mardi 10 février 2015

[Repost] Maxime Le Forestier - l'hymne à 7 temps (1976)


2 Juillet 2009

Evidemment que Maxime a raison de traiter les internautes de pétainistes - qui ne dit mot, qu'on  danse avec les poules en écoutant du mp3, et soutient le système, et celui du téléchargement illégal devient un repaire de tristes blaireaux avec des disques durs pleins de trucs qu'on n'a même pas assez d'oreilles pour se les mettre dedans.
(voir le lien ci-dessous pour s'en convaincre)
http://www.alainfinkielkrautrock.com/ce-matin-je-me-suis-reveillee-et-jetais-morte/

Dans un monde idéal, j'écoute de la musique que je trouve à profusion sur internet-la-mediathèque-de-babel, et si elle me plait je l'achète sur iTunes ou sur amazon. Mais en réalité, c'est assez rare - et je n'ai jamais une clé usb assez grosse pour écouter ce que de toute façon je n'ai le temps que d'entendre, vu que je suis toujours en quête du disque qui me manque pour apprécier l'instant présent. (à sa juste valeur, sans doute)
Bon, je me voyais assez mal racheter ce vynile de 76 que j'avais payé au prix fort, en sesterces de l'époque. Mais bon, c'est l'argument de certains pirates, et il permet tous les débordements.
Je n'ai jamais dit que c'était une bonne idée de dépouiller les artistes de leurs moyens de subsistance.
Voici un etat des lieux d' une filière qui respecte une certaine équité dans la part de chaque acteur :

Depuis la fin mai, les éleveurs dénoncent avec véhémence le prix auquel les laiteries leur achètent leur lait. Des 220 € les mille litres, tarif moyen alors constaté, ils sont parvenus à 280 € au cours de négociations très tendues. Un tarif qui ne semble pas vraiment satisfaire l’intégralité des producteurs puisque des actions sont encore en cours.
Cette crise est symbolique des travers d’une société de consommation où le "toujours plus et moins cher" domine. La comparaison avec une filière 100 % bio, de la production aux distributeurs, est à ce titre éloquente. Quand les producteurs conventionnels ont fixé la barre à 290 € les mille litres (montant qui reste à atteindre à ce jour, N.D.L.R.), les acteurs laitiers de Biolait, principal fournisseur de lait du réseau de magasins Biocoop sont payés en moyenne 430 € les mille litres.

A ce niveau tarifaire, très au-dessus des prix pratiqués en agriculture conventionnelle, même si les rendements par vache sont inférieurs (à race identique, en moyenne 20 % de moins), la pérennité des exploitations est assurée tout en assurant un revenu décent à l’exploitant. Il est vrai que les parts du transformateur et du distributeur sont sensiblement inférieures à celles que l’on rencontre habituellement, avec respectivement 21 % et 37 % de la valeur du prix de vente final, quand l’éleveur, à la base du système, obtient 42 %. Un vrai modèle équitable

Que les consommateurs que nous sommes tous en tirent leur conclusion personnelle.
au passage force est de constater que le libéralisme quand il se conjugue au respect mutuel , n' est pas dépourvu de qualité
et c' est bien la cupidité qui est notre vrai ennemi intérieur , qui a tendance à détruire tout ce qu' elle touche
et c' est bien un élan intérieur qui nous détourne de notre tendance egoistement et betement cupide , ce qu' aucune loi ne pourra faire aussi bien.
(emprunté sur un mail reçu perso)
Comme le faisait remarquer une amie, il est malaisé de me justifier karmiquement quand c'est par du travail volé aux autres que tu te fais pardonner d'avoir volé le travail des autres.
C'est pas du partage, c'est du vol à l'étalage.
Et c'est cet assentiment en creux de toute la communauté (réduite à des petits yeux rouges, des ventres affamés sans oreilles derrière leurs écrans) qui permet de songer au pétainisme digestif internautonier, auquel répond le pétainisme délatoire de Pharos.
Au début, je n'étais pas un tel trou du cul, mais il semble que dans ce domaine, la fonction crée l'organe.

Et maintenant, un peu de musique ancienne.
(lien megaupload pété)

14 Janvier 2015
On continue de me demander ce torrent sur t411 alors que le dernier seed est mouru depuis bien avant l'attentat à Charlie Hebdo.
Je mets donc le lien dans les commentaires, tralalère.

dimanche 8 février 2015

Daniel Lanois – Flesh and Machine (2014)

Je n'avais plus pris de nouvelles de Daniel Lanois depuis son premier album solo, Acadie, en 1989, qui me plaisait bien, mais je l'ai beaucoup écouté dans une mauvaise période de ma vie où j'étais très souvent pris de boisson, alors que lui n'était cajun.
Donc j'avais pas trop envie que ça me remonte par la tuyauterie, une fois que j'eus cessé de rendre à Jacob Delafon ce qui lui appartenait.
Et puis j'avais lu une critique comme quoi il n'était pas terrible, son dernier album, à Lanois.
Pourtant, sa carrière de producteur me laisse pontoise. Et j'ai quelque part dans mon disque dur trois side projects de lui à écouter.

Celui-ci célèbre la fusion de l'homme (en tout cas sa chair) et de la machine.
Je dis fusion, mais je pourrais aussi bien évoquer les mots-clés suivants :
combat, dialogue interreligieux, théorie du bordel ambient, Radiohead bourré sous acide, absence totale de vieilles chanson cajun.
Comme disaient les frères Kouachi, je vous laisse juges.

http://exystence.net/blog/2014/10/26/daniel-lanois-flesh-and-machine-2014/

samedi 7 février 2015

vendredi 6 février 2015

[Repost] Loory Petitgand - Liqueurs de chair (1988)


21/12/2009

Musiques écrites pour le ballet éponyme d'Angelin Preljocaj, qui m'avaient énormément impressionnés (le ballet, la musique, Angelin... tout, quoi) à leur création en 1988.
C'était ma période danse contemporaine.
A noter qu'un spectacle vivant est une expérience unique, qui doit être vécue dans le temps où elle se déroule, qu'aucune captation audio-visuelle ne saurait restituer plus tard, et encore moins mettre sur internet.
C'est en retombant dans ma discothèque de Babybel sur un disque de Neotropic (celui-là même qui pourrait devenir un hit sur une planète Mars noyée dans les fumées d'herbe, abritant des adeptes de cyber-yoga) que j'ai subi l'irrépressible réminiscence de Loory et de ses lancinants volutes, et partant l'envie de les réécouter ; me parvenaient même par delà le temps et l'espace, des remugles d'un sample du Requiem de Fauré qui déchirait sa race... ma mémoire me jouait-elle des tours de cochon, à l'instar des héros des romans de Philip K. Dick ? il fallait en avoir le coeur net... après des mois d'une avidité éperdue et désorientée (dans un moment de détresse j'ai même failli m'abonner à la médiathèque de Saint Herblain, ayant vu que la galette maudite faisait partie du fonds de catalogue), je me suis miraculeusement souvenu de l'existence d'Amazon, et pu acquérir ce joyau noir de l'électro barrée pré-90's pour une misère, et si je te le mets aujourd'hui ici, entre tes oreilles, ce n'est pas par pur prosélytisme, ni parce qu'un camion te l'a apporté : 20 ans après, nous sommes bien en présence du chaînon manquant entre Tuxedomoon et Ninja Tune.
Après un tel cliffhanger, la France respire à nouveau, et le lien est dans les commentaires.

[Edit] :
je l'ai remis là

https://www.mediafire.com/?v3ucbcl8yp4vd0g

lundi 2 février 2015

Steve Roach & Byron Metcalf - Monuments of Ecstasy (2015)



Pour adopter le point de vue d'un caillou et mesurer les évènements récents à l'aune du temps géologique, le dernier Steve Roach se pose un peu là.
Maintenant, un caillou, ça peut aussi se jeter, soit au fond d'un précipice pour en apprécier la taille en attendant le "plouf" ou le "toc" de l'impact, soit ailleurs.

dimanche 1 février 2015

Inédits Goossens 81


"La Science Mystérieuse des Grands Anciens" a été publiée en 1978 dans A Suivre (à partir du n°9)