mardi 10 décembre 2013

Noël en cabane, pâques aux rabanes




Pour Noël je pense que je vais m'offrir ce somptueux recueil de dessins parus dans Hara Kiri entre 1960 et 1985, après feuilletage en librairie samedi dernier pendant que les filles choisissaient leurs nouveaux sacs à mains, y'a vraiment que la crème.



A moins que je craque pour un recueil d'illustrations d'Andreae, pardon maman.


Sinon, j'ai le choix entre plein de westerns sanglants chroniqués chez Nébal, dont on peut se demander où il trouve le temps de faire pipi. 
Il y a aussi le retour du rêve du requin de Matthias Schultheiss, 30 ans après la fin du premier cycle.
Ca va pas faire dans la dentelle. 
J'avais trouvé son retour à la BD plus pertinent que celui de Francis Masse, qui est pourtant un génie.










lundi 9 décembre 2013

Los Cuates De Sinaloa - Negro Y Azul (2009)


L'immortelle ritournelle mexicaine sur le cartel de Sinaloa qu'on entend dans la saison 2 de Breaking Bad.

Le vrai Walter White


L'article dans Courrier International qui m'a mis le feu aux poudres


ARGENTINE
Petites recettes de coke familiale
Le trafic de drogue s’intensifie dans le pays, où les laboratoires de transformation de cocaïne prolifèrent – jusque dans les cuisines.

Trois fois par mois, Delfín Zacarías montait dans son Audi et cherchait sur son GPS une destination déjà enregistrée : l’hôtel Conrad à Punta del Este [Uruguay].

Il y jouait au poker et, selon ses dires, réussissait toujours à battre ces“andouilles de Brésiliens”. Et il rentrait presque toujours à Rosario [Argentine] plus riche qu’il ne l’était au départ, sans jamais déclarer ses gains à la douane. Le poker était une échappatoire à sa routine quotidienne : non pas la monotonie d’un bureau en centre-ville, mais celle d’un laboratoire de cocaïne géré avec sa famille dans une maison d’un quartier résidentiel de Funes, une localité proche de Rosario, où se sont développés ces dix dernières années d’importants complexes immobiliers et des lotissements haut de gamme. C’est là que, début septembre, la police fédérale a saisi 300 kilos de cocaïne et de cocaïne-base [pâte de coca non raffinée]

Une modeste PME. Dans leur villa aux couleurs pastel, une propriété arborée avec piscine et cabanes pour les enfants, les Zacarías avaient tout l’équipement nécessaire pour produire une demi-tonne de cocaïne par mois. La marchandise était ensuite écoulée à travers des réseaux de trafic de drogue dans les “bunkers” – les dépôts de stupéfiants – de Rosario. La famille évoluait dans le milieu de la drogue sans posséder d’armes et sans faire usage de la violence. Cette situation était facilitée par les appuis politiques dont elle bénéficiait. Cette organisation avait tout d’une modeste PME, avec une répartition des fonctions et des tâches d’une redoutable efficacité. Delfín était le “cerveau” du groupe et s’occupait de l’approvisionnement en drogue ainsi que des précurseurs chimiques indispensables à l’élaboration du chlorhydrate de cocaïne.

Le temps fort de l’enquête, qui a mené à l’arrestation de 12 personnes le 5 septembre dernier, a été la filature de Zacarías, la veille de sa capture, alors qu’il venait d’acheter 2 000 litres d’acétone pour 340 000 dollars [252 000 euros].

Signes extérieurs de richesse. Zacarías est ensuite rentré à Rosario, où il a retrouvé sa femme, Sandra Marín, et son fils Joel sur le parking d’une station-service. Ils ont alors changé de véhicule pour se rendre chez eux. Après avoir déchargé les 40 bidons, la mère et le fils ont commencé leur “petite cuisine”. Joel reçoit alors un appel. “Attends, je suis en train de travailler avec ma mère”, a-t-il répondu selon le rapport.

Flavía, fille de Delfín Zacarías et de Sandra Marín, s’occupait de la partie administrative et comptable du laboratoire depuis son bureau situé en plein centre de Rosario. Cette jeune femme de 24 ans était “chargée de gérer les papiers de l’organisation et les comptes, la plupart des nombreux biens de la famille étant à leur nom”. En outre elle servait d’“intermédiaire” entre son père et l’“ingénieur”, un homme à l’accent bolivien ou du nord du pays qui, selon le rapport, était leur fournisseur en cocaïne-base. Cette organisation faisait travailler non seulement les enfants du couple Zacarías, mais aussi leurs conjoints. Lors des perquisitions chez Ruth Castra, ex-femme de Joel et mère de la petite-fille de Delfín, des sachets de cocaïne et des balances ont été retrouvés dans sa maison.

Deux policiers ont également été identifiés dans une conversation téléphonique, l’un appartenant à la police fédérale et l’autre à celle de Santa Fe.

Le laboratoire de cocaïne avait pour couverture une entreprise de transports dénommée Frecuancia Urbana. Mais Zacarías ne pouvait pas s’empêcher d’étaler l’argent qu’il gagnait. Il y a deux ans, il a lancé la construction d’une demeure en bordure du Rio de la Plata, à San Lorenzo, et d’un gymnase géant, censé faire plus de 6 500 mètres carrés. L’emplacement n’était guère discret : une zone semi-rurale, sans atout commercial réel, où ne pouvait qu’apparaître incongru un immeuble de six étages. C’est là que son style de vie a commencé à éveiller les soupçons.

Comme ces constructions ne coïncidaient pas avec le plan d’urbanisme de la ville, le conseil municipal lui a accordé un permis de construire à titre exceptionnel. En échange, Zacarías avait promis de “parrainer” la construction et le maintien d’une place et de financer l’éclairage public de neuf pâtés de maison, routes comprises. Il leur avait également promis d’entamer des démarches pour que viennent s’installer un McDonald’s et un complexe de cinéma international.

—Germán de los Santos
Publié le 20 octobre 2013

CONTEXTE
— De passeur à producteur
●●● Historiquement considéré comme un pays de passage des drogues vers les marchés européens et les Etats-Unis, l’Argentine est désormais aussi un laboratoire de production de cocaïne. “Alors qu’auparavant l’Argentine exportait des produits chimiques pour que les drogues soient entièrement produites dans leur pays d’origine, ces dix dernières années la drogue entre dans le pays sous forme de cocaïne-base et c’est ici que l’on élabore le produit fini, dans des laboratoires locaux. Nous sommes le pays avec le plus grand nombre de démantèlements de laboratoires, après les trois grands producteurs de coca [Pérou, Colombie, Bolivie]”, rapporte le quotidien argentin La Nación. “De plus en plus de leaders de cartels régionaux du Mexique ou de la Colombie s’installent à Puerto Madero [quartier huppé de Buenos Aires] ou dans d’importants quartiers huppés de la banlieue”, ajoute le journal. Le quotidien régional El Tribuno, qui dénonce depuis quelques années la croissante libéralisation des frontières et le manque de contrôle dans ces zones de passage du nord du pays, précise que cette année les ports argentins sont passés pour la première fois de leur histoire au troisième rang mondial des fournisseurs de cocaïne d’après une étude des Nations unies.
Selon le journal régional Diario Epoca, de la ville de Corrientes, il existe 1 500 passages clandestins entre l’Argentine et la Bolivie et 60 avec le Paraguay. “On connaît leur existence et pourtant ils sont toujours là. La gendarmerie ne protège pas ces passages. L’Argentine est devenue un paradis pour les trafiquants de drogue”, accuse Diario Epoca.






dimanche 8 décembre 2013

Melanie De Biasio - No Deal (2013)


Très réussi dans le genre chanteuse de jazz ténébreuse.
Les spectres de Portishead et de Mark Hollis applaudissent de tous leurs membres fantômes.

http://www45.zippyshare.com/v/32453437/file.html

samedi 7 décembre 2013

Midlake - Antiphon (2013)

Midlake - "Antiphon" from stereogum on Vimeo.

J'ai mis un moment à rentrer dans ce disque, dont on murmure dans les milieux autorisés qu'il exhale  des effluves psyché du Pink Floyd de 1967 et de tout ce que la pop alternative a produit de sportif et de sain à l'époque, et puis maintenant je n'en sortirais pas pour tout un empire.



http://exystence.net/blog/2013/10/23/midlake-antiphon-2013/

vendredi 6 décembre 2013

Frank Zappa - The torture never stops (1980)



Des fois, je me dis que cette chanson a été écrite rien que pour moi.

jeudi 5 décembre 2013

Trui, le magazine du cochon moderne (1976)

Cette semaine, j'étais en tournage dans des porcheries, et en faisant des gros plans suggestifs des croupes de ces dames et de leurs mignons porcelets pour le compte d'un site de pédophilie porcine, je me suis souvenu du recueil des grandes parodies d'Actuel, paru au Sagittaire en 76, qui m'avait bien fait rire.



... et une image torride de mon tournage !



Edit : punaise, des collègues qui ont chroniqué le Nouveau Trui !

mercredi 4 décembre 2013

La Kompile Kramoizie (2006-2011)

Je me dis que ma randomisation Itunes est bien inspirée, en fait je suis retombé sur un mix réalisé sous Seroplex® en 2011, exclusivement à base de chanteurs "écoute facile"
avec 22 titres enchainés, dans des versions hyper-rares extended remixes.


Desmond Dekker - The Israelites
Holden - La Machine
Les Sax Pustuls - la danse du Marsupilami
The Stranglers - Midnight Summer Dream
Alain Souchon - La vie ne vaut rien
Henri Salvador - Vive les martiens
Dr John - When The Saints go marchin’in
Yves Montand - la complainte de Mandrin
Rit et Pit - La cicrane et la fournmi
Ricet Barrier - Belle qui tient ma vie
Les quatre barbus - L’internationale
Raoul Petite - Georges Cloné
Les fatals picards - Seul et célibataire
Alain Bashung - Chanson du loup
Jeff Bridges - Somebody Else
Jacques Dutronc - la ballade du bon et des méchants
Alabama 3 - The Thrills are Gone
tom Waits - in the neighboorhood
ZZ Top - Lookin’ for Tush
Alabama 3 - Woke up this morning
Little feat - Champion of the World
Marcel Dadi - Song for Kathy



http://www53.zippyshare.com/v/79536231/file.html

C'est du propre.

mardi 3 décembre 2013

On tombe tous pour tumbler













Des fois, j'en mets
et les meilleurs sont sans conteste 
et assez montypythonesquement ici.


dimanche 1 décembre 2013

SOFLES — LIMITLESS (2013)



Je ne suis pas très street art, mais là quand même... faut reconnaitre que c'est du brutal.
Ca rappelle un peu le célèbre clip de Ok Go, au moins par la quantité de travail produite au service d'une superbe inutilité.