petits et grands amateurs de musique ambiente à base de nappes synthétiques indicibles et de tintements de clochettes.

samedi 15 octobre 2016

King Crimson – Radical Action To Unseat The Hold Of Monkey Mind (2016)

King Crimson s'est re-re-re-re-re-formé. Même pour un aficionado comme moi, c'est une fois de trop.
J'ai écouté l'album, j'ai regardé la vidéo du spectacle, en espérant retrouver la foi.
Rien.
Fripp a viré Adrian Belew, il a cru trouver un nouveau John Wetton en la personne d'un polonais au nom imprononçable mais qui s'y croit (c'est un peu normal vu qu'il y est), Bruford a pris sa retraite, et on a droit au patrimoine revisité.
Je n'ai pas besoin d'entendre une énième version de Lark's Tongue in Aspic Part 1, même parfaitement exécutée, et il est désormais inutile d'attendre un peu de créativité de la part d'une bande de mercenaires recrutés par le Coincé du Cul en chef, énigmatique despote aux lèvres éternellement crispées.
Je rends mon tablier, je jette l'éponge, je crache le bébé avec l'eau du bain.
Me voici passéiste et réactionnaire.
Tralalère.




C'était le bon temps

jeudi 29 septembre 2016

Broken Thoughts : Wave Function Collapse (2015)

Tombé par hasard sur un chinois qui a des trucs à dire en musique.
Son argumentaire est intéressant.

https://brokenthoughts.bandcamp.com/album/wave-function-collapse

Sinon, j''ai acheté et j'écoute le dernier Guillaume Perret, un peu saoulant quand il veut jouer l'homme-orchestre, je vous le partage pas pour ne pas alourdir mon karma, je l'ai déjà mis sur un tracker de torrents hyper-secret pour remonter mon ratio.



Et j'essaye d'acheter tous les disques qui m'ont plu cette année, mais des fois c'est dur de les trouver, même sur des boutiques en ligne, quand le formulaire de la maison de disques sise en Angleterre rejette ton adresse parce qu'elle n'est pas conforme à son modèle.
C'est mon nouveau challenge.
Je ne suis plus du tout dans l'esprit "je suis une tombe". Mais pas encore dans autre chose.
Quelle étrange vacance, d'autant plus que je n'en ai pas pris cette année.

mercredi 14 septembre 2016

Daniel Lanois : Goodbye To Language (2016)



Le titre me plait bien : Goodbye To Language, c'est pas trop tôt, parce que je lidjsegfdi cradkl brkdxn. Surtout en ce moment.
Et la musique n'est pas mal non plus.
Etonnant itinéraire que celui de Daniel Lanois, quand même.

vendredi 2 septembre 2016

Amon Tobin : Dark Jovian (2015)

Amon Tobin fut un génie de l'électro drum'n'bass quand je n'y connaissais rien.
Dans ses albums des années 90 (Bricolage, Permutation, Supermodified) je comprenais qu'il avait emprunté des parties de batterie jazz, de basse ralentie, qu'il avait samplé des tas d'instruments et qu'il triturait tout cela pour en faire quelque chose de radicalement nouveau.
Il a ensuite obliqué vers la recherche sonore fondamentale, j'étais moins preneur.
Là il est allé très loin.
Dans l'espace.
Près de Jupiter.
Comme Dave Bowman dans 2001, l'Odyssée de mes spasmes, je ne pense pas qu'il revienne.
Ca frise le dark ambient.


Amon Tobin - Dark Jovian from Misha Shyukin on Vimeo.

C'est étonnant.
Ce gars qui a jadis bâti sa réputation sur la fractalisation du tempo et la nucléarisation du beat percussif, qui se ballade maintenant dans les espaces infinis, dont la musique évoque irrésistiblement des images spatiales (2001, Solaris)...
Qu'est-ce qu'on va s'autoriser à être en écoutant une telle musique, si on prend le temps de l'écouter ?

https://amontobinmusic.bandcamp.com/album/dark-jovian

vendredi 26 août 2016

DJ Shadow ft. Run The Jewels - Nobody Speak (2016)

Ce qu'il y a de bien dans la dernière chanson de DJ Shadow, c'est qu'il y a une version pour les amateurs de clips vidéos, ce vieux concept moisi des années 80


DJ Shadow ft. Run The Jewels - Nobody Speak from Sam Pilling on Vimeo.

et une version pour graphistes adeptes du motion design



J'ai dû consulter les paroles pour être certain de ce que j'entendais
http://genius.com/Dj-shadow-nobody-speak-lyrics
Chaque bordée d'insultes surlignée donne lieu à un commentaire hypertexte très orienté "le rap d'aujourd'hui expliqué aux petits blancs qui n'y connaissent rien" quand on clique dessus; je dis ça pour m'en rappeler, parce que j'ai mis deux jours à comprendre.
Ca me permet d'assimiler la chanson à la mémorable joute orale des fabulous trobadors "Duel de sans-pareil"
C'est du brutal.

dimanche 21 août 2016

[Repost] Cristobal Tapia De Veer - Utopia Soundtrack (2013)

16/05/2013
La plus grande réussite de la nouvelle série britannique paranoïaque-critique Utopia, c'est peut-être son habillage sonore, qui emprunte beaucoup au meilleur d'Amon Tobin.

[Edit]  20/08/2016
Pas vu de série aussi atrocement déjantée depuis 3 ans, et c'est tant mieux, la Réalité s'est chargée de la suite du feuilleton cauchemardesque, arrêté au bout de 2 saisons, et sans vouloir jouer les Cassandre, je pense qu'on n'a encore rien vu, même dans les films de zombies sud-coréens.
Le monde semble bien parti pour périr sous les coups de la conspiration des imbéciles.

Je remets la bande-son en ligne :

https://www.mediafire.com/?x2whm5fofiy5yrq



mardi 9 août 2016

Linear Bells - This is a new world (2016)



Très sympa.
On s'y croirait.
Et quand on s'y croit, on n'est pas loin d'y être.

lundi 8 août 2016

mercredi 27 juillet 2016

[Repost] King Crimson : Road to Red (2013)


18/01/2014 :
J'ai été alerté par Rock et Folk.
Y z'ont sorti 20 CDs live de King Crimson (la dernière tournée de la première formation, en 74)
plusse l'album "Red", remixé par Steven Wilson.
Y z'ont vraiment peur de rien.
Toutes les essplications sont ici.
Un vrai truc de malade obsédé.
Le cadeau qui fâche définitivement avec le peu d'amis qu'il vous reste, à s'offrir exclusivement à soi m'aime.
J'ai tout pris.
Maintenant, faut trouver le temps d'écouter, histoire d'enfin savoir si la version de Larks Tongues In Aspic Pt II était meilleure le 24 juin ou le 28, le jour où on a si mal bouffé avant le concert, et c'est une autre paire d'oreilles, dans l'espace temps qui m'est imparti et qui se réduit drrrramatiquement, l'horizon lointain devenu le bout du couloir, tout ça tout ça.



, je mets le CD 20.
C'est le dernier concert, le 1er juillet 74 à Nouillorque.
Pour les autres, écrire au journal, qui transmettra.


[Edit] 26/07/2016  :

Je dépose la version FLAC de Red remixé en 2013 par Fripp et Wilson. 
Que Cthulhu me vienne en aide.



mardi 26 juillet 2016

King Crimson - Larks' Tongues In Aspic CD13 - Alternate Takes & Mixes (2012)

Issue d'une édition en 15 CD et 3 DVD "Larks' Tongues In Aspic (The Complete Recordings)"


CD 13 : 
January/February 1973:
Alt Mixes and takes: Steven Wilson’s alternate Larks’ Tongues In Aspic plus Easy Money edited by David Singleton and Alex Mundy from Keep That One, Nick Session Reel Essentials




Tracklist :

Larks' Tongues In Aspic (Part I) (Alt Mix) 11:13
Book Of Saturday (Alt Take) 2:56
Exiles (Alt Mix) 7:47
Easy Money (James Muir Solo) 7:24
The Talking Drum (Alt Mix) 6:58
Larks' Tongues In Aspic (Part II) (Alt Mix) 6:59
Easy Money (Alt Take) 7:25



http://www.mediafire.com/download/vhd67kojdqd1f07/LTIA-_ATMs.zip





lundi 25 juillet 2016

[Repost] Crimson Jazz Trio - King Crimson Songbook (2005)


9 juillet 2009

"Consisting of ex-KC drummer Ian Wallace, pianist Jody Nardone and bassist Tim Landers, the Crimson Jazz Trio is a group of three musicians who play instrumental jazz versions of King Crimson songs (what's in a name?).
Formed in 2005, the Crimson jazz Trio released "King Crimson Songbook, Volume One" that same year, and they are currently working on the second volume. While not a progressive rock band themselves, the Crimson Jazz Trio are obviously interesting for Crimson fans and prog fans in general. So if you're a KC fan and you like jazz as well, you know what to do!" - ProgArchives

- Jody Nardone / acoustic grand piano
- Tim Landers / fretless bass guitar
- Ian Wallace / drums

1. 21st Century Schizoid Man (6:53)
2. Three Of A Perfect Pair (6:11)
3. Catfood (6:19)
4. Starless (10:40)
5. Ladies Of The Road (6:44)
6. I Talk To The Wind (9:56)
7. Red (5:59)
8. Matte Kudasai (9:07)


25 Juillet 2016

"Bon ben c'est les grands succès de King Crimson revisités par un trio jazz, quoi."


http://www.mediafire.com/download/xrlb3168421ku6x/KCSV1%282%29.zip

dimanche 24 juillet 2016

[Repost] Bob Dylan - When the Deal Goes Down (2006)



14/11/2013

La langue de Dylan est chargée ras la gueule d'équivoques, de métaphores et de faux amis; c'est celle des demi-prophètes et des escrocs (mais pas trop) : on finit toujours par rentrer dans ses fonds par ce qu'on projette de signification pour colmater les brèches de sens dans ses versets ciselés d'expressions obscures et magnifiquement insondables. Il n'y a guère que chez les dignitaires tibétains du bouddhisme Bön que j'ai pu observer une telle floraison langagière.
Quant à sa diction d'ornithorynque mazouté, elle est génialement insupportable.
Parfois, on dirait qu'il a tout piqué à Charlélie Couture du temps de sa splendeur.
Et que dire du personnage public, auto-proclamé enfant chéri de la destinée ?
Cette nuit, alors que je sillonnais le périphérique nantais même pas pluvieux au volant de ma clé USB qui fait aussi GPS sans attendre rien de précis du vieux Bob, surtout après avoir entendu Joan Baez lui casser gentiment la baraque dans le documentaire de Scorcese, je me suis bien fait trouer le cul, pardon je veux dire qu'un délicieux frisson a parcouru mon échine de porc, à l'écoute de "When The Deal Goes Down", jusqu'àlors inconnu de nos services, mais comme je n'avais pas les paroles, j'ai d'abord compris que c'était "when the deer goes down", sans doute qu'un bambi se faisait tuer, quoi, et que le docteur Bob, vague avatar de son collègue éponyme du feuilleton "les cochons dans l'espace" du temps du Muppet Show se proposait d'assister  l'auditeur dans son travail de deuil de l'animal sauvage assassiné par les méchants chasseurs.
Las. En parcourant les lyrics ici, je m'aperçois que je suis une proie facile pour les mélopées sirupeuses du Docteur Bob le Baltringue :  même sans entraver l'amerloque nazillard, quand on a un coeur d'artichaud il est déjà malaisé de résister à une grille d'accords en G7sus4, qui semble d'ailleurs empruntée à Bing Crosby selon Saint Wiki, et sans doute bue à la même source que tout le folklore américain recyclé par Leon Redbone en d'autres temps; mais se faire rouler dans la farine de promesses quasi-divines d'accompagnement compassionnel à travers les aléas de la vie et de la mort, psalmodiées par un pasteur qui a tant de fois retourné sa défroque, c'est pas Dieu possible, ça ne pouvait que rentrer comme dans du beurre.
Une cover par Tom Waits serait la bienvenue.
Vous pouvez envoyer l'ambulance à l'adresse habituelle.

24/7/2016

Pas mieux, surtout en revoyant la vidéo de Ginette, qu'est partie avec mes couilles et ma voiture.
J'ai peut-être un peu perdu au niveau élégance langagière, aussi.


samedi 23 juillet 2016

[Repost] Minimal Compact : When I go (1985)




27 juillet 2013

Ah là là, de retomber sur ce titre me transporte émotionnellement à 14 ans et demi.
Sans parler de la photo de Ginette qui est partie avec mon coeur et toute l'argenterie.
En plus, j'étais persuadé que c'était de This Mortal Coil, alors que je l'avais entendu sur la B.O. des Ailes du Désir, de Wim Wenders.
J'ai plus toute ma tête.

When I Go
It's time for you to see
That i was swallowing my pride
and now i know
It's not enough for me
to be on somebody's side

Can your hear it?
can you see it?
can you look me in the eyes?

It does'nt really matter anymore

no long ago
you were the way for me
but i'know i have my way inside
cause i know
it's not alright for me
to close my eyes and live a lie

Can your hear it?
can you see it?
can you look me in the eyes?


23 Juillet 2016

Je me tape l'intégrale de This Mortal Coil en décollant tout mon putain d'enduit "murs d'autrefois" de la cage d'escalier à la raclette en buvant du Dissoucol, et cette chanson me revient en tête. Bizarre, elle n'est pas dessus.
Renseignements pris ici même, rien à faire, c'est toujours un titre de Minimal Compact.
Autant pour mon impression actuelle d'être libre de mes pensées.

samedi 16 juillet 2016

The Dwarf & other garden nabbotts (2016)


The Dwarf in the Naze Castle from john warsen on Vimeo.

Ca fait un moment que j'avais pas fait de vidéo à la con.
Pour les références, voyez avec les collègues de mon post précédent.

vendredi 15 juillet 2016

Julian Lage : Ryland (2016)

Je suis en train de réaliser une parodie débile du générique du Maitre du Haut Château à partir d'images de drones en Syrie, tout en détapissant partout, même dans les toilettes.


"Man In the High Castle" Main Title from Elastic on Vimeo.

Non, attendez, ne riez pas, c'est pas la parodie, ça, c'est l'original.
La série est un peu molle du genou.
Black et mortifère.
Après tout, elle décrit un passé dans lequel les Nazis et les Japonais ont gagné la 2ème guerre mondiale.
A priori y’avait pas d'quoi
En signe de joie
Se passer les paupières à la crème de chester
Avec une tringle à rideau d'fer.
Il y a quand même plein de petites bonnes choses dans l’adaptation du roman de Dick.
Le côté sépia et dépressif de la dystopie.
Le manque d’espérance global.
L’impossibilité pour les personnages d’incarner la noblesse des idéaux qu’ils proclament, qu’ils soient nazis, japonais ou résistants.
Le mensonge et la trahison à tous les étages.
La fadeur globale de l’univers proposé, dont toute joie a été gommée.
Un peu comme si nous vivions dans un pays gouverné par François Hollande, qu’il y avait des attentats terroristes le 14 juillet, qu’un despote syrien avait choisi de vitrifier son pays (dans le roman de Dick, il me semble que c’est l’Afrique qui a été vitrifiée, réglant radickallemand le problème des migrants) et qu’un supermarché transnational produisait une série de SF pour nous montrer à quoi on avait échappé.
Mais ça, c’était avant.
Avant que je découvre, grâce à Télérama (Heil Télérama !) Julian Lage et son Ryland.
Le trait d’union entre le Jeff Beck période Wired (1975) et Bill Frisell et John Scofield.


Comment veux-tu que l'espoir capitule
Et qu'on retourne après ça
Jeter en pâture aux chacals
Et aux requins
Ce pur élan de vie
Ce cri de rage

Hein ? Franch’ment.
Bon, allez, c’est pas tout ça.
Rarement météo des plages fut plus complaisante avec les petits travaux d’intérieur.
Même si aujourd’hui il fait scandaleusement beau.
Faut que j’me recolle à la décolleuse.

mercredi 13 juillet 2016

"Je suis une tombe" s'ouvre à l'international



Le cimetière irakien de Wadi-us-Salaam, en Irak, est l’un des plus grands cimetières au monde. Il s’étend sur six kilomètres carrés et comporte plus de cinq millions de corps. Il contient le mausolée d’Ali, gendre du prophète Mahomet, devenu son successeur légitime pour les musulmans chiites. Un étudiant irakien, Halim Hashim Moon, est allé filmer l’intérieur du cimetière avec un drone.
source : Le Monde

lundi 11 juillet 2016

Matthew Collings : Guilt Soundtrack (2015)


En été, la honte donne-t'elle plus chaud ou procure-t-elle un peu de fraicheur ? 
Surtout le lendemain de la défaite de la France à l'Euro, qui me fait doucement jubiler ?
Des titres comme « I’ve hurt everyone around me » ou « Something came up/I can't help it » y prennent un relief particulier.
Uh uh uh.

dimanche 3 juillet 2016

Mahavishnu Orchestra - Sapphire Bullets in Antibes, France (1974)



Le taux de pleurage de la cassette (> 3%) est supérieur au mien(< 0,2%).
Mais j'irais bien revoir le Mahavishnu (la Paix) à Antibes, bien que ce soit truffé d'Antibaises.

mercredi 29 juin 2016

Jmes Irwin - Needleye (2012)

Hier, j’ai redécouvert cette chanson de James Irwin, qui m’a ramenée 30 ans en arrière, quand la mélancolie n’était pas une maladie. Elle m’a rappelé un ami avec qui j’ai depuis coupé les ponts, qui raffolait de ce genre de bluette hypersensible sans doute toxique à haute dose, et qui moquait ma prédiliection pour les mélodies plus tortueuses et plus sombres.
Probably du coup, cette nuit j’ai rêvé de cet ami lointain d’hier qui se mélangeait sans problèmes avec mes amis d’aujourd’hui, et tout le monde était content de se retrouver et de passer de bons moments de convivialité ensemble, malgré le fait que je jouais d’une basse électrique bizarre qui ressemblait à un cageot à légumes métallique de chez Ikea qui n’arrêtait pas de se désaccorder.



Needleye from James Irwin on Vimeo.

Aïe.
Je me suis pris le chas de l'aiguille dans l'oeil.
Et puis dans l'oreille aussi.
Moi aussisijesavaischanter je ferais desclipsdeselfieautéléphoneportable.

On peut acheter la chanson ici :

https://westerntransport.bandcamp.com/track/needleye

en lisant des articles sur James Irwin

http://jaitoutlutoutvutoutbu.blogspot.fr/2012/12/jai-entendu-james-irwin-western.html

http://jaitoutlutoutvutoutbu.blogspot.fr/2013/01/jai-interviewe-james-irwin.html

lundi 27 juin 2016

Spacemen 3 - The Perfect Prescription (1987)


Spacemen 3 était un English alternative rock band, formé en 1982 by Peter Kember and Jason Pierce. Leur music était "colourfully mind-altering, but not in the sense of the acid rock of the 1960s; instead, the band developed its own minimalistic psychedelia ».

The Perfect Prescription est the second studio album by Spacemen 3. C’est un concept album, "a vision of a drug trip from inception to its blasted conclusion, highs and lows fully intact."
The music becomes progressively more orchestral and serene until the high of the trip, represented by "Ecstasy Symphony"/"Transparent Radiation (Flashback)," moving on to the moment of realisation where the high has faded and the comedown ensues, represented by the harsh opening guitar chords in "Things'll Never Be the Same."
Coming down is represented in the blues based "Come Down Easy," whilst the potentially fatal effects of an overdose are portrayed in the final track "Call the Doctor."

Tout un programme.
J'étais passé à côté de ce groupe.
On ne peut pas être partout.
Si l'on n'y prend garde, l'avidité nous transforme en bibliothécaires.

http://www.mediafire.com/download/h7q8m40pscpwz0g/S3_TPP.zip

samedi 25 juin 2016

Arab Strap - The Week Never Starts Round Here (1996)

Arab Strap* était un groupe de rock indé écossais inconnu au bataillon.
The Week Never Starts Around Here (1996) and Philophobia (1998), depicted the desperate decadence of post-Thatcherite Britain.
Donc à priori la bande-son minimaliste idéale pour célébrer la sortie de la Grande-Bretagne de l'UE.

*An Arab strap is a sexual device, usually made of leather and a metal ring, that is placed around the penis and testicles. This device is usually included in the group of cock rings and cock harnesses usually to play the role of a bondage-type sex toy. The name is probably derived from restraining devices used for mating Arabian horses, including the analogous method of binding. (…) The purpose of an Arab strap is usually to sustain an erection and to stimulate the clitoris during coitus, or as a sex toy. 
In other words, this device in this case plays the double role of a cock ring and clitoris stimulator.
(On va voir si le cul, ça fait vendre)


http://www.mediafire.com/download/124vg7bjox798md/AS_TWRH.zip

jeudi 23 juin 2016

The Thing With Five Eyes - نور

Ca fait un moment que je n’avais pas eu de nouvelles du Kilimanjaro Darkjazz Ensemble et de son satellite en orbite basse The Mount Fuji Doomjazz Corporation.
Leur dernier live m'avait empli d'une terreur indicible.



Lovecraft, croisé à la sortie du concert, s'est exclamé "ça fout trop les j'tons" puis en fit un récit accablant dans l'Affaire Charles Dexter Ward.


Les membres du groupe, reculant un peu tard devant la monstruosité qu'ils avaient engendrée, et assaillis des plaintes répétées du syndic de l'immeuble dans le local poubelles duquel ils répétaient, se séparèrent.
Mais Jason Köhnen n'avait pas dit son dernier mot.

https://thethingwithfiveeyes.bandcamp.com



http://www.mediafire.com/download/2fhzk7x063tb26w/ko.zip

Son Telecast est très bien aussi.

 نور signifie ‘Gloire’.
Vous mourrez moins bêtes, mais vous mourrez quand même.


Attention quand même aux effets secondaires d'une écoute répétée de  نور 

mercredi 22 juin 2016

Metallik Baba et les 40 violeurs d'oreilles (2016)


40 concerts du Hellfest comme si vous n'y étiez pas.

http://concert.arte.tv/fr/collections/hellfest

Une sélection ffff TéléramAcouphène.

Et prochainement, un concert de Gojira en prime.

lundi 20 juin 2016

Leon Redbone - If We Never Meet Again This Side Of Heaven (1977)

J'comprends pas. On est le 20 juin, et il pleut pire qu'au Hellfest.
Dieu serait-il pleurnichard ?
Ca me donne envie d'écouter un vieux disque, tiens.
Maria, branchez donc l'électrophone.



Soon we'll come to the end of life's journey
And perhaps we'll never meet anymore
'Til we gather in heaven's bright city…
Far away on that beautiful shore

If we never meet again this side of heaven
As we struggle through this world and its strife
There's another meeting place somewhere in heaven
By the side of river of life

Where the roses bloom forever
And where separation comes no more
If we never meet again this side of heaven
I will meet you on that beautiful shore

O they say we shall meet by the river
Where no storm clouds ever darken the sky
And they say we'll be happy in heaven
In that wonderful sweet by and by

If we never meet again this side of heaven
As we struggle through this world and its strife
There's another meeting place somewhere in heaven
By the side of river of life

Where the roses bloom forever
And where separation comes no more
If we never meet again this side of heaven
I will meet you on that beautiful shore

J'adore toutes ces vieilles chansons du folklore américain reprises par Leon Redbone.
Celle-là en particulier, parce qu'elle est très coeur d'artichaut, avec les choeurs qui font Ououououou, et qu'elle s'inscrit au coeur de la tradition "demain ça sera vachement mieux"... ce qui est insupportablement faux si je me sors pas les doigts du cul dès aujourd'hui, puisqu'aujourd'hui c'est le hier de demain.
Bref.
En voulant écouter If We Never Meet Again sur Youtube, j'ai trouvé le mot d'adieu de Leon posé sous la commode :

"Well folks, after many enjoyable decades of creating wonderful music, television commercials, talk show appearances and much more, the time has come for the Ole Redbone to officially retire from both public appearances and recording. Health has been a matter of concern for some time now &  It has become too challenging to continue the full range of professional activities. From this day onward the Legacy of Leon Redbone will continue on in the hearts and minds of the people of this world, and I am sure the Redbone will be dearly missed by all. On a more happy note, a NEW double album of previously unreleased Leon Redbone music will be released in the near future currently titled "A Long Way Home", a collection of solo performances, both live and studio, dating from 1972 onward.  Their will also be a Leon Redbone Documentary titled "Please Don't Talk About Me When I'm Gone: The Search for Leon Redbone" which is currently in the works.The night is for sleeping, the day is for resting."

Ah, le putain de batard qui se débine pour raisons de santé.
Un gros feignant, ouais, comme tous les artistes.
J'espère qu'en arrivant au Paradis, Lemmy Kilminster va lui mettre un bon coup de basse dans la tronche avant de l'amener voir les 72 putes vierges tellement belles que si la Beauté se mangeait en salade, on mourrait étouffé rien qu'à les regarder.


Leon Redbone tente de passer incognito en se déguisant en José Bové, 
auprès d'un individu non identifié qui essaie de se faire passer pour Joe Strummer, 
mais franchement, on nous la fait pas, à nous.