samedi 31 décembre 2016

Steve Roach - Spiral Revelation (2016)


L'image décrit admirablement ce que je ressens au niveau de L5 S1 (à ne pas confondre avec S05E01)
Pour moi c'est Spinal Revelation, la musique en moins.
Je vais focaliser sur ma respiration, parce que sinon, la douleur est une maitresse exigeante qui voudrait qu’on ne pense qu’à elle, et ça crispe. 
La salope ! on va pas lui faire ce plaisir !



vendredi 30 décembre 2016

Sinikka Langeland – The Magical Forest (2016)

La forêt magique rassemble le quintette norvégien-finnois-suédois Sinikka Langeland avec les chanteurs du Trio Mediӕval.
C'est un concept inspiré: le Trio Mediӕval, avec leur affinité pour la musique folk et leur mélange vocal unique, s'adaptent idéalement au monde sonore de Sinikka, à la fois archaïque, intemporel et contemporain. Les membres du quintette Trygve Seim, Arve Henriksen, Anders Jormin et Markku Ouanskari sont parmi les joueurs les plus frappants d'origine en Scandinavie aujourd'hui. Tous les chefs de bande à part entière, ils ont mis leurs énergies musicales concertées au service des concepts de Sinikka Langeland pendant une décennie et plus: le quintette est apparu à la fois sur Starflowers (enregistré en 2006) et sur The Land That Is Not (2010) et Seim Et Ounaskari, en outre, a joué sur Le ciel à moitié terminé (enregistré en 2013, publié en 2015). Les premières versions avec le quintette ont également été des explorations de poésie chantée, mettant des textes de Hans Børli, Edith Södergran et Olav Håkonson Hauge. Cette fois, Sinikka Langeland, joueur de kantele et auteur / compositeur de vers de la «forêt des Finnois» de l'Est de la Norvège, regarde des textes beaucoup plus anciens dans un nouveau cycle de chansons construites sur des mythes et des légendes ... «C'est inspirant, dit Sinikka,« de trouver des traces et des fragments d'idées sur l'arbre du monde, axe mundi, dans Finnskogen. J'ai transformé ces histoires parallèles en chansons qui sont encerclées par des passages instrumentaux et des improvisations par les musiciens. »Elle cite le philosophe historien-philosophe Mircea Eliade:« Chaque microcosme, chaque région habité, a un centre, un lieu sacré par dessus tout." Les chansons ici, commençant par le réglage de Sinikka d'un texte traditionnel de chanson de rune, "Puun Loitsu (prière à la déesse d'arbre)", célèbrent l'esprit de place. Langeland est basée à Finnskogen depuis 1992 et les sons de la forêt et de l'histoire profonde de la région font partie intégrante de son travail. Dans ses notes à The Magical Forest, elle écrit que "Finnskogen peut être considérée comme la partie occidentale d'une ceinture culturelle qui s'étend vers l'est à travers la Finlande, la Russie et la Sibérie tout le chemin vers le Japon". Communs à cette voie chamanique sont les chants et les rituels de chasse, comme celui que Langeland illumine sur «Kamui».

source : ECM + Google Trad + paracétamol + opium (20 mg toutes les 2 heures)

mardi 27 décembre 2016

Eivind Aarset/Jan Bang : Dream Logic (2012)


J'ai une cruralgie devant, et une lombalgie derrière, ce qui m'interdit momentanément la station debout, et encore plus assise devant mon ordi.

A quelque chose malheur est bon.

Je ressens certaines lancinances et stridulations d' Eivind Aarset (dont il a la recette) comme un manche de Fender dans mon rein droit, et comme il s'agit d'un enregistrement stéréophonique, il me verse en même temps du plomb fondu sur la cuisse (droite également)

"On" voudrait m'empêcher de poster qu'on ne s'y prendrait pas autrement.
Je vais appeler Alain Soral pour en être certain.

En attendant, l'album Dream Logic, que je ne vous partage pas pour ne pas alourdir mon karma, évoque le Brian Eno de la période Fourth World, l'album avec Jon Hassell.

lundi 19 décembre 2016

Vallens – Consent (2016)



Conjuring the likes of Rowland S. Howard, Wire, Angelo Badalamenti and Portishead; Vallens has been living deep in the construction of her first record, Consent (Due June 24th, 2016 on Hand Drawn Dracula). The album was recorded and produced by Josh Korody (Beliefs, Nailbiter) at Candle Recording in Toronto, as well as with Jeff Berner (Psychic TV) at Galumium Foil in Brooklyn, NY.  
The themes on Consent evoke the tension and stratosphere of Robyn’s early years and what it means to be female in our society.


Pas mal pour un lundi, comme dirait un collègue.



https://handdrawndracula.bandcamp.com/album/consent

samedi 17 décembre 2016

Les meilleures vidéos de 2016


C'est déjà le temps de ranger les souvenirs de l'année écroulée.
Pas de bêtisier des meilleures blagues de Bachar, des pires compiles de dark ambient, des plus mauvais films de zombies sud-coréens.
Que du bon.
D'ailleurs j'ai pas encore eu le temps de les regarder, les meilleures vidéos de 2016 selon saint Viméo.
Ni d'écouter les meilleures chansons de 2016 selon saint Gramophone.
Et j'hésite sur ce que je vais m'offrir comme cadeau de fin damnée.

Les coffrets Crisebox sont tout aussi inusables qu'en 2012.
Problème de choix, problème de riche.

vendredi 9 décembre 2016

Ben Frost – The Wasp Factory (2016)

Extraits du teaser : (…)


Setting his unwitting characters against the backdrop of vast, implacable forces of nature—storm, sea, fire, and even their own madness— Frost reaches deep into his formidable arsenal to reveal an unexpected warmth, from the composer of electronic experiments like AURORA and Theory of Machines. The focus here is on the live sound of the Reykjavík Sinfonia, recorded in Abbey Road’s Studio II and, for the first time, the human voice. He sets David Pountney's Libretto to tuneful, even soulful vocal lines; an extraordinarily unreliable narrator describing scenes of extreme violence and horror in music of incongruous loveliness. (…)
Frank is no ordinary boy. The sardonic, misogynistic antihero of Frost’s opera, The Wasp Factory – libretto by David Poutney – is a young psychopath, a sort of mad scientist manipulating human beings like insects in a depraved behavioural experiment. Born and raised off the grid on an isolated island and warped by brutal trauma, he recounts, in a series of monologues, the obsessive rituals, up to and including dispassionate human sacrifice, with which he attempts to find the balance and order hidden in the seeming chaos of an indifferent universe.
(…) Rather than attempt to represent his protagonist onstage with a singing, acting boy, Frost infamously cast an ensemble of 3 women to give voice to his dissociated internal monologues: Lieselot De Wilde, Jördis Richter and Wildbirds & Peacedrums' own Mariam Wallentin. And just as he did with the highly detailed instrumental writing on his albums like AURORA or Sólaris (composed with Daníel Bjarnason), here Frost creates a seamless collaboration of performer and interpreter, each singer and each player fully and sensitively inhabiting their respective nuanced parts. And the recorded result defiantly stands apart from the realm of traditionally “classical recordings”, framing in the highest definition every moment of this studio performance - the confrontationally close breath of strings and vocalist alike push and pull against a range of digital shapes and textures. 
The Wasp Factory is not too far from those albums in terms of continuity with Frost's thematic obsessions. Like Sólaris, which was inspired by another so-called "sci-fi" novelist's literary masterpiece, The Wasp Factory asks what it means to be a human being, and what happens when that human being gets lost in the labyrinth of his own psyche. And like AURORA, and By the Throat, it asks where—and whether—the boundary can be drawn separating the human animal from the terrible, destructive brutality of nature.

Ben Frost ?
LE Ben Frost de Solaris ?
Avec la chanteuse de Wildbirds and Peacedrums ?
Adaptant en opéra Le Seigneur des Guêpes de Iain Banks ?
Plus arty, tu meurs.
Là, tu meurs moins bête.
Mais tu meurs quand même.



https://benfrost.bandcamp.com/album/the-wasp-factory

mercredi 7 décembre 2016

Eivind Aarset - I.E. (2015)

Ca fait longtemps qu'on ne voit plus Eivind Aarset à la radio.
Il commet pourtant contre vents et marées des disques de jazz-rock électronicorganiques.
Sa musique est comme l'océan, tantôt limpide, tantôt déchainé.
Et c'est un des guitaristes de jazz norvégiens les plus innovants de sa génération.
Il jouit d'une renommée discrète auprès des jazzeux.
Il a beaucoup joué avec Nils Petter Molvaer.
Que dire d'autre à part d'acheter ses disques si on l'apprécie ?


http://jesuisunetombe.blogspot.fr/2015/02/arild-andersen-group-electra-2005.html
http://jesuisunetombe.blogspot.fr/2014/11/eivind-aarset-sign-of-seven-2010.html
http://jesuisunetombe.blogspot.fr/2014/11/martuxm-crew-fabrizio-bosso-francesco.html
http://jesuisunetombe.blogspot.fr/2009/09/eivind-aarset-connected-2004.html


Insensible au succès : à l'annonce de son prix Nobel de la guitare trafiquée, sa seule réaction fut de se laisser violemment pousser la barbe.

avant


après


dimanche 4 décembre 2016

Gotlib est mort

On joue à un jeu con, avec un ami : c'est à celui qui envoie un mail ou un sms à l'autre le plus vite possible après la mort d'une célébrité dans le domaine artistique supposé référent commun (musique, cinéma, BD).
D'habitude c'est toujours lui qui gagne, parce qu'il reçoit des tas de flux d'info sur son smartphone, alors que mon paléofone n'est même pas relié à internet.
Mais là, en rentrant de la ballade hivernale, ma femme ouvre l'Ipad, et paf ! la mort de Gotlib, toute fraiche.
Un point pour moi, que du bonheur.
Et la photo toute pourrie, avec Goossens, toujours vivant, sur le site de Fluide Glacial.
Mon pote avait raté la mort du dernier frère Jacques la semaine dernière, aussi.
Il commence à m'inquiéter.
A part ça, ce billet est indigne.
Il ne rend pas hommage au génie de Marcel, qui a engendré à lui tout seul toutes les formes d’humour contemporaines sans jamais se résoudre à la méchanceté, et qui m’a accompagné un sacré bout de chemin, depuis Gai-Luron dans Pif Gadget jusqu’à Pervers Pépère dans Fluide Glacial, en passant par Rhaa Lovely dans l’Echo des Savanes.
Sans compter qu’il a introduit les Monty Python en France.
Salut, Marcel.


Un hommage émouvant de Goossens à Gotlib dans "Le romantisme est absolu".


Heureusement, la relève est assurée.


samedi 3 décembre 2016

Sabled Sun – 2148 (2016)


J’étais un rat normal, je craignais la lumière. 
J’écoutais Sabled Sun, tapi dans ma tanière.
(putains d’alexandrins, je devrais écrire des tragédies en vers)
Je me suis fait choper par un biologiste nommé Georges Ungar, désireux de tester ses hypothèses sur la transmission d'information culturelle par ingestion orale (non, pas tout à fait comme quand on se refile l’adresse de sites de download par la bouche ou sous le manteau)
A coups de décharges électriques, il a traité mon aversion pour la lumière, et m’a dressé à craindre l’obscurité, ce qui n’est pas très sympa et plutôt(1) contre-nature, mais bon, en tant que rat de labo, j’ai quand même la bouffe gratos, vaut mieux pas cracher dans la soupe quand on la reboit après.
Le résultat de cet apprentissage fut la production d’un peptide spécifique dans mon cerveau, qu’il appela scotophobine, (de skotos : obscurité et phobos : peur)…
Hé ouais, j’en connais des mots compliqués maintenant que j’ai été rééduqué, hein ?
Contraint à accueillir dans mes acides nucléiques une information opposée à celle que j’avais héritée de mes pères, je viole maintenant mes instincts de noctambule comme David Hamilton dérapait dans ses modèles prépubères au Cap d’Agde.
Et le plus fort de café, c’est que la scotophobine extraite de mon cerveau et injectée à des rats naïfs suscite les mêmes comportements, fait que eux aussi se mettent à fuir l'ombre, se plaire au grand jour et s'exposer idiotement aux initiatives de leurs prédateurs.
L'asservissement biochimique qui en résulte se nourrit en cercle fermé de sa propre substance : la crainte de l'obscurité produit la scotophobine qui engendre la crainte de l'obscurité.
Le résultat du conditionnement produit la substance qui renforçe le conditionnement.
Voilà pourquoi je ne peux plus écouter Sabled Sun.
Dommage pour moi.

https://cryochamber.bandcamp.com/album/2148

(1) le chien de mickey

mercredi 30 novembre 2016

Hommage tardif à What.CD




A côté de la musicothèque de What.CD, la Bibliothèque de Babybel était aussi pauvre dans ses choix que l’espace culturel Leclerc de Basse-Goulaine.
Géré par une équipe discrète, ce site était souvent considéré comme « la bibliothèque musicale définitive », comme le déplore un internaute sur le forum Reddit. Le service était réputé pour proposer les albums et morceaux les plus rares, introuvables ailleurs, avec des fichiers de la meilleure qualité possible.

Cette réputation de richesse, la communauté l’a également obtenue en fonctionnant de manière très fermée. Contrairement à des sites comme Megaupload, supermarché du piratage fermé en 2011, que n’importe qui pouvait utiliser. Pour rejoindre What.cd, il fallait soit être invité par un autre membre, soit passer une sorte d’entretien, par tchat, où l’on était interrogé sur ses connaissances en téléchargement, mais aussi en qualité de son, etc.

De nombreux internautes ont fait part de leur déception. Adrienne Charmet, coordinatrice des campagnes de la Quadrature du Net, une association française de défense des libertés numériques, a déploré sur Twitter la mort « d’un trésor ». « Nulle part ailleurs en ligne ou en magasins en France il n’y avait autant de diversité et de qualité », a-t-elle ajouté, regrettant « qu’en 2016 on [ne soit] toujours pas capable de comprendre que ce qui fait vivre la musique, c’est le partage »
. (Le Monde)

Je reste partagé sur ce mythe du partage.

Me revient en mémoire un sketch du regretté Patrick Font dans lequel il incarnait un ministre de l’Agriculture qui pêtait les plombs contre le productivisme :

« … on sait très bien que dans une communauté de 10 personnes, y’en a un qui travaille pour nourrir les dix autres, à tour de rôle, un jour sur dix. Alors quand les 52 millions de français auront compris l’absurdité du travail quotidien, quand la France sera devenue une immense communauté de 52 millions de gens… ON TRAVAILLERA UN JOUR SUR 52 MILLIONS !!!! »

What.CD, comme tous les sites de bittorent, c’était un peu ça aussi; une utopie nécessaire. J’achète un disque, je le rippe en FLAC, je le mets sur le serveur : le voici à la disposition de toute la communauté. Pas sûr que tous ceux qui l’apprécient aillent l’acheter à leur tour. Inquantifiable, et surtout inacceptable pour la monopolistique SACEM, gestionnaire inéquitable de la redistribution des richesses.

Indémerdable débat, comme je l'ai déjà évoqué ici pas plus tard que hier matin.

En attendant, les membres de What.CD, non contents d'être entièrement dévoués à la cause du partage, n'ont pas échangé que des fichiers, ils en ont aussi créé. 
Voici en exclusivité mondiale "The What CD Volume 3", une compilation de leurs oeuvres, mise en ligne peu de temps avant la fermeture du site.



Amen.
Requiescat In Paquets.
Surtout que tout ça, ça reste des problèmes de riches.

Epouvantés par la violence des combats qui opposent les troupes gouvernementales de la SACEM 
et les rebelles de What.CD, des milliers de Syriens fuient Alep.
Ils espèrent trouver refuge sur T.411, ainsi que des vivres, des sous-vêtements propres, 
et des uploads décents.

jeudi 17 novembre 2016

Chelle Rose : Blue Ridge Blood (2016)

Elle en a connu, des bises et des raclées.
Elle en a déroulé, du câble.
Son destin est édifiant.
http://exystence.net/blog/2016/11/14/chelle-rose-blue-ridge-blood-2016/
Le disque est agréable, sincère, et inspiré.
Elle me rappelle Lucinda Williams, avec une voix moins vieille.
Quoique entre sa photo de pochette et son vrai visage, y'a de la marge.
Le temps est cruel avec les jolies femmes, mais heureusement il est aussi impitoyable que Clint Eastwood avec les abrutis dans mon genre.

mardi 15 novembre 2016

Max Richter : Black Mirror - Nosedive (2016)

La très élégiaque musique que Max Richter composa pour l'épisode 1 de la saison 3 de Black Mirror.
C'est du classique minimaliste, il parait.
C'est bath.
Ce bon vieux Miror, pour faire les cuivres et le laiton, ça schmoutait grave.
Bien que çui-là soit black, pour décaper y décape.
A tel point que je n'ose pas regarder les autres épisodes, j'ai peur qu'ils soient moins bien.


http://www.mediafire.com/file/b61pm2ww732fqii/BM_ND.zip







Avant, pendant, après : 
Elle est passée au Black Miror,
et ça se voit.
Merci, Black Miror !







lundi 14 novembre 2016

Funki Porcini : Conservative Apocalypse (2016)

Y'a pas que le titre qui soit de circonstance.
De mémoire, Funki Porcini produit ces dernières années (il n'a pas toujours été comme ça) une musique downtempo suscitant une torpeur à la limite du coma politique.
Serait-il en train de se réveiller ?

"Made as a complete album rather than a collection of tracks, Conservative Apocalypse is a journey through the subconscious. I have experimented with augmenting recorded sound with electronic instruments to give atmosphere to commonplace situations, and originally the record was to be entitled Augmented Aurality. However due to the appalling lurch towards fascism that is taking place in the western world I thought it more appropriate to call the album Conservative Apocalypse after the eighth track. This was made deliberately as an accelerating train journey, I found a picture of the inside of a railway carriage that seemed particularly evocative and after cutting out the window, began the journey of creating the film. Nearly all the material was found online and patched together into this composite of a trip through our confused modern world. The slow start and acceleration of the ride I felt was analogous to how nasty social movements start."



https://funkiporcini.bandcamp.com/album/conservative-apocalypse


En complément de programme :




Je jure que je vais prendre le temps de les regarder, et d'en penser quelque chose que je viendrai pondre dans les commentaires. Mais pour l'instant je suis occupé à autre chose.



jeudi 10 novembre 2016

Alabama Shakes : Miss You (2015)



Si Otis Redding était blanche et pesait 120 kilogs, il chanterait dans les Alabama Shakes, et Donald Trump ne l'inviterait pas à chanter à la Maison Blanche comme Obama l'a fait.
J'aime bien la version studio, et puis j'aime bien la version live.
Merci à Michka Assayas, sans qui je resterais un gros plouc farci de pruneaux new age & dark ambient.




jeudi 27 octobre 2016

Loren Nerell - The Venerable Dark Cloud (2016)



https://projektrecords.bandcamp.com/album/the-venerable-dark-cloud

J'ignore pourquoi Loren Nerell m'apparait plus sincère et créatif dans sa démarche que tous les bras cassés qui vivent à la cour du roi Steve Roach et qui vivent au crochet des Assedic Spectacle de l'Oregon. Sans doute parce qu'il revendique une inspiration ancienne et qu'il a étudié la musique traditionnelle balinaise.
Toujours est-il que les fantômes de Brian Eno et Jon Hassell (période Fourth World Possible Music) planent gentiment sur ce disque qui ravira petits et grands amateurs de musique ambiente à base de nappes synthétiques indicibles et de tintements de clochettes.

samedi 15 octobre 2016

King Crimson – Radical Action To Unseat The Hold Of Monkey Mind (2016)

King Crimson s'est re-re-re-re-re-formé. Même pour un aficionado comme moi, c'est une fois de trop.
J'ai écouté l'album, j'ai regardé la vidéo du spectacle, en espérant retrouver la foi.
Rien.
Fripp a viré Adrian Belew, il a cru trouver un nouveau John Wetton en la personne d'un polonais au nom imprononçable mais qui s'y croit (c'est un peu normal vu qu'il y est), Bruford a pris sa retraite, et on a droit au patrimoine revisité.
Je n'ai pas besoin d'entendre une énième version de Lark's Tongue in Aspic Part 1, même parfaitement exécutée, et il est désormais inutile d'attendre un peu de créativité de la part d'une bande de mercenaires recrutés par le Coincé du Cul en chef, énigmatique despote aux lèvres éternellement crispées.
Je rends mon tablier, je jette l'éponge, je crache le bébé avec l'eau du bain.
Me voici passéiste et réactionnaire.
Tralalère.




C'était le bon temps

jeudi 29 septembre 2016

Broken Thoughts : Wave Function Collapse (2015)

Tombé par hasard sur un chinois qui a des trucs à dire en musique.
Son argumentaire est intéressant.

https://brokenthoughts.bandcamp.com/album/wave-function-collapse

Sinon, j''ai acheté et j'écoute le dernier Guillaume Perret, un peu saoulant quand il veut jouer l'homme-orchestre, je vous le partage pas pour ne pas alourdir mon karma, je l'ai déjà mis sur un tracker de torrents hyper-secret pour remonter mon ratio.



Et j'essaye d'acheter tous les disques qui m'ont plu cette année, mais des fois c'est dur de les trouver, même sur des boutiques en ligne, quand le formulaire de la maison de disques sise en Angleterre rejette ton adresse parce qu'elle n'est pas conforme à son modèle.
C'est mon nouveau challenge.
Je ne suis plus du tout dans l'esprit "je suis une tombe". Mais pas encore dans autre chose.
Quelle étrange vacance, d'autant plus que je n'en ai pas pris cette année.

mercredi 14 septembre 2016

Daniel Lanois : Goodbye To Language (2016)



Le titre me plait bien : Goodbye To Language, c'est pas trop tôt, parce que je lidjsegfdi cradkl brkdxn. Surtout en ce moment.
Et la musique n'est pas mal non plus.
Etonnant itinéraire que celui de Daniel Lanois, quand même.

vendredi 2 septembre 2016

Amon Tobin : Dark Jovian (2015)

Amon Tobin fut un génie de l'électro drum'n'bass quand je n'y connaissais rien.
Dans ses albums des années 90 (Bricolage, Permutation, Supermodified) je comprenais qu'il avait emprunté des parties de batterie jazz, de basse ralentie, qu'il avait samplé des tas d'instruments et qu'il triturait tout cela pour en faire quelque chose de radicalement nouveau.
Il a ensuite obliqué vers la recherche sonore fondamentale, j'étais moins preneur.
Là il est allé très loin.
Dans l'espace.
Près de Jupiter.
Comme Dave Bowman dans 2001, l'Odyssée de mes spasmes, je ne pense pas qu'il revienne.
Ca frise le dark ambient.


Amon Tobin - Dark Jovian from Misha Shyukin on Vimeo.

C'est étonnant.
Ce gars qui a jadis bâti sa réputation sur la fractalisation du tempo et la nucléarisation du beat percussif, qui se ballade maintenant dans les espaces infinis, dont la musique évoque irrésistiblement des images spatiales (2001, Solaris)...
Qu'est-ce qu'on va s'autoriser à être en écoutant une telle musique, si on prend le temps de l'écouter ?

https://amontobinmusic.bandcamp.com/album/dark-jovian

vendredi 26 août 2016

DJ Shadow ft. Run The Jewels - Nobody Speak (2016)

Ce qu'il y a de bien dans la dernière chanson de DJ Shadow, c'est qu'il y a une version pour les amateurs de clips vidéos, ce vieux concept moisi des années 80


DJ Shadow ft. Run The Jewels - Nobody Speak from Sam Pilling on Vimeo.

et une version pour graphistes adeptes du motion design



J'ai dû consulter les paroles pour être certain de ce que j'entendais
http://genius.com/Dj-shadow-nobody-speak-lyrics
Chaque bordée d'insultes surlignée donne lieu à un commentaire hypertexte très orienté "le rap d'aujourd'hui expliqué aux petits blancs qui n'y connaissent rien" quand on clique dessus; je dis ça pour m'en rappeler, parce que j'ai mis deux jours à comprendre.
Ca me permet d'assimiler la chanson à la mémorable joute orale des fabulous trobadors "Duel de sans-pareil"
C'est du brutal.

dimanche 21 août 2016

[Repost] Cristobal Tapia De Veer - Utopia Soundtrack (2013)

16/05/2013
La plus grande réussite de la nouvelle série britannique paranoïaque-critique Utopia, c'est peut-être son habillage sonore, qui emprunte beaucoup au meilleur d'Amon Tobin.

[Edit]  20/08/2016
Pas vu de série aussi atrocement déjantée depuis 3 ans, et c'est tant mieux, la Réalité s'est chargée de la suite du feuilleton cauchemardesque, arrêté au bout de 2 saisons, et sans vouloir jouer les Cassandre, je pense qu'on n'a encore rien vu, même dans les films de zombies sud-coréens.
Le monde semble bien parti pour périr sous les coups de la conspiration des imbéciles.

Je remets la bande-son en ligne :

https://www.mediafire.com/?x2whm5fofiy5yrq



mardi 9 août 2016

Linear Bells - This is a new world (2016)



Très sympa.
On s'y croirait.
Et quand on s'y croit, on n'est pas loin d'y être.

lundi 8 août 2016