vendredi 10 novembre 2017

Kronos Quartet - Folk Songs (2016)

Quand j'étais petit, on n'avait que les livres pour geeker.
C'était avant l'invention du VHS.
Et d'Internet.
Alors, je lisais.
Comme une brute.
Plus tard, ça m'a passé.
Avec l'invention du VHS.
Et d'Internet.
Suite à mon arrêt brutal d’internénette, ça m’a libéré du temps de cerveau disponible, et je me suis rué avec enthousiasme vers une overdose raisonnée de séries, à raison d'un ou deux épisodes par soir.
J’en télécharge toujours plus que je n’en regarde, je pourrais sans doute écrire un petit précis de psychopathologie du téléchargement illégal, mais ça ressemble à pas mal d'autres addictions, et puis j’ai tout aussi brutalement arrêté d’écrire.
Et pourquoi je me fais suer le burnous à engranger et mater des films et des séries en bravant la loi, au  mépris du droit du travail et des cotisations retraite des artistes, au lieu de me payer un abonnement Netflix à 9,99 € ?
Ben déjà je suis à la campagne, j'ai pas assez de mégas pour recevoir la télé par la box.
Et je crois que si l'abondance rassasie, la surabondance de Netflix m'écoeurerait.
En plus j'aurais l'impression de regarder la télé.
Et puis, ce qui me scotche c'est que tout ça soit passé par mon fil de téléphone, au nez et à la barbe des douaniers Rousseau. Sans que les postières me regardent par le trou de l'écouteur, comme dans cette vieille rengaine de Thiéfaine.
Après les trois saisons de Fargo, après la saison 3 de Twin Peaks (assez inconfortable, il faut bien le dire), je viens de regarder à nouveau la saison 1 de Légion.
6 mois après ma première vision, je n'avais conservé aucun souvenir du fond de l'affaire, tellement j'avais été subjugué par l'esthétique.
C'est vrai que depuis ma lobotomie préfrontale, ma mémoire n'est plus ce qu'elle était, mais le récit de Noah Hawley est aussi expressément confus.
C'est pour mieux nous embobiner, et puis nous rembobiner après.
En tout cas, c'est vrai que Légion, je ne m'en lasse pas.
Je me demande si après la saison 1 de Légion, je ne vais pas regarder la saison 1 de Légion.
Regarder Légion, c’est comme tirer le Yi King.
Tout y reste ouvert à toutes les interprétations.
Après ça, je reverrai avec plaisir la saison 1 de Légion American Gods, tout aussi pyrotechnique mais un peu plus légère dans ses implications, plus fictionnelles que métaphoriques.
Mais ça se bouscule un peu au portillon.
J'ai regardé la saison 1 de Handmaid's Tale (je me rends compte que je regarderais n'importe quoi avec Elisabeth Moss) puis, mal conseillé par le Monde des Séries, la saison 1 de Tin Star (Tim Roth est bien, les paysages de l'Alberta sont très beaux, mais le scénario est un peu débile), j'ai attaqué la saison 3 de Rick et Morty, mais la dérision me fatigue. Bien qu'à partir de l'épisode 6, ça redevient drôle.
J'ai fait une pause en regardant quelques films classiques non vus, Les enfants du paradis, Les chiens de paille, des films qui manquaient à ma culture, des fois ça fait du bien de ne pas s'embarquer dans 10 fois 52 minutes avant de savoir si c'est bien.
Est-ce que ça m'a rendu moins con ? oui et non.
J'ai eu de bonnes expansions de conscience en regardant Black Mirror, Deadwood, Shameless, Bron, The Killing, The State, The Booth At The End, Name Dropping (cette série n'existe pas, c'est juste un commentaire).
Piquerai-je du nez devant The Deuce, Le bureau des légendes, Real Humans, Philip K Dick’s Electric Dreams ?
455 séries ont été diffusées aux Etats-Unis en 2016.
Si c'est un pic de production, il est impossible à éponger de mon côté du pipeline.
C'est moins intense que la méditation, lire des livres, ou une bonne conversation entre amis qui tourne à la rixe à fleurets plus ou moins mouchetés, mais on passe parfois de bons moments. 
Comme j'en avais marre de mater tout seul, j'ai récemment réussi à embarquer ma femme dans la S01 de Top of the Lake, mais je sens que je vais le regretter tellement elle va trouver ça grave (en fait je voulais voir la saison 2, et la 1 date de 5 ans, donc fallait rafraichir cette foutue mémoire) et j'attaquerais bien Electric Dreams, si entretemps je ne me lance pas dans Mindhunter, la série produite par David Fincher sur les serial killers des années 60, qui ne vont sans doute pas changer grand chose à ma vie.
Surtout que y a la saison 3 de Mr Robot qui vient de démarrer. La 1 était insoumise et la 2 hallucinatoire.
Et on trouve déjà les volumes 3 et 4 de sa musique profondément névrotique au bas de cet article.
C'est à peine croyable.
Du coup, y'a des soirs où je fais relâche, et où je reprends Jérusalem, le roman d'Alan Moore.
C’est vraiment du costaud.
A partir de la page 400, les chapitres décrivent les actions d’un seul personnage en continu, c’est déstabilisant, on n’était pas habitué. On recule pour vérifier que c’est bien la suite du chapitre précédent, mais oui. Et ça devient assez jubilatoire, alors qu’avant c’était un peu compliqué de jubiler.
Le problème c’est que pour atteindre la page 400, c’est comme pour obtenir des résultats de la méditation de pleine concierge, faut mouliner.
Et pendant que je me détoxais d'Internet, j'apprends que 80% des insectes ont disparu et que Macron a supprimé l'ISF.
Ah ben bravo les mecs.

American Gods Original Soundtrack (2017)
http://download-soundtracks.com/television-soundtracks/american-gods-soundtrack-by-brian-reitzell/

Mr Robot Original Soundtrack (2017)
volumes 3 et 4
https://www.mediafire.com/file/8ah2noc0bl7xt67/Mr.%20R.OST%20Vol.%203%20MQ.zip

https://www.extreme-down.pro/musique/soundtrack/47929-mac-quayle-mr-robot-vol-4-original-television-series-soundtrack.html

Après ça, je peux bien me couvrir la tête d'un seau de cendres en écoutant le Kronos Quartet quand ils font un album à moitié folk et à moitié musique médiévale, c'est bien tard. 
Le mal est fait.



Allez, cyber-kenavo. 
Bon, au départ je voulais dire du mal de Robert Fripp.
Ca sera pour la prochaine fois.
A moins que d'ici là, je reprenne internénette.

jeudi 9 novembre 2017

Alan Moore et l'éternalisme

A part ça, je suis en train de lire le Jérusalem d’Alan Moore.
J'en vois pas le bout, mais j’ai trouvé un extrait sympa :
c’est un démon qui explique la vie à un jeune bambin récemment décédé, vers la page 450.
« Seule la vie existe, en fait. La mort est une illusion de perspective qui afflige la troisième dimension. Ce n’est que dans le monde mortel à trois côtés qu’on considère le temps comme quelque chose qui passe et disparaît derrière toi dans le néant. Tu penses au temps comme à quelque chose qui sera un jour dépassé, fini. Mais vu depuis un plan supérieur, le temps n’est rien de plus qu’une autre distance, de même que la hauteur, la largeur ou la profondeur. Tout dans l’univers de l’espace et du temps se produit en même temps, tout arrive en un glorieux super-instant avec l’aube des temps d’un côté et la fin des temps de l’autre. Toutes les minutes dans l’intervalle, y compris celles qui marquent les décennies de ta durée de vie, sont suspendues dans la grande bulle immuable de l’existence pour l’éternité.
«  Imagine ta vie comme un livre, une chose solide dont la dernière ligne est déjà écrite depuis que tu l’as ouvert à la première page. Ta conscience progresse tout au long du récit depuis le début jusqu’à la fin, et tu es de plus en plus absorbé dans l’illusion des événements qui se déroulent et du temps qui passe à mesure que ces choses sont vécues par les personnages du drame. En réalité, toutefois, tous les mots qui composent le texte sont fixés sur la page, et les pages reliées dans leur ordre immuable. Rien dans le livre ne change ni ne se développe. Rien dans le livre ne bouge à part l’esprit du lecteur qui se déplace de chapitre en chapitre. Quand l’histoire est finie et que le livre est refermé, il ne prend pas feu aussitôt. Les personnages de l’histoire et leurs revers de fortune ne disparaissent pas sans laisser de trace comme s’ils n’avaient pas été écrits. Toutes les phrases qui les décrivent sont encore là dans le volume solide et inchangé, et tu as tout loisir de relire l’ouvrage aussi souvent que ça te plaît.
« Il en va de même pour la vie. Ma foi, chaque seconde de vie est un paragraphe que tu reliras un nombre incalculable de fois et dans lequel tu trouveras de nouvelles significations, même si la formulation reste la même. Chaque épisode demeure inchangé à sa place fixe dans le texte, et chaque moment dure donc éternellement. Des moments de béatitude extrême et des moments de profond désarroi, suspendus dans l’ambre infini du temps, tout le paradis ou l’enfer dont le premier prédicateur venu peut rêver. Chaque jour et chaque acte est éternel, petit. Vis-les de façon à pouvoir vivre avec eux éternellement. »

Moore, on s'en doute, est adepte de l’éternalisme.
" Depuis que j’ai eu 50 ans, je me suis beaucoup questionné sur ce que pourrait être la vie après la mort. Évidemment, s’il y a juste la mort, c’est la même chose pour tout le monde, et il n’y a pas grand-chose à en dire. Mais s’il y a une possibilité d’une vie après la mort… quel genre de vie cela pourrait-il être ? Comme tout ce qui ressemble à du marbre ou à de l’or me fait penser à une salle de bains des années 1980, j’ai d’emblée exclu toutes les notions traditionnelles de paradis. Quant à la possibilité de réincarnation avec un autre moi-même qui renaîtrait de l’autre côté du monde, sans avoir gardé mes souvenirs, qui ne me ressemblerait ni physiquement, ni intellectuellement, ni même émotionnellement… cela ne m’intéresse pas davantage.
J’ai donc commencé à imaginer une solution qui pourrait me satisfaire. J’ai décidé que ce que j’aimerais vraiment serait tout simplement de retrouver ma belle petite maison, ma femme, mes amis, mes enfants, mes petits-enfants… fondamentalement, ma vie, avec tous mes livres, toutes les expériences, bonnes et mauvaises, que j’ai traversées. J’ai ensuite étudié la nature du temps telle que la définissent Einstein ou Stephen Hawking. Ils l’envisagent tous les deux comme une sorte de solide, ce que l’on appelle un univers-bloc. Or, si nous vivons dans un bloc solide, éternel, inamovible, au moment de notre disparition physique, notre conscience ne peut sans doute aller nulle part ailleurs, sauf à retourner à son commencement pour tout recommencer.
- Vous voulez dire que tout ce qui existe, existera toujours ?
- Exactement. Et je ne suis même pas sûr que les notions du passé et du futur aient le moindre sens. Nous sommes dans un continuum où tout est simultané, et chaque fois que l’expérience de nos vies se répétera, il se produira exactement la même chose. Pourtant, nous avons toujours la sensation que c’est la première fois.
Cette théorie n’est-elle pas une manière de vous réconforter, de ménager votre pression artérielle ou quelque chose de ce genre ?
- Peut-être. Mais je voulais surtout proposer un autre choix que le néant, un autre scénario que ceux proposés par les courants religieux. L’éternalisme me semble être un très bon système de croyance parce qu’il ne se concentre pas sur un au-delà probablement imaginaire, mais sur la vie que l’on mène, le « ici et maintenant ». Penser que la vie que tu vas mener sera la même pour toujours t’oblige à la rendre la plus heureuse et la plus accomplie possible. Cela évite les pièges dans lesquels sont tombées les générations précédentes. Je pense à ma grand-mère qui a toléré une pauvreté insupportable toute sa vie parce qu’elle croyait qu’après sa mort, elle irait au paradis. Je comprends que ça ait pu la réconforter, et je crois que c’est pour cela que beaucoup de pauvres ont cru en la pensée chrétienne. C’était une sorte de palliatif qui rendait leur existence plus supportable. Mais cela les a aussi empêchés de faire quoi que ce soit pour changer leur situation.
Si ces religions ont des aspects libérateurs, elles sont aussi « des menottes forgées par l’esprit », comme le disait William Blake. Je voulais créer une autre alternative, plus rationnelle. Cette théorie est effectivement assez proche de ce qu’Einstein a fini par croire, et qui résultait de ses recherches. Le Troisième Livre de Jérusalem s’ouvre sur une citation de lui qui dit que la mort n’est qu’une « illusion persistante de l’éphémère ». Trois mots qui résument parfaitement ce que j’essaie de dire. Si l’on n’a qu’une seule vie, la passer à avoir peur de la fin serait juste un énorme gâchis. Alors que la version que je propose, qui n’exige pas un Dieu, mais n’empêche pas un Dieu non plus, me semble être l’idée la plus saine que j’ai entendue. Nietzsche avait d’ailleurs proposé une idée tout à fait similaire…
Est-ce vrai ou non ? Cela n’a aucune importance. Mais si vous vivez en croyant que c’est vrai, vous aurez sans doute une vie meilleure."

http://www.ladn.eu/tech-a-suivre/homme-augmente/alan-moore-publie-son-roman-jerusalem-interview/

Sur le plan psychologique, c’est une bonne affaire.
Sur le plan financier, son Jérusalem est à 28,80 €.
Un million de mots (j’ai compté).
C’est donné.

mercredi 8 novembre 2017

Godspeed You! Black Emperor - Asunder, Sweet and Other Distress (2015)

L'autre jour à la station de télévision régionale où je refais des vacations dans l'espoir toujours déçu de finir ma carrière dans le service public, tel un Pessoa du XXIème siècle, y'avait une scripte gentille comme tout qui se dépêchait de partir à Rennes pour aller voir un concert.
- Et tu vas voir qui, de ce pas si pressé ?m'enquis-je d'un air ingénu.
- Godspeed You! Black Emperor
- !!!
J'aurais pas cru ça d'elle. Qu'une musique aussi sombre et chargée ait l'heur de lui plaire. C'est important, de créer du lien social au sein de l'entreprise : c'est comme ça que j'ai appris qu'ils avaient déjà sortis deux albums depuis la dernière fois que je les avais vus.
J'en ai encore la chair de poule.

https://godspeedyoublackemperor.bandcamp.com/album/asunder-sweet-and-other-distress

mardi 7 novembre 2017

Phantom Of The Paradise Soundtrack (1974)

J'avais oublié à quel point ce film et sa B.O. hantaient ma non-oeuvre.
En plus mon CD mp3 était rayé, il a fallu que je repasse au Shopi.

" Roll on thunder shine on lightnin' 
the days are long and the nights are frightnin'
Nothing matters anyway and that's the hell of it
Winter comes and the winds blow colder 
well some grew wiser you just grew older
And you never listened anyway and that's the hell of it
Love yourself as you love no other 
be no man's fool be no man's brother
We're all born to die alone 
y'know that's the hell of it"

Rhâââ lovely !

http://download-soundtracks.com/movie_soundtracks/phantom-of-the-paradise-soundtrack-by-paul-williams-va/





 The Hell Of it - Paul Williams -

Roll on thunder, shine on lightning
The days are long and the nights are frightenin'
Nothing matters anyway,
And that's the hell of it
Winter comes and the winds blew colder
While some grew wiser, you just grew older
And you never listened anyway,
And that's the hell of it
Good for nothing, bad in bed
Nobody likes you and you're better off dead
Goodbye, we've all come to say goodbye (goodbye)
Goodbye (goodbye)
Born defeated, died in vain
Super-destructive, you were hooked on pain
Though your music lingers on
All of us are glad you're gone
If I could live my life half as worthlessly as you
I'm convinced that I'd wind up burning too
Love yourself as you loved no other
Be no man's fool and be no man's brother
We're all born to die alone, you know, that's the hell of it
Life's a game where they're bound to beat you
And time's a trick it can turn to cheat you
And we only waste it anyway,
And that's the hell of it
Good for nothing, bad in bed
Nobody liked you and you're better off dead
Goodbye, we've all come to say goodbye (goodbye)
Goodbye (goodbye)
Born defeated, died in vain
Super-destructive, you were hooked on pain
And though your music lingers on
All of us are glad you're gone

Fansub :

Roule le tonnerre, éclate la foudre
Les jours sont longs et les nuits sont flippantes
Plus rien ne compte désormais,
Et c'est le pied 
L'hiver arrive et les vents sont plus froids
Si certains ont gagné en sagesse en grandissant, toi t’es juste devenu vieux 
Et de toute façon, tu n'as jamais écouté 
Et c'est le pied 
Bon à rien, mauvais au lit
Personne ne t’apprécie et tu ferais mieux de mourir
Au revoir, nous sommes tous venus te dire au revoir (au revoir)
(Au revoir au revoir)
Né vaincu, mort en vain
Super-destroy, tu étais accro à la douleur
Bien que ta petite musique persiste en écho
Nous sommes tous heureux que tu sois parti
Si je pouvais vivre ma vie rien qu’à moitié aussi absurdement que toi
Je suis convaincu que moi aussi je finirais aussi par brûler
(sous-entendu « en enfer », NdT)
Tu t’aimais comme tu n'as aimé aucun autre
Tu n’as été dupe de personne ni le frêre de quiconque
Nous sommes tous nés pour mourir seuls, tu sais, c'est le pied 
La vie est un jeu où ils sont programmés pour te battre
Et le temps est un sale tour qui peut tourner pour te baiser
Et nous le gâchons de toute façon,
Et c'est le pied 

Bon à rien, mauvais au lit
Personne ne t’apprécie et tu ferais mieux de mourir
Au revoir, nous sommes tous venus te dire au revoir (au revoir)
(Au revoir au revoir)
Né vaincu, mort en vain
Super-destroy, tu étais accro à la douleur
Bien que ta petite musique persiste en écho
Nous sommes tous heureux que tu sois parti


en résumé :
"dans ton Q la balayette, 
avec le manche et l'étiquette"


lundi 6 novembre 2017

Valérian et la Cité des mille planètes (2017)


Ca ne me dit trop rien de regarder le dernier Besson.
Le télécharger avant tout le monde, c'était fun, mais les quelques images que j'en ai vues semblent une triste caricature de la saison 3 de Rick et Morty (qui n'a commencé à m'amuser qu'à l'épisode 6, mais c'est une autre histoire).


Ceci dit, pour ceux qui sont arrivés ici pour ça,
le film est là :
https://rarbgmirror.xyz/torrent/29vksn4

et les sous-titres en français ici :
https://www.opensubtitles.org/fr/subtitles/7148750/valerian-and-the-city-of-a-thousand-planets-fr

dimanche 5 novembre 2017

Spiritualized - Fucked Up Inside (1993)


Fucked Up Inside is a 1993 live album by the British space rock band Spiritualized. It was originally available only via mail order, and the name comes from the song "Medication".
Recorded on the first Spiritualized US tour at the Crest Theatre in San Diego and the Hollywood Palladium, Los Angeles, CA 21 November 1992.

https://www.mediafire.com/file/581rvibn1p21afx/SD_FUI.zip


samedi 4 novembre 2017

Spiritualized - Lazer Guided Melodies (1992)

Lazer Guided Melodies est le premier album de Spiritualized, sorti en 1992.
Il est produit après la brouille et la séparation entre Jason Pierce et Sonic Boom de Spacemen 3.
Il fait partie des 1001 albums qu'il faut avoir écoutés dans sa vie. (wikipedia)
1001 ?

hé ben, on n'est pas rendus.

https://www.mediafire.com/file/sjyr3yt3v6dhbnj/SD_LGM.zip

mardi 3 octobre 2017

Ane Brun - How To Disappear Completely (2017)



C'est une reprise cachée du "How not to be seen" des Monty Python.



Je vais la chanter par lettre recommandée à la madame d'ErDF qui veut remplacer mon compteur par un compteur intelligent Linky.


jeudi 14 septembre 2017

Carina Round - Do You ? (2009)

Depuis que j'ai fini par refuser la dictature de la nouveauté et ses appâts débilitants, j'ai fait l'inventaire de ce que j'emporte dans ma tombe : le premier album des Damned, le premier Nina Hagen, le "Remain in light" des Talking Heads, le live "USA" de King Crimson de 1976, le "Real life" de Magazine, la face B du "Meddle" de Pink Floyd (ça va pas être facile à découper à même le vinyle), n'importe quel disque de Patrick Watson...
N'importe lequel ? oui, car sa voix incarne une douceur et une humanité rares, qui voyage de disque en disque.
D'ailleurs l'autre jour j'ai regardé "La 9eme vie de Louis Drax", un film d'Alexandre Aja dont il avait signé la musique, j'ai cru tomber sur un album secret de l'artiste.
Mais à part des instrumentaux pleins de flonflons et de violons, la seule chanson qu'on entend dans la B.O. du film est une resucée orchestrale de Man Under The Sea, déjà présente sur Close to paradise. 
De toute façon, rechercher des nouvelles musiques, ou écrire de nouveaux articles, ça fait désormais partie de mes comportements limite, comme on dit en DASA.
Par contre, hier j'avais une ritournelle en tête, mais ni le titre ni l'autrice, et va retrouver un titre mp3 dans ta musicothèque iTunes qui fait 89 Gigas.
Bon courage, et n'oublie pas d'envoyer des cartes postales.
Quand j'aurai fait un peu de ménage là-dedans et qu'il n'en restera en gros que l'intégrale de Steve Roach et le best of d'Henri Salvador, j'y verrai plus clair. 
Finalement je l'ai retrouvée au bureau, où ma musicothèque est plus light, et je savais l'avoir entendue après la B.O. de "The Handmaid's Tale" un jour où j'avais fait un classement par album.
Et j'ai bien peur de l'avoir repérée dans la B.O. d'American Horror Story, saison 1.

Chansons pas connues qui mériteraient de l'être #8



[Edit]

Ha ha ! Il suffit que j'invoque Alexandre Aja pour qu'il se manifeste sur la page d'accueil de Qwant, le moteur de recherche qui respecte votre vie privée.
L'inconvénient, c'est qu'il est beaucoup moins performant que Google.
Qwant, pas Alexandre Aja.
Alexandre Aja, il est moins performant qu'Hitchcock et De Palma, qui sont ses maîtres déclarés; quelqu'un qui s'obstine à surligner la blancheur des vêtements par un halo "Super croix 76" que plus personne n'emploie plus depuis Carrie au Bal du Diable, et qui s'en tient aux canevas psychologiques des films de l'époque, ne fait pas vraiment oeuvre d'auteur.
Et maintenant, je vais voir si Carina Round se manifeste, ordinateur éteint.