jeudi 17 septembre 2020

How To Disappear Completely - Absentia (2015)

Dans le temps, quelqu'un qui possédait un certain ascendant spirituel sur moi a dit : "Il y a deux façons d'exister : être une star, ou une victime. Les deux à la fois c'est encore mieux (...) Il y a aussi des gens qui se font des cancers pour ça, pour avoir le plaisir de montrer à tous que leur situation est vraiment terrible, et qu'en plus, ils survivent."
A ce prix-là, je n'ai plus tellement envie d'exister, en tout cas pas sur le support Internet, où mon cancer du virtuel est moins étendu qu'il y a quelques années ; finalement, il n'y a que quand je lis le dernier Emmanuel Carrère ou quand je veux décrire la texture musicale de mon nombril que j’abonde dans le sens de cette prophétie auto-réalisatrice, et que ça se manifeste sous forme dépressive.
C’est pourquoi je prends de plus en plus souvent le pli de NE PAS écrire.
Vive le silence.
(auquel j'aspire)
Ou alors, disparaitre.
Carrément.
Sur Internet, dans un premier temps.
C'est pourquoi, quand je tombe sur Absentia par How To Disappear Completely, je veux applaudir vigoureusement, mais sans bruit.



Le disque de chevet de Xavier Dupont de Ligonnes. 
Où qu'il soit.
Surtout que le collectif d'ambient polonais tire son nom d'un ouvrage d'auto-camouflage dont le nom complet est "How to Disappear Completely and Never Be Found".

Autre stratégie de disparition :
se tirer et mettre un polochon dans le lit
(la soluce dans les comm's de ce topic secret et oublié)

Troisième choix :
How not to be seen.

On peut aussi les combiner.

mercredi 9 septembre 2020

Devs Soundtrack (Complete by Ben Salisbury, The Insects & VA) (2020)

La statue de la fifille à son papa.
Ca fait du bien de regarder une mini-série de science-fiction spéculative qui sans être vraiment contemplative, n'est ni trop barrée, ce qui lui évite de se perdre, et nous avec, ni aggressive. Dont les héros ne sont majoritairement ni blancs ni dépressifs. Qui se passe à San Francisco, élégamment survolée, sans qu'on brocarde en voix off le renchérissement des loyers du fait que la ville soit devenue le dortoir de la Silicon Valley. 
Une série dont les concepts et thèses sur la causalité ne sont pas infligés à coups de gros mots issus du vocabulaire intimidant de la physique quantique, mais sont détaillés presque au ralenti, comme si on lisait un ouvrage de vulgarisation chiantifique sous Valium.  Ou le compte-rendu de la série sur ce site spécialisé pour mal-comprenants.
Sans doute qu'on ne prendra pas une grande claque devant Devs comme jadis devant Black Mirror, devenue le mètre étalon de la prospective pessimistique, sans doute qu'on regrettera une série à charge, qui veut dénoncer le caractère déterministe de l'univers, qui l'empêche de désobéir à ses propres lois tout en préservant l'idée chère aux scénaristes (et si pratique en cas de panne créative) d'une infinité de mondes connexes et imbriqués, grâce à l'exercice mesuré du libre arbitre en quantités raisonnables, j'ai déjà oublié comment les deux s'articulent mais ça n'était pas si indigeste que ça, bien que le message du Christ soit un peu blackboulé sur le coup, et que la portée spirituelle de la série s'en ressente un peu, tant pis, pas trace non plus de débauche d'effets ou de relances narratives confuses et laissées en plan un peu plus loin sur le bas-côté de l'autoroute de l'information parce qu'on n'a que 8 x 52 minutes. Et en rendant hommage sans ostentation à Everett et à ce putain de chat de Schrödinger qui vient bouffer toutes les croquettes du mien. Alors que ça aurait pu tourner à l'épisode de trop de Rick et Morty.
Une série sur laquelle on ne se sent pas obligé d'écrire un article informatif (qui de toute façon barrerait en couille avant même d'atteindre son propre milieu, bien qu'il ne puisse le faire qu'après avoir mesuré sa fin) depuis la découverte d'une cybertaverne au comptoir de laquelle des transfuges du courrier des lecteurs de Télérama mettent la honte aux spectateurs d'allociné par l'emploi d'arguments construits et d'adjectifs raffinés.

Ma fille me prenant pour la réincarnation d'Harvey Weinstein,
je préfère ne pas insérer d'image de Sonoya Mizuno,
mais du seul gros geek dépressif de la série,
bien que ça soit moins vendeur.
C'est reposant de suivre les tribulations de Sonoya Mizuno, soi-disant aux abois mais quasiment sans affects exprimés, de la regarder devenir presque sexy tellement elle est désérotisée. Tellement elle porte la poisse à ses amants, aussi. Mais Alex Garland (Ex Machina, Annihilation, et maintenant Devs) l'exhibe depuis si longtemps qu'il doit y avoir anguille sous roche. Des situations potentiellement hystériques donnent lieu à des échanges policés dans une ambiance peu anxiogène, malgré des enjeux importants.
Une série à recommander donc à ceux dont la prise quotidienne de lithium garantit la stabilité humorale, et qui n'en attendent pas autant que du dernier recueil de Ted Chiang qui sur les mêmes thématiques rebattues du deuil, du voyage temporel sans rime ni raison, des conséquences de nos actes et de ce qu'on va manger ce soir, pourrait bien faire valdinguer nos certitudes dès qu'on trouvera 5 minutes pour aller à la ville l'acquérir en librairie à condition de ne pas oublier son masque à la maison.
Série dont la bande-son originale est composée de morceaux paisibles richement texturés (cordes, voix humaines, instruments percussifs doux genre gamelans) par les collaborateurs habituels de Garland dont un ancien de Portishead, et de reprises inspirées.
Et en plus vous avez le choix de la garniture : 
- la version Score (les compositions originales)
la version Soundtrack (les morceaux importés dans la série : Jan Garbarek, Low, Steve Reich...)
la version Score + Soundtrack (supplément cornichon 2€)
De toute façon, je n'avais rien envie de regarder, c'était ça ou Tales from the Loop.
Ou un vieux Nolan à la téloche, parce que j’ai trouvé un blog qui me convient tout à fait dans sa façon de traiter le dernier, et surtout de me dissuader d'aller le voir.

mardi 8 septembre 2020

Alabama 3 [ The Singles ] Mansion On The Hill (2001)

Deux remixes vraiment ignobles de titres pourtant assez savoureux de leur second album. C'est incompréhensible qu'ils aient sorti des versions "Hit The Dancefloor Mix" de ces chansons destinées avant tout à un décodage laborieux par des geeks vieillissants outre-manche vingt ans après les faits, geeks voués à s'interroger sur leur fascination pour les conduites ordaliques. Je vais écrire au préfet. (L’ordalie est le terme qui désigne le jugement de Dieu, mode de preuve universel dans le droit antique. Dans les formes les plus anciennes et les plus pures d’ordalies, le sujet soupçonné de sorcellerie ou de crime est exposé à une épreuve par éléments naturels (poison, fer rouge, eau, etc.), et la mort est à la fois verdict et application de la peine. La conduite ordalique désigne le fait pour un sujet, de s’engager de façon plus ou moins répétitive dans des épreuves comportant un risque mortel : épreuve dont l’issue ne doit pas être évidemment prévisible, et qui se distingue tant du suicide pur et simple, que du simulacre.
Le fantasme ordalique, sous-tendant ces conduites, serait le fait de s’en remettre à l’Autre, au hasard, au destin, à la chance, pour le maîtriser ou en être l’élu, et, par sa survie, prouver tout son droit à la vie, sinon son caractère exceptionnel, peut-être son immortalité…
La conduite ordalique est donc en quelque sorte toujours à deux faces : d’un côté, abandon ou soumission au verdict du destin, de l’autre croyance en la chance, et tentative de maîtrise, de reprise du contrôle sur sa vie.
Tentative, pour un sujet dépendant, ayant « perdu le contrôle de sa vie »(selon la formulation A/A-N/A), de reprendre en main son destin, elles constitueraient l’envers de la dépendance. Le jeu avec la mort serait donc bien démarche magique, irrationnelle, de passage et de renaissance, et non autodestruction de sujets désespérés.)

Bravo, messieurs, vous m'avez convaincu, j'arrête les remix.

http://www.mediafire.com/file/0cnjl7hb0nbs6h3/A3-2001_Mozh.zip/file

lundi 7 septembre 2020

Alabama 3 [ The Singles ] Too Sick To Pray (Don't Call The Doctor) (2000)

Finis les remixes délirants et largement à côté de la plaque, à partir de l'an 2000 les maxis 45 Tours d'Alabama 3 suivent sagement le modèle du support promo de l'album en cours. Une version plus courte (Radio Edit) de Too Sick To Pray, le titre qui ouvre le second album, et deux petits inédits. Toujours dans le même style acid country, avec des voix de vieux cowboys pour qui l'enfer n'est qu'un feu de camp, ces chansons dont on ne peut savoir avec certitude si c'est du lard ou du boudin, réanimant les spectres issus du folklore des groupes de rétablissement en 12 étapes, mettant en scène des prêtres au delà de la rédemption, parsemant leurs complaintes de noms de bluesmen américains. J'ai trouvé un blog musical français qui en parle bien, c'est rare :




http://www.mediafire.com/file/m2km0oxgq4mtqju/A3-2000-TSTP.zip/file

dimanche 6 septembre 2020

Alabama 3 [ The Singles ] Converted (1998)

Ai-je besoin de préciser les avantages de Converted (Missionary Position Mix) par rapport au Converted (Perverted Mix) qui suit ? Des remixes toujours aussi dispensables, sinon pour faire la teuf en boite, un truc un peu mal barré cette année, avec des choeurs gospels et des boites à rythme priapiques. En prime, une première version de Disneyland Is Burning, qu'on va sans doute retrouver plus tard dans la discographie officielle, je suis comme vous, j'y vais doucement, je réévalue du début et chronologiquement dans cette DJungle de galettes vintage pas toujours de très bon goût. Je n'ai pas le choix, j'ai été Converted par le premier album, et je suis prêt à tout entendre, même si certains singles sont franchement... la pochette l'exprime mieux que moi.



http://www.mediafire.com/file/i22qyftvb32kj5q/A3+-+1998+-+Ctd.zip/file

samedi 5 septembre 2020

Alabama 3 [ The Singles ] Ain't Goin' To Goa (1998)

La différence entre le maxi 45T Ain't Goin' To Goa (1996) et le maxi 45T Ain't Goin' To Goa (1998) c'est l'aspect résolument expérimental de la version de 1998.
https://www.discogs.com/Alabama-3-Aint-Goin-To-Goa/release/193621
Les compositions sont déstructurées, et passées au hachoir Deep Jungle House Speed Garage.
C'était tendance.


Par exemple, dans la version Motiv 8 Radio Mix, la harangue du Very Reverend D. Wayne Love, First Minister of The Presleyterian Church of Elvis The Divine est trafiquée dans un accélérateur numérique qui laisse le timbre de voix du Révérend indemne, boostant juste son débit, ça devait être du dernier chic à l'époque. Sic transit gloria mundi.
Le disque se hisse au-dessus du tout-venant du n'importe naouak remixé trance techno pour atteindre les hauteurs du Monstrueux Sonore.
Si Lovecraft avait sniffé de la cocaïne, il aurait sans doute lui aussi remixé Alabama 3.
Sauf la version Lowfinger's Sad Slicker Than Spit On A Doorknob Mix, qui annonce les albums de reprises acoustiques d'Alabama 3 avec plusieurs années d'avance.

http://www.mediafire.com/file/hom331r0cyyceff/A3_98_AGTG.zip/file

Le noyau dur : ils n'avaient pas l'air d'être là pour rigoler.

vendredi 4 septembre 2020

Alabama 3 [ The Singles ] Woke Up This Morning (1997)


Comme beaucoup de blancs-becs de ma génération, j'ai découvert Alabama 3 en regardant les Sopranos, légèrement stupéfait devant ma télé. Ca poussait le bouchon bien plus loin que les mafieux de Scorcese et ses figures de style un peu recuites sur le péché et la rédemption.
Woke Up This Morning (Chosen One Mix) rythmait le générique de la série. 
Pour le coup, ce maxi-single plein de remixes est moins inutile que d'autres. Il y a une version au piano de Converted, et une poignée de versions big beat électro masse-burnes de leur tube fétiche qui leur collera à la peau pendant toute leur carrière et qu'ils ne pouvaient sans doute plus voir en peinture.
En France sortira début 2021 un préquelle de la série.
Aurons-nous droit à un nouveau remix ?
En attendant, voici la fiche de celui-ci :

La petite et la grande histoire de Woke Up This Morning sont ici :

et la galette là :


jeudi 3 septembre 2020

Alabama 3 [ The Singles ] Speed Of The Sound Of Loneliness (1997)

En 1986, John Prine, chanteur de country-folk, sort une chanson intitulée "The Speed Of The Sound Of Loneliness" sur l'album "German Afternoons" avec lequel il comptait envahir la Pologne.
La chanson devient un classique instantané, à Nüremberg comme ailleurs.

Le prototype de l'arme fatale de John Prine

Le critique assermenté David Fricke la décrit comme "un chant hypnotique de mélancolie amoureuse sur un rythme qui sonne comme le tic-tac désolé d'une horloge murale".
"Ouais, c'est venu d'un coup", confesse l'auteur, "d'une relation fichue dans laquelle j'étais pris. Je ne parvenais pas à comprendre ce qui avait foiré, et j'ai dû me l'expliquer à moi-même, et je l'ai fait à travers cette chanson. Le lendemain, je me suis dit, Jésus, c'est magnifique. Je n'ai rien reconnu, ça coulait juste de moi".

En 1997, Alabama 3 reprend la chanson sur son premier album Exile on Coldharbour Lane, que du coup j'ai remis en ligne, et dont un amateur éclairé dira plus tard :
"Sweet acid house country is what they call their music themselves, one of the most original groups to emerge from the UK in a long time. Musically skilled (as evidenced by the acoustic "Last Train to Mashville Vol.2"), constantly inventive, they mix the best parts of dance music with liberal doses of country, folk, gospel and more. Toppped up with radical left-wing politics and an interest in promoting human rights, Alabama 3 are a band to check out - especially live. It's a pity, though, that most of their singles are full of remixes that miss the point of the band and, to be honest, suck."

Vingt trois ans plus tard, Warsen hérite d'un ancêtre teuton l'intégralité de la collection de singles d'Alabama 3, dont certains même pas déballés de leur pochette. Honnêtement, c'est vrai que je n'ai jamais entendu une série de remixes sucker et misser le point à ce point. 
John Prine est tombé par hasard dessus au mois de mars et s'est éteint du Covid le 7 avril. C'est cette série de singles aussi éventés qu'une vieille compile Big Beat de Ninja Tune que nous avons choisi de vous présenter ce soir.

La fiche technique est là :

et le maxi 45 ici :

mardi 1 septembre 2020

Alabama 3 [ The Singles ] Ain't Goin' To Goa (1996)

Vu la tournure dépressive de mes derniers articles, juste avant qu’Alabama Trois m’ait redonné la foi, je n’ose plus rien prétendre. Mais je me retiens de prétendre que je ne prétends plus rien. Sinon ça va encore poser problème. Je vais rester dans le sens du courant, car même les prétentieux comprennent les inconvénients à contrarier la marée haute.
Et si je ne prétends plus, je peux encore traduire, diffuser, répandre.

Répandre la bonne nouvelle, par exemple : Une nouvelle amende de 200 euros pour usage de stupéfiants sera généralisée à l’ensemble du territoire, mardi 1er septembre. Qui est le aujourd'hui d'hier. Allelouia.
Alors que certains sont verbalisés pour fumer un joint sans masque, d’autres se pavanent dans la semi-obscurité de leur tombe parce qu’ils redécouvrent sur un tracker russe bien achalandé les joies de la Sweet acid house country music sans même faire usage de produit.


 « Larry Love, do you remember when I came upon you in that place of suffering in the valley of darkness? I took away all your pain and put love in your cold cold heart and from that day forward told you to go out and spread my words through music, sweet pretty country acidhouse music. From that day Larry, you not only joined my church, you embraced my whole philosophy, my whole way of life, because remember little man – don't you go to Goa. » 
the Very Reverend D. Wayne Love, First Minister of The Presleyterian Church of Elvis The Divine


Je ne peux pas prétendre avoir trouvé sur discogs la référence exacte de ce premier single des Alabama 3, c'est pourquoi je vous colle la playlist, mais vous pourrez l'y dénicher vous-même, il n'en existe que 56 versions différentes.



dimanche 30 août 2020

Alabama 3 - Exile On Coldharbour Lane - The Boxset (2020)

C'est la fin.
(Monologue enregistré avec 16 tonnes de réverbe et des très mollos dans la voua)
C’est dimanche. Matin. J’ai allumé les candélabres dans ma modeste église : la salle de montage 4 d’une station de télévision régionale. C’est encore moi qui suis de garde pour le sermon dominical. J’y étais prédestiné : mon nom de famille, au civil, désigne le curé de la paroisse, dans une langue celtique de la branche brittonique encore parlée dans l’ouest de la France. Y’a un moment, faut faire avec ce qu'on a reçu, et accepter ses prémisses de prêcheur en chaire.
Brothers and Sisters, ces derniers temps, j'étais dans le noir, puis j'ai reuçu la lumière, en plein sur la rétine de l’oreille. Je ne m’y attendais plus. Mes regrets éternels mais relativement récents (qui datent en vérité de cet été où je suis passé à Apt, berceau du groupe), de n'avoir pas vu plus souvent Raoul Petite en concert ou de ne pas m'être plus ébaubi la pointe à l'écoute de leurs disques m'avaient conduit au fond du trou. D’où je contemplais d’un œil morne la disparition du spectacle vivant, puis les mots « concert » et « festif » seront prochainement effacés du dictionnaire. Sans parler de l’effondrement probable du « collectif » Raoul Petite réuni autour de Carton, son chanteur et seul membre permanent, comme Robert Fripp avec King Crimson mais en un peu plus fun, Carton qui n’est pas éternel et qui a déjà 70 ans, et « collectif », un nom qu’on ne donne plus guère, l’individualisme a eu sa peau. Du fond du puits où la dépression m’avait jeté, je m’apprêtais à me crever l’œil avec une chandelle de bois pour ne plus voir ni cette misère ni la mienne.
Et l’inconscient, qui fait quand même bien son boulot, m’a miséricordieusement glissé un CD d’un autre collectif, Alabama 3 : un groupe britannique mélangeant rock, électronique, blues, country, gospel, acid house et franc parlé, fondé à Brixton, en 1995.
J'en avais parlé, de façon confuse, début 2012.
Avec des phrases sans verbes, et parfois même sans sujet.
Faut dire que début 2012, je découvrais les effets des antidépresseurs sur les bipolaires : c'est carrément contre-indiqué, mais en attendant j'ai bien plus ricané qu'avec de la bête coke.
Aujourd'hui j'expérimente sans produit la sortie d'un coffret hyper-luxe de 5 CD célébrant le (presque) jubilée de leur premier album effectivement jubilatoire et qui n'a fait que se bonifier avec le temps, bourré d'inédits qui auraient gagné à le rester, et qui m'a l'air tout à fait dispensable, à part pour le livret et  les morceaux de l'album original (les pistes 37 à 48 de la playlist bandcamp).


"Alabama 3 is a pop band. A punk rock, blues and country techno situationist crypto- Marxist-Leninist electro pop band. (..) We want to make you feel good. We know you've had trouble in your life, real bad trouble. We know you've got debts. We know you've had your heart broken so many times you're still finding pieces of it in your pillow. Maybe you've done some good things in your life, maybe you've done some bad things. We forgive you. Forgive yourself. Then dress up real sexy and come and party with us. We'll look after you. That's a promise."