dimanche 31 janvier 2010

César plie les Gaules


J'ai démarré ce blog début février 2009, et j'ai donc fait le tour du compteur.
... et un sacré trou dans la couche de vynile, sans parler de la pile de comics.
Incidemment, j'ai enrichi mes connaissances musicales et affiné mes goûts.
Mais j'en ferai pas un deuxième.
C'est trop chronophage.
Il y a aussi des disques que j'aurais été plus inspiré d'acheter plutôt que de les siroter au cul du camion. Si la passion du mélomane tue l'artiste par ablation des ressources non-subventionnées, elle tient plus de l'avidité fatale et narcissique que de l'amour.
Bref, je suppose que j'ai encore une bonne marge de progression.
Allez en paix.


samedi 30 janvier 2010

Tell Me Dark - Karl Edward Wagner & Kent Williams (1992)


Au rayon des Dave Mc Kean moins connus, y'a quand même Kent Williams.
C'est en découvrant "Blood : a tale" à la fin des années 80 au grenier d'un ami dessinateur de bédés que j'ai compris que la bédé américaine devenait adulte... et c'est quand la bédé américaine devient adulte qu'on convient que regarder des tafioles en collants lycra envoyer des bourre-pifs à d'autres tafioles dits "du côté obscur" en voltigeant entre les buildings, tout ça parce qu'on n'avait pas le droit de lire Strange quand on était petit, c'est pas si nourrissant que ça, et c'est parfois même d'une indigence rare.

vendredi 29 janvier 2010

dernières balises avant mutation


Le dernier Funki Porcini est un peu nébuleux, et frappé de minimalisme.
Il a troqué sa drum'n'bass ironique pour des balbutiements névrotiques qui me plaisent bien.
Il a dû bouffer avec Steve Roach, et ils ont commencé à dessiner des nappes sur la nappe.

Mais le dernier Tindersticks est très bien, et très élégant.
Sinon, y'a le dernier Jaga jazzist, finalement assez proche de Zappa, période symphonique orchestrale.
C'est saoûlant.
Et le dernier Method of Defiance, qui n'est rien de tout cela, et bien pire encore.
Et la rencontre de Lalo Schifrin et du Marquis de Sade.
(Bicarbonoute pour les intimes)
Bon, je vais aller faire quelques gammes, ça va me délier les doigts.

jeudi 28 janvier 2010

hara-kiri#153 (1974)


Aujourd'hui on ne pourrait plus faire ça.
Ou alors ça ne ferait plus rire du tout : ça a sans doute été libérateur en son temps (mais moins que les Alliés en 44 quand même)

mercredi 27 janvier 2010

la folie du jour


http://01fragments.blogspot.com/2008/12/made-to-measure-volume-one.html


C'était au temps où la musique était expérimentale. Mais si la pochette ne vous évoque rien, c'est pas la peine d'insister, ça vous ramènera pas votre jeunesse arty.

mardi 26 janvier 2010

Seven soldiers#00 - Grant Morrison, J.H. Williams III



Qu'est-ce que je disais à propos de Grant Morrison ?
c'est un peu comme dans les X-files, les films de Lynch ou l'art moderne de maintenant, quand il faut le mode d'emploi à côté de l'oeuvre pour s'esbaubir en sachant qu'on a raison de le faire.
Ceci dit, rien que le dessin de JHWIII c'est quelque chose...

lundi 25 janvier 2010

Final Crisis #1 - Grant Morrison, J.G.Jones (2007)


Tout le mal qu'on peut raisonnablement en penser est , et s'appliquerait sans doute à une grande partie de la production de Morrison, si l'on omet ses séries mainstream.
M'enfin, comme le disait Claire dans ses commentaires à l'article sur The Filth, "un Grant Morrisson qui partirait pas en couilles à la moitié, ce serait pas un vrai Grant Morrisson."
Sauf que d'après ce que je peux en comprendre alors que je n'en suis encore qu'à la moitié de l'anglais en 90 leçons, c'est que c'est très confus dès le début. Peut-être qu'il faut apprécier chaque case pour ses qualités intrinsèques, indépendamment de celles qui la prècèdent ou qui la suivent.

dimanche 24 janvier 2010

Nicht Lustig

A propos de boucle temporellle, depuis mon récent voyage à Stuttgart j'ai fait de gros progrès en allemand.
J'ai découvert là-bas un disciple de Gary Larson.
Il fait plein de dessins, après il les vend dans des recueils qui s'appellent "Nicht Lustig" ("pas drôle")
-Bonjour, je viens réparer votre machine à laver. -Vous êtes en avance ! et dans le fond du jardin : -Bonjour, je viens casser votre machine à laver !

En fait c'est le seul que j'ai parviendu à traductionner sur les 10324 dessins sur son site.

samedi 23 janvier 2010

What Ever Happened to All the Fun in the World ?


l'autre soir j'ai revu Frank Zappa jouer Chunga's Revenge dans feu l'émission Chorus d'Antoine de Caunes qu'on regardait à la télé le dimanche midi en se demandant ce qu'on ferait quand on serait grands, sans savoir qu'alors on serait pris dans une boucle temporelle à rechercher les émissions télé de quand on était petits.
C'était bien, mais Zappa c'est comme les cacahouètes, difficile de n'en manger qu'une seule.
Enfin, pour ceux dans l'oreille desquels ça rentrait comme dans du beurre : c'était pas les blonds de 1,80 m qui tombaient les filles au lycée qui pouvaient tripper sur Zappa, sachant que même les apprentis guitaristes trouvaient parfois son approche trop techniciste.
Moi mon solo de Zappa préféré c'est Rat Tomago, sur Sheik Yerbouti. Rien que sur Youtube j'en ai dénombré quatre versions avant de comprendre que c'était une partie instrumentale de "Torture never stops" qui avait été démembrée.
Comme c'est souvent des solos sur une seule tonalité, on a tout loisir d'étudier la gamme sur laquelle il tricote jusqu'à épuisement de l'inspiration, mais il parait qu'il écrivait tout avant.
Il n' y a rien de plus pénible que d'être coincé avec un zappaphile qui vous montre ses photos de vacances, sauf s'il a trouvé des vidéos inédites (et qui bien souvent auraient gagné à le rester) sur la toile.

En écoutant Chunga's Revenge, je me suis aussi demandé combien de versions de ce morceau existaient.
J'ai trouvé la réponse à cette question fondamentale sur un très bon site consacré à Frank Zappa
et voilà le travail.
sinon, pour avoir le ventre plat, vous pouvez aller à tahiti heu non haïti.