dimanche 11 mars 2012

Moebius est mort, et moi je bande encore (sic)



Remembeur de Normandie, et fais gaffe dans les bardos !


Je venais de publier un gros arrivage de ses dessins sur "Je suis une tombe", et vlan !
J'espère que c'est pas ça qui lui a donné l'idée de nous fausser compagnie.
D'un autre côté, voilà un gars qui avait "oeuvré" : Je me rappelle qu'à l'été 1984, Peter Principle, le très novateur bassiste du très novateur groupe musical Tuxedomoonm'avait dit lors d'un concert à Montpellier au cours duquel j'avais eu la chance de les approcher de près sur mes jambes tremblotantes de fan idolâtre, que si le groupe avait quitté la Baie de San Francisco, c'était parce que les gens y étaient too stoned or too lazy, et qu'il n'y avait rien de plus triste sur cette terre qu'un potentiel humain gâché, qu'il soit détérioré ou qu'il ne trouve pas son vecteur d'actualisation. On ne peut pas dire que ce fut le cas de Jean Giraud. Plus près de nous, avec son bon sens populaire fleurant bon le terroir de nos campagnes, Prajnanpad l'exprime avec rudesse et simplicité :« Vous sentez : ce que j’avais à faire  je l’ai fait, ce que j’avais à obtenir  je l’ai obtenu, ce que j’avais à donner je l’ai donné. »

jeudi 8 mars 2012

[ Repost ] Les Sax Pustuls : l'avis des animaux (1982)


Originalité, musicalité, radicalité.
Jazz-Rock rennais du début des 80's.
Inédit sur internet, issu de la collection privée d'un prince de Bretagne qui n'a pas les oreilles en chou-fleur.
Nécessaire et indispensable, et forcément introuvable.
Mais retrouvé.

[ MàJ ] 
samedi 11 mars 2023

mercredi 7 mars 2012

Tortue molle - John Warsen, vers 1986





J'étais amoureux d'une danseuse contemporaine qui m'avait initié à Carla Bley.
Moi je l'aurais bien initiée à autre chose, sans avoir les moyens de mes ambitions.
Je m'attachais - m'entichais vraiment de n'importe qui, à l'époque.
Pas comme maintenant.
J'avais voulu faire une vidéo pour elle, sur une chorégraphie qu'elle avait pondu exprès.
48 heures avant le tournage, un pote d'un autre pote a eu l'idée lumineuse de nous faire avaler une pleine cocotte minute d'infusion de boutons de pavot, soi-disant qu'on allait tripper grave.
Ah ça, pour tripper, on a trippé : pas d'hallu ni d'extase, mais impossible de dormir ou d'avaler quoi que ce soit, même liquide, sans le rendre immédiatement sur ses chaussures pendant les 3 jours suivants, où ma température intérieure rejoignait l'extérieure, autour des 38°.
On a eu de la chance de pas mourir de déshydratation.
Et mon petit tournage-hommage ne s'en est jamais remis, du coup j'ai noyé les fragments de Djetie avec d'autres, une nuit de tête à tête avec une régie d'effets spéciaux et une bouteille de Jack Daniels.
Va savoir ce qu'est devenu R*, ce fils de mineurs carcassonnais que la perspective de l'ascenseur social à base d'études de sociologie et d'huile de cannabis a rendu à moitié fou, la dernière fois que je l'ai vu son foie semblait au bord de l'explosion.
Olive et Joce, ça va, depuis mon accident chimique j'ai repris contact, ils ont l'air bien, merci.
Et Baratoux ? pas de nouvelles pour l'instant, il finira peut-être par se manifester.
Ca m'a un peu guéri de l'art vidéo, finalement.


lundi 5 mars 2012

Les Charlots - Paulette (1967)

N'importe quel album des Bidasses en folie Charlots fera l'affaire, et il est étonnant que je n'en aie posté aucun quand j'étais plus jeune et plus tombal.
Oubli mémorable, oxymore à Venise, et derechef réparé, sauf qu'il faudrait que j'aille remettre le nez dans les morceaux tchourés sur Y m'ule, y'avait d'autres pépites, mais la mine d'or est un peu effondrée. 
J'écoutais ça un peu effaré chez mon cousin, vous savez le fils de mon oncle, et même mon père en avait acheté un vynile à la Coopérative du CNET de Lannion alors qu'il semblait tenir en haute mésestime la gaudriole populaire, mais des fois il aimait bien rigoler un coup quand même, comme quoi il ne faut pas généralliser deux gols avec deux ailes.




au vu de leur impayable fin de carrière
aux Ass's et Dicks du pestacle, 
je dirais qu'il faut savoir se retirer à temps, 
comme disait mon grand-père à ma grand-mère 
avant l'invention de la pilule, 
sinon gare aux conséquences ! 
Et maintenant que je suis là, 
moi je fais quoi ?


Les hasards de la programmation (mes posts sur ce blog sont souvent rédigés plusieurs semaines à l'avance, suite à l'affaire Seroplex) font que Gérard Rinaldi rejoint in extremis le club des membres de plein droits de "je suis une tombe".
Repose en paix, Gégé, t'as bien bossé.
Si tu vois une grande lumière dans les bardos, barre-toi en courant !

à signaler un irréductible gaulois qui propose une quasi-intégrale, dont les vinyles sont malheuseument bien usés :

https://mfp666.blogspot.com/search/label/Les%20Charlots

vendredi 2 mars 2012

Contribution à l'étude de la pornographie - John Warsen, 2002

C'est pas joli-joli d'essayer d'amuser la galerie avec ses déficiences.
D'un autre côté, ça m'a quand même aidé à sortir de la merdouille, d'essayer de prendre un peu de hauteur par le biais de l'humour, qui rappelons-le est une fuite, et d'ailleurs des fois il en faut du courage pour se barrer en courant.

jeudi 1 mars 2012

Frank Zappa - Hammersmith Odeon (2011)

Excellent ! 
enfin, pour ceux qui apprécient sans devenir de tristes zappophiles, écrasant de leur mépris tout ce qui ne porte pas la marque du maitre.
Je me suis bien marré il y a quelques mois à regarder le film Baby Snakes en vo sans sous-titres, on imagine mal aujourd'hui ce type de concert sans fin, il n'y a guère que Francis Lalanne qui aurait relevé le défi, en d'autres temps.
Bref, en ce qui concerne cet album de Zappa, il est en écoute ici
et on peut l'acheter
passque je veux bien de temps en temps détrousser un cadavre ou deux, mais lui c'est sacré... on touche pas ! ou alors avec les oreilles.







Merci à Jéjé pour la photo géniale trouvée sur fubiz.